Quelques réflexions au fil du temps...
- Le Sentier Ardu -
Comme tout apprentissage sérieux repose sur l'acquisition de prérequis et, à partir de là, construit pour aller plus avant, je recommande vivement de ne lire ces textes, sérieusement, que dans l'ordre. De même qu'il ne viendrait à personne l'idée de gravir un escalier en commençant par n'importe quelles marches du milieu ou du haut!!... ;p
En outre, la compréhension de leur contenu comme de leur tonalité, apportant des perspectives complémentaires, sera d'autant plus aisée qu'on aura vraiment lu, étudié et approfondi au préalable mon livre...
Cependant,
bonne lecture!
;)
Avertissement
Chère amie, cher ami, sois la/le bienvenu(e) à bord! Nous embarquons ici sur les Sentiers de la Sagesse, en quête de vérité et d'une véritable et authentique vie spirituelle, libre et non asservie.
Cependant, je préfère te prévenir tout de suite: si jamais tu t'attends à ce qu'on ne te dise ici que ce que tu as envie d'entendre, à ce qu'on te passe la brosse à reluire dans le sens du poil, et à être ainsi délicieusement bercé dans tes propres illusions, eh bien… tu tombes mal!... :-P ;) Tu te trouves au mauvais endroit, passe ton chemin et va voir ailleurs!... :p ;)
C'est dans un sincère élan de contribution et de coopération, par pur besoin de donner-plus-loin, de transmettre, et avec bienveillance, que je m'exprime ici, ainsi que dans mon livre, souhaitant avant tout partager ce qui m'anime et me porte et me travaille sans cesse, malgré les heurs, bonheur, malheur, et les douleurs, les joies et les peines. Je ne peux cependant rien retenir du tranchant incisif avec lequel ma propre parole également sort de ma bouche telle un scalpel, telle une épée tranchante, sans concession aucune vis-à-vis de ce qui est vrai ou faux, juste ou non-juste, débusquant les nombreux filaments empêtrants constituant la racine de bien des maux dans les conceptions des êtres humains de cette Terre, petite fourmilière cosmique perdue dans l'immensité.
Avec humour et espièglerie, je cherche néanmoins à atténuer cette impitoyable sévérité, "sève de vérité", indispensable à la montée de la vie, de la vraie vie, en nous, en chacun de nous, en tant qu'êtres authentiquement "humains", c'est-à-dire spirituels et conscients.
Alors, si tu n'as pas peur de soulever le voile, de te poser des questions, de remettre en cause ce qui semble si bien établi, d'analyser et d'examiner objectivement, de poursuivre ton chemin ainsi que ta réflexion plus loin, viens, suis-moi pour un petit bout de chemin ensemble, au moins pour un temps.
Tabula Rasa
Qui a déjà réellement eu le courage de faire table rase de ses propres croyances, conceptions et représentations mentales, de tout ce qu'il croyait savoir jusque-là, de ces nombreux conditionnements sous-jacents qui nous agissent en secret, dans la nappe phréatique de notre "être humain", de notre humanité? Cela est extrêmement rare. Il y faut déjà un puissant élan spirituel, un véritable éveil de l'esprit, un authentique éveil de la conscience. Mais alors l'être humain s'extirpe enfin peu à peu, comme d'un marécage enlisant ou d'un sable mouvant, de tout ce que la société, les religions, ordres, sectes et mouvements, les institutions, organisations, entreprises, la famille, les parents, les écoles, les universités ainsi que l'éducation, le monde du travail, la science et la médecine, etc., donc les êtres humains eux-mêmes, ses propres congénères, lui ont inculqué, lui ont littéralement inoculé dans la chair et le cerveau, afin qu'il demeure un membre docile de la meute, qui ne menace pas tout l'édifice, l'ordre social bien établi. - L'Esprit ne peut qu'être éminemment subversif. Toujours. Car Son Souffle libère des carcans mortifères, rend véritablement libre intérieurement, spirituellement. Et seule la Vérité rend libre. C'est pourquoi Elle paraît toujours tellement gênante et importune, ici, sur Terre, à beaucoup d'êtres humains qui préfèrent rester douillettement blottis dans leurs illusions et leurs mensonges!... - Mais l'être humain réalise alors aussi toute la difficulté et tous les efforts que cela représente, ainsi que les nombreux obstacles qui, dans un monde matérialiste corrompu, sont d'emblée posés partout, de toute part, à tout véritable éveil, à toute libération spirituelle, à tout affranchissement intérieur. Il fait également l'amère expérience de cette solitude particulière dans laquelle le projette le fait de suivre le petit sentier qui monte vers les hauteurs, à contre-courant de la masse bovine qui se précipite, dans un rythme effréné et avec une urgence folle, sur la voie large qui s'enfonce dans les profondeurs, au devant de l'anéantissement.
C'est pour cela aussi que certains passeront à côté de mon livre sans y reconnaître ne serait-ce que la plus petite valeur. D'une part, parce qu'ils croient déjà tout mieux savoir par eux-mêmes, ne sont pas prêts à examiner objectivement et calmement autre chose, et que, de toute façon, ils ne peuvent pas juger de quelque chose qui sort complètement du cadre de ce qu'ils sont capables de concevoir, d'autre part, parce que ce sont tout simplement des animaux effrayés. Je remets trop de choses en cause, de tout ce que leur cerveau s'est assimilé en guise de croyances, de garde-fous sociétaux, de barrières, limites et frontières, de fondements solidement établis, toutes ces représentations mentales, ces conceptions purement intellectuelles et ces constructions de la psyché humaine qui ne sont finalement pas tellement différentes de ces T.O.C. (= "Troubles Obsessionnels Compulsifs") - qui semblent tellement structurants et indispensables à une vie sécure et rassurante -, auxquelles ils se raccrochent désespérément, voire convulsivement, comme des personnes angoissées et névrosées (- dont je fais aussi un peu partie, je te rassure!... ;) -), et sans lesquelles tout ne devrait et ne pourrait, d'après eux, que s'effondrer lamentablement. Ce serait un peu comme une fin du monde. Qui est prêt à faire face à l'effondrement total de son univers mental?... Pourtant, c'est bien là seulement que commencent la magie et la vraie vie!
C'est pour cette raison aussi que je préfère diffuser mon livre par moi-même, par le biais de ce site, de façon totalement libre et indépendante, sans passer par le filtre d'aucun intermédiaire, quel qu'il soit. Quitte à en écarter les éditeurs, aujourd'hui bien plus souvent commerciaux qu'éditeurs véritables! Car mon but n'est pas de plaire ni de séduire, mais de dire!! De toute façon, au risque de paraître ainsi bien présomptueux - mais je l'assume totalement! - : Comment peut-on décemment soumettre une thèse de doctorat en mécanique quantique au jugement d'un enfant de 6 ans, encore en CP, qui sait à peine lire, écrire et compter?!... Je ne veux pas être méprisant, le moins du monde, mais… pourtant… mon expérience me dit que bien des gens soi-disant intelligents, cultivés, bardés de diplômes, docteurs et chercheurs, scientifiques, intellectuels et philosophes, et compagnie, sont en réalité incroyablement bornés. Parce qu'ils se sont enlisés dans leur éminent savoir purement intellectuel, manquent bien souvent tout simplement de bon sens et, surtout, parce qu'ils ne sont jamais descendus suffisamment profondément en eux-mêmes pour contacter cette vacuité silencieuse pleine de vie au fond d'eux, et faire le ménage dans leur for intérieur, dans leur âme, comme dans leurs croyances et leurs conceptions, afin d'en extirper les multiples conditionnements auxquels ils sont eux-mêmes soumis, comme tout le monde, et qui agissent sur leur percevoir comme des œillères, sur leur penser comme des barrières, ainsi que sur leur agir comme des ornières.
La voie que je te propose d'explorer dans mon livre exigera aussi de toi, si tu veux en venir à bout, que tu fasses ce même travail de dépouillement et d'épure. Pour les sincères assoiffés de vérité, c'est-à-dire de la véritable liberté spirituelle, cela ne pourra qu'être facile et aisé, car ils mettent l'éveil de la conscience au-dessus de tout, au-dessus, en tout cas, de toutes les erreurs de leurs congénères. Pour d'autres, cela pourra s'avérer plus difficile. Mais quelle libération, quelle plaisir, quelle jouissance et quelle félicité lorsqu'on y parvient! On atteint alors la hauteur spirituelle-humaine de laquelle on peut tout contempler, embrasser d'un seul regard et comprendre, à partir de laquelle on peut jouir de tout et vivre vraiment, pleinement, être pleinement humain, sans plus jamais craindre de se perdre ni de s'égarer, loin de toute l'actuelle et morbide confusion, de toute l'agitation vaine et stérile!
Iceberg
L'essentiel est invisible pour les yeux. On ne voit bien qu'avec le cœur.
C'est à peu près ce que dit Antoine de Saint-Exupéry (mais pas dans cet ordre exactement) dans son célèbre et magnifique ouvrage "Le Petit Prince". Là se trouve en effet la clé de beaucoup de choses qui semblent échapper à beaucoup d'êtres humains tristement bornés et limités, alors qu'à partir de cette simple pelote, il nous suffit de dérouler un fil d'Ariane, afin de ne pas nous égarer dans le labyrinthe de la matière, en ce bas-monde, pour découvrir tout un tas de merveilles.
Oui, l'essentiel est invisible pour les yeux, dans tous les sens du terme, au sens propre comme au sens figuré. Tiens, prenons, par exemple, le cas bien connu des icebergs. En effet, ami(e), c'est bien connu, souvent utilisé en guise d'image, de métaphore ou de parabole, et tu le sais aussi: la partie émergée de l'iceberg, seule visible, ne représente en fait qu'une petite partie (seulement 10% environ) de l'ensemble, la partie immergée étant en réalité la plus importante, car elle constitue à elle seule les 90% de ce qui existe en l'occurrence. Et, encore une fois, "ce qui est en bas est à l'image de ce qui est en haut", le microcosme reproduit le macrocosme, parce que tout est issue à l'origine de lois homogènes, ainsi ce qui est plus grand est à l'image de ce qui est plus petit. C'est ainsi qu'il en va de même de l'Univers tout entier, comme le reconnaît progressivement la science.
Car, oui, chère amie, cher ami, ne néglige pas la science, les apports de la science!! Ce serait une négligence coupable, pour ne pas dire une erreur stupide. Ne tiens pas compte des nombreux fanatiques religieux de tous ordres qui croient pouvoir s'en tenir bêtement et stupidement à ce qui est écrit textuellement et littéralement noir sur blanc dans leurs soi-disant textes "sacrés", qui ne sont jamais que des textes certes "inspirés", spirituellement, mais toujours écrits par des intermédiaires humains, des réceptacles et transmetteurs bien imparfaits. Ne commets pas cette grossière et grave erreur! Si Créateur il y a, comment peut-on prétendre parvenir à Sa Connaissance si ce n'est en cherchant avant tout à connaître Son Œuvre, Sa Création?!!... N'est-ce pas l'œuvre, la création de l'artiste - bien mieux que sa biographie qui ne porte que sur des éléments d'apparence purement extérieurs, ou que sur des témoignages indirectes - qui nous permet de le connaître véritablement, de venir en sa présence pour le connaître dans son âme et vivre avec lui comment tout cela vit en lui?... Eh bien, il en va exactement de même ici! La science, bien mieux que les incertaines et foisonnantes spéculations métaphysiques, religieuses, théologiques, ésotériques, nous permet de reconnaître et de connaître "Dieu", le Créateur, dans une certaine mesure au moins, ou plutôt Ce Que la plupart des êtres humains de la Terre désignent ainsi, autrement dit la Vie à l'origine du Tout, l'Origine ultime de tout ce qui est, la Force Qui a engendré tout le Grand Œuvre et Qui l'entretient encore constamment, à tout instant. Or, la science nous montre bien que, si "Dieu" existe, certes, Il ne joue pas aux dés! Comme le disait avec humour et ironie Einstein qui ne pouvait pas admettre dans ses représentations l'aspect fondamentalement probabiliste du comportement de la matière à l'échelle subatomique, quantique. La science nous montre donc bien que l'Univers tout entier est né de, tenu et entretenu par des lois inamovibles, parfaitement logiques depuis l'origine, qui s'étirent à travers tout ce qui existe, le tenant d'une façon à la fois parfaitement souple et rigide en même temps, régissant tous les processus, mécanismes et phénomènes qui s'y déroulent, générant également le foisonnement d'une créativité toujours renouvelée et à jamais illimitée. A ce titre, comme le dit Hubert Reeves, oui, l'être humain est une bien singulière créature au regard des lois de l'évolution: elle a en effet été capable de développer des capacités totalement inutiles pour elle en matière de survie de l'espèce, non seulement l'art, mais aussi la science, qui lui a permis finalement de comprendre, mais aussi de prévoir et de vérifier ensuite par l'expérience, ce qui se déroule dans l'univers, dans la matière. Mieux: la science nous montre bien, aspect d'une haute valeur philosophique et métaphysique, finalement, que, en réalité, des lois en tant que telles, il n'y en a pas, absolument pas!!!!! Rien d'aussi rigide et étriqué, borné et limité, comme ce que pensent malheureusement l'intellect humain et ceux qui s'y restreignent. Non, en fait, ce que nous percevons extérieurement comme des lois uniformes, parfaites, inamovibles, rigides, immuables, irrévocables (car c'est bien ainsi que cela se manifeste, de cela que ça a l'air extérieurement), ne provient en réalité que de propriétés de la matière, de qualités et particularités, qui ne peuvent s'achever autrement. Médite bien là-dessus, ami(e), car cela peut ouvrir la voie en toi à une importante prise de conscience sur le fait que le Divin, à l'origine du Tout, est en réalité exempt de toute forme de psychorigidité que beaucoup Lui attribuent pourtant à tort, avec leurs concepts religieux bornés. De cela, il ressort bien que ces gens, trop "religieux", et pas assez "spirituels", peu importe ce dont ils se targuent et se réclament ici-bas, ne connaissent rien en réalité de ce "Divin", Auquel ils prétendent rendre honneur et Qu'ils prétendent servir avec leurs nombreux préceptes étriqués, psychorigides et sans cœur.
Cependant, oui, effectivement, tu ne dois jamais perdre de vue le fait que la science elle-même, aussi, est limitée! Premièrement, tout simplement - comme chacun qui se cultive un peu en se penchant sur l'histoire des sciences pourra le constater -, parce que, ce que les êtres humains qui se réclament de la "Science", qui prétendent en être l'incarnation même et les seuls porte-parole exclusivement habilités à transmettre sa "bonne parole", à l'instar, presque, d'une nouvelle forme de "Divinité" (car, oui, en cela, parfois, certains scientifiques se comportent un peu avec leur dieu "Science", exactement comme les prêtres des religions…), tout ce qu'ils savent, donc, à un moment M, n'est jamais qu'un sous-ensemble restreint et limité, en constante évolution et en perpétuelle expansion, d'un Tout beaucoup plus vaste. De ce que nous savons, à l'intérieur de cet ensemble, oui, nous pouvons être quasiment sûrs, mais de tout le reste, de ce qui est au-delà, voire même de toutes les interactions à la frontière, à la limite de ce qu'on ne sait pas encore, nous ne savons à vrai dire rien du tout. Et c'est là qu'il leur manque bien souvent, à certains, en tout cas, pas à tous, fort heureusement, l'humilité de reconnaître qu'il y a encore toute cette vastitude inconnue qu'on ne sait pas, qu'on ne connaît pas, dont on ne peut que supposer ou pressentir l'existence. Il n'y a guère que les imbéciles qui sont bourrés de certitudes et qui ne doutent jamais. Celui qui est véritablement intelligent, et sage, est forcément humble, jamais étranger au doute, car il sait qu'il y a encore tout un tas de choses qu'il ne sait pas, que, même, très certainement, tout ce qu'il ne sait pas représente une part bien plus importante de l'ensemble, que ce qu'il sait effectivement. Et nous en revenons à notre image initiale, celle de l'iceberg.
En effet - et ce sera mon deuxièmement -, la science reconnaît aujourd'hui (mais elle n'en est à vrai dire qu'aux prémices de cette reconnaissance qui lui pose bien des problèmes de conception, et de vérification et de validation scientifiques, ce qui viendra pourtant en son temps), la science sait donc aujourd'hui qu'elle en sait à vrai dire moins que ce qu'elle pensait en savoir!! Eh oui, soyons honnêtes intellectuellement! La matière que la science étudie, dont elle cherche à comprendre la nature, les propriétés, le comportement, les lois, les processus et mécanismes, cette fameuse matière "baryonique", dont elle ne sait même pas encore tout, dont le comportement, au niveau de l'infiniment petit, a suscité, avec la mécanique quantique, une véritable révolution dans les conceptions, du fait qu'elle a un comportement absolument pas "cartésien", ni "classique", comme ce que nous sommes à même d'appréhender et de concevoir à notre échelle, cette matière, donc, dont elle ne sait même pas encore tout, ne représenterait en réalité que 5% à peine, environ, de ce qui existe dans l'univers!!!! Et encore, dans notre univers, l'univers que nous connaissons!!... Est-ce que cela ne te donne pas un peu le vertige? Est-ce que cela n'ouvre pas les portes et les fenêtres, en toi, dans tes représentations mentales et conceptions de la réalité, sur des horizons illimités où bien plus de choses seraient en fait possibles et envisageables que ce que tu étais toi-même capable de penser jusque-là? Il faudrait être en effet incroyablement borné, restreint, stupide et idiot, pour rejeter tout un tas de choses dans le domaine des mythes, croyances et superstitions, sur la base d'une connaissance partielle et incomplète d'à peine 5% de ce qui existe dans notre univers! Il n'y a pas à pinailler là-dessus ni à tortiller du cul (- Tu verras qu'avec moi, il ne faut pas s'offusquer d'un franc parler occasionnel!... ;) -), c'est ainsi, ce sont les faits objectifs de la part de la vaste Réalité à laquelle nous avons accès pour le moment.
Environ 25% de notre univers correspondrait ainsi à cette fameuse "matière noire", c'est-à-dire à quelque chose dont nous pouvons indirectement détecter scientifiquement la présence, le fait que ce soit là, que cela existe et a un effet gravitationnel, sans pour autant être capables de l'observer directement, d'en capter des ondes électromagnétiques (toute matière "classique" laisse deviner sa présence par l'émission d'ondes électromagnétiques), ni de deviner ce que cela est. Et cette "matière noire", se situant au-delà de nos capacités physiques de perception, sur le plan de la matière dense terrestre, entoure et enveloppe non seulement chaque galaxie, mais même chaque système stellaire, et chaque planète, voire chaque corps cosmique, quel qu'il soit. Eh oui, il y a là, en ta présence, actuellement, tout autour de toi, un univers dont tu perçois à peine l'existence, dont tu ne connais absolument rien, mais qui n'en existe pas moins, qui n'en demeure pas moins bien réel, ici, là et maintenant.
Quant au 70% qui restent, donc plus des deux tiers, autrement dit la grande majorité, ce serait de l' "énergie noire", une énergie de nature et d'origine inconnues, qui n'en exercerait pas moins son influence structurante et organisatrice sur tout le reste, permettant ainsi d'expliquer le comportement et le parcours des galaxies dans notre univers en expansion.
Et, tout cela, je le répète, ne concernerait que notre univers connu, dont les scientifiques eux-mêmes supposent qu'il en existerait bien d'autres!!!
Tu vois, ami(e), comme pour l'iceberg, le Cosmos lui-même obéit à cette merveilleuse parole de sagesse de Saint-Exupéry: "L'essentiel est invisible pour les yeux." Il y a donc, comme pour l'iceberg, bien plus à deviner dans ce que tu ne vois pas, que dans ce que tu vois, dans ce qui t'es accessible!
Je ne comprends absolument pas que des gens athées, soi-disant "cartésiens" (le comportement fondamental de la matière à l'échelle subatomique, décrit par les scientifiques eux-mêmes, dans le cadre de la mécanique quantique, n'a absolument rien de "cartésien"!!!), "rationalistes", de prétendus scientifiques éminents, des gens cultivés, diplômés, intelligents, puissent imposer leurs vues étriquées de manière absolument tyrannique, dictatoriale, despotique, en affirmant que rien n'existe en dehors de ce qu'ils connaissent et conçoivent, alors que la science elle-même, dont ils se réclament - comme des enfants immatures qui n'y connaissent à vrai dire rien, et veulent seulement faire les grands -, mais qu'ils ne connaissent pas, en réalité, finalement, objectivement, dément leurs assertions bornées. Qu'est-ce que ça leur coûterait de faire preuve d'un peu plus d'ouverture d'esprit sur la base d'une véritable honnêteté intellectuelle, en se fondant réellement sur les avancées scientifiques actuelles, et tout ce qu'elles laissent présager de l'avenir, de tout ce que l'on ne sait pas encore, mais qu'on ne fera que découvrir par la suite?... Peu importe ce dont ils se targuent, se vantent ou s'enorgueillissent dans notre petite et fourmilière société d' "animains" à peine civilisés, ils sont tout simplement bêtes et stupides!
Affirmer que la Terre est plate, par contre, n'est pas une croyance dont on peut avoir le droit, c'est une erreur! (- Même si on a bien évidemment aussi toujours le droit d'être con!... ;) -) La Terre n'est pas plate, elle est ronde, et tourne non seulement sur elle-même, mais également autour du Soleil, au sein de notre système solaire, appartenant lui-même à un ensemble plus vaste appelé "galaxie" (qu'on voit en coupe dans le ciel et qu'on désigne pour cette raison par l'expression de "voie lactée"). Il s'agit là d'un fait scientifique observable, quantifiable, mesurable, qui appartient au sous-ensemble du domaine parfaitement connu de l'immense et vaste Réalité, que la science actuelle est parfaitement capable d'englober, d'embrasser et de mesurer. Cela ne peut donc faire l'objet que d'un consensus objectif.
Par contre, si je postule l'existence de Dieu, des anges, des dieux et des esprits de la Nature, d'une âme éternelle qui subsiste et survit à la mort terrestre, d'un Au-delà fait d'une matérialité plus fine et subtile (Ah tiens! Bizarrement, cela me rappelle la "matière noire", dont la science suppose actuellement l'existence!!... ;) ), de différents plans d'existence ou dimensions de la grande, immense et vaste Réalité (Ah tiens! Les scientifiques eux-mêmes, notamment avec la mécanique quantique, la théorie des cordes, etc., supposent aussi l'existence des "multivers", d'autres univers…), d'un quelconque Paradis originel de nature purement-spirituelle, de l'existence d'une énergie vitale subtile, éthérique, parcourant et animant tout le Vivant dans la matière, et donc d'interactions entre tout cela et la matière visible, tangible, le monde que nous connaissons, eh bien, tout cela, par définition, par essence même, n'appartient pas à la matière, est immatériel, échappe donc au domaine d'expertise de la science, et des scientifiques, qui ne peuvent par conséquent absolument en aucun cas en juger, ni en dire quoi que ce soit. Devant cela, ils devraient donc tous, s'ils sont véritablement honnêtes intellectuellement et humbles, qualité propre au savoir véritable, se taire, se montrer bien plus discrets et circonspects.
Ainsi, dans le cadre d'une authentique quête de la Vérité, nous ne pouvons pas nous asseoir impunément, d'une manière hautaine, condescendante et méprisante, sur les connaissances apportées par la science (attitude que certains manifestent d'ailleurs aussi stupidement vis-à-vis de tout le reste, dont il est question ici), mais nous ne pouvons pas non plus nous y restreindre, nous y arrêter, par peur de stagner sur le tout premier barreau de l'échelle de l'évolution spirituelle.
Et cela va même plus loin, dès que l'on se plonge dans l'étude de ces révolutions opérées dans le domaine scientifique par l'émergence de la mécanique quantique, à même de mieux décrire et expliquer le comportement de la matière à l'échelle subatomique de l'infiniment petit.
Prenons tout d'abord la lumière! Qu'est-ce que la lumière? Eh bien, si tu tombes sur un vrai scientifique à l'esprit ouvert, véritablement honnête intellectuellement, il sera forcé et contraint de te répondre que nous n'en savons à vrai dire rien. Oui, nous ne savons rien de la Réalité, nous ne faisons qu'observer et étudier ses manifestations, Elle-même Se tient toujours au-delà de ce à quoi nous avons accès; nos représentations et conceptions, basées certes sur de solides connaissances forgées par l'expérience, sont toujours en-deçà de la Réalité Elle-même. Ainsi, la lumière elle-même, à vrai dire, non, nous ne savons pas ce que c'est intrinsèquement. Tout au plus pouvons-nous affirmer que c'est de l'énergie et de l'information. C'est tout. Et, parfois, elle se comporte comme une particule, un paquet ou "quantum" d'énergie (d'où le terme de mécanique "quantique"), parfois, elle se comporte comme une onde électromagnétique (ensemble constitué d'un champ électrique et d'un champ magnétique, c'est-à-dire là encore quelque chose qui se déplace dans l'espace[-temps...], en en modifiant les propriétés, de telle sorte que cela influe sur le comportement de particules électriquement chargées). Dans tous les cas, la lumière est immatérielle, elle est dépourvue de masse, d'interaction gravitationnelle. (Si son trajet est perturbé par la matière, c'est uniquement, d'après Einstein, parce que cette matière modifie et courbe l'espace-temps autour d'elle, ce même espace-temps qui est le support de propagation de la lumière physique.) Or, cette lumière, dont on ne sait pas ce que c'est réellement, si ce n'est de l'énergie et de l'information, qui est donc immatérielle, peut interagir avec la matière dense physique, visible, tangible et palpable. C'est d'ailleurs en étudiant les interactions entre la lumière et la matière (travaux de Planck), qu'a émergé la mécanique quantique. N'oublie pas non plus que, en outre, depuis le fameux "E=mc²" de Einstein, nous savons que matière et énergie immatérielle sont équivalents, sont au final la même chose, peuvent se convertir l'un dans l'autre!! De là à postuler que l'invisible (comme nos ressentis, nos pensées, nos émotions, qui sont aussi de l'information et de l'énergie!...) puisse influencer le visible, il n'y a finalement qu'un pas, qui ne représente certainement plus un gouffre impensable, devant être considéré comme une hérésie scientifique, méritant l'anathème et l'excommunication de la part de la communauté scientifique, comme d'une société qui se veut cartésienne et rationaliste!
Mais, finalement, la matière elle-même, que nous considérons comme tellement tangible, solide et sûre, n'est essentiellement constituée que de vide!!! Ce n'est que par la vertu des interactions électromagnétiques (donc une onde d'énergie immatérielle!!... ;) ), notamment par la répulsion des charges électriques identiques, qu'elle nous apparaît si tangible! De Broglie ne postulait-il pas, par ailleurs, avec sa dualité onde-corpuscule (Tiens, tiens! Cela me fait étrangement penser aux notions de dualité et de non-dualité, en occident et en orient, notamment dans les philosophies asiatiques et indiennes, hindouistes et bouddhistes…), le fait que chaque objet physique, demeurant finalement inaccessible dans sa réalité intrinsèque, se comporte lui-même (comme la lumière) tantôt comme une onde, tantôt comme une particule?!... Plus loin, comme l'illustre l'expérience de pensée imaginée par Schrödinger, chaque particule subatomique, régie par la mécanique quantique, existe en réalité sous la forme diffuse d'une information non localisée, comme si elle était dans plusieurs états en même temps, et ne se détermine ensuite pour un état donné qu'au moment de la mesure, sous l'influence de l'opérateur... Et qu'en est-il du "vide"?... En rien vide physique absolu, juste espace vide, mais espace-temps, maillage quantique, bouillonnement incessant de création et d'annihilation de particules et d'antiparticules, niveau d'énergie zéro… - Cela me fait également bizarrement penser à cette notion de "vacuité", en laquelle reposent toutes les potentialités de la vie, dans l'hindouisme et le bouddhisme… - On peut multiplier ainsi les observations et considérations purement scientifiques qui, loin de nous fermer des portes (comme le souhaiteraient les fourmis qui se déplacent obstinément sur un fil, croyant au mieux vivre dans un univers à deux dimensions, croyant encore métaphoriquement que la Terre plate et que les "cieux" sont vides), ne font que nous en ouvrir toujours plus sur des horizons illimités. Et, à l'heure actuelle, cela va encore plus moins: par exemple, avec le phénomène d' "intrication" quantique entre deux particules, nous savons que tout se passe comme si une information pouvait se transmettre de manière instantanée de l'une à l'autre, quelle que soit la distance qui les sépare, que, d'aucune manière, cette information n'est de nature connue, comme la lumière-énergie-information, dont la vitesse de propagation dans l'espace(-temps) est limitée. Bref! Nous sommes vraisemblablement à l'aube d'une nouvelle révolution dans les conceptions, d'une véritable "métaphysique quantique"! Qui peut dire, dans ces conditions, ou a fortiori affirmer et asséner gratuitement, sans fondement, qu'on ne puisse rien découvrir de ce bien plus immense invisible-impalpable au seuil duquel la science poireaute depuis un moment, se rapprochant et explorant toujours plus et encore la frontière seulement?!...
Maintenant, ami(e), si tu veux t'avancer sûrement au-delà de ce seuil, sur lequel beaucoup trépignent et attendent, pour en savoir véritablement quelque chose, de tout ce qui se situe au-delà de cette limite, en tenant fermement ce fil d'Ariane que je te propose de dévider et de suivre avec moi, afin que nous ne nous égarions pas au cœur de ce labyrinthe, eh bien, viens, suis-moi! Ouvre grand ton "coeur", car ce n'est qu'avec lui qu'on peut voir correctement l'essentiel dans ce domaine invisible pour les yeux physiques!... ;) Dans mon livre, je te propose ainsi un chemin, un sentier, un parcours, un pont solide, dressé au-dessus de la confusion et de l'erreur, celui que j'ai moi-même érigé, emprunté et dont je suis sûr! Mais sache que, quelles que soient tes opinions, conceptions, croyances, représentations, en ce monde, vraiment, je ne crains pas de l'affirmer, au final, il n'en est pas de plus sûr!... ;)
Humanité
Le plus gros problème de l'humanité, c'est bien qu'elle n'a pas encore atteint l' "humanité" véritable! En tout cas, pas à l'échelle collective, planétaire, quelques individus çà et là mis à part.
Oh que je souris et ris de bon coeur - pardonne-moi si tu me trouves moqueur, voire condescendant ou méprisant!... ;) - lorsque j'entends ce type de billevesées qu'on répand dans les milieux religieux, ésotériques, occultes, philosophiques, qui consiste à affirmer que l'être humain est d'origine et de nature divines, qu'il porte du Divin en lui, ou qu'il pourra finir par atteindre ou réintégrer l'état de Divinité parfaite au terme de ses efforts de transformation, de multiples formations et initiations (notamment les payantes, forcément!... ;) ), ainsi que de son évolution spirituelle! Allons, soyons raisonnables, clairs et pragmatiques. Ami(e), regarde tes congénères en ce monde: trouves-tu, toi, sincèrement, honnêtement, qu'il y ait la moindre trace de divin en eux, dans leurs attitudes et comportements? Certes, non! L'être humain n'est en effet absolument pas d'origine ni de nature divine, il ne porte pas la moindre trace de divin en lui, il n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais divin, quoi qu'il puisse jamais faire. Et la réalité est encore bien plus affligeante!
A vrai dire, l'humanité, je le répète, est bien loin encore d'avoir atteint l'authentique "humanité", elle n'en est qu'aux balbutiements de son adolescence spirituelle, alors que la grande majorité des êtres humains patauge encore dans son animalité, voire sa bestialité. La vérité n'est pas différente. Tout discours contraire n'est qu'erreur provenant de l'ignorance ou de l'aveuglement, ou bien encore mensonge conscient dans le but de séduire, d'attirer, de captiver et rendre captif. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à considérer, par exemple, des expériences comme celles de Asch et de Milgram, ainsi que l'extrapolation que l'on peut faire de l'éthologie, étude du comportement animalier, à l'étude du comportement des êtres "humains" eux-mêmes - ou plutôt "animains", dirais-je -, notamment lorsqu'on se penche sur le cas des bonobos, aux comportements "pansexuels", qui, afin d'apaiser les tensions sociales au sein du groupe, se déchargent de leur violence sur un "bouc émissaire" ("pharmakos" en grec) et qui préfèrent visiblement se choisir pour chefs des "bad boys", c'est-à-dire des individus qui se comportent de manière malhonnête et agressive, sûrement parce qu'en terme de survie de l'espèce, ils leur semblent plus fiables et viables à terme, dans une perspective uniquement de compétition. - Bizarrement, aussi singulier que cela soit, cela me fait un peu (carrément) penser à la vie politique des êtres humains de cette Terre!!!... ;) - Ainsi, je ne sais pas toi, mais, moi, arrivé à ce stade de mes observations, mis à part un intellect et une "culture" un peu plus développés, et "raffinés", je ne vois pas grande différence, donc, entre ces animaux et les êtres qu'on qualifie d' "humains", juste parce qu'ils ont une forme humanoïde, que je préfère, pour cette même raison, désigner plus proprement comme des "animains", c'est-à-dire des animaux au sens large, des "êtres vivants animés", en cheminement (parfois bien pénible et laborieux) vers l'authentique "humanité"!... Et tant pis si ça choque les gens incapables d'objectivité, je n'en ai cure, la réalité objective des faits est bien là!... ;)
L'Humanité, donc, de nature purement "Spirituelle" uniquement, est plongée dans la Nature, dans l'Animalité issue de l'évolution, au sein de la matière, la Matérialité constituant l'Univers, afin d'y atteindre l'Eveil spirituel et de développer sa Conscience. L'extraordinaire intelligence, qui est le fruit uniquement de l'activité de son cerveau physique matériel-terrestre, lui confère, certes, des capacités qui vont bien au-delà de celles des animaux. Seulement, lorsque l'esprit véritable n'est pas éveillé en l'être humain, lorsque ce dernier ne se laisse pas guider et conduire par sa conscience et son intuition, de nature fondamentalement purement-spirituelle, c'est son animalité, voire sa bestialité, qui le dirige. C'est-à-dire qu'il ne se comporte au final que comme un organisme de survie égoïste à la vue courte et purement matérialiste, un animal de meute à l'instinct profondément grégaire, et donc parfois sectaire, un bête agressive et violente. Et c'est au service de ces bas instincts, de ces impulsions animales pourtant tout à fait naturelles et fondamentales, qu'il met toutes les capacités de son intelligence, de son intellect, de sa raison et de la science qui en découle. Or, on voit bien ce que cela donne, aujourd'hui comme par le passé, l'histoire et le monde en témoignent, dès que l'on ouvre un tant soit peu les yeux.
Le marqueur essentiel, l'indice fondamental d'une véritable conscience parvenue à l'éveil, et donc de la véritable "humanité", ce n'est pas l'érudition ni la culture, encore moins ce qu'on a malheureusement pris l'habitude de désigner à tort comme de l' "intelligence", mais c'est seulement et uniquement la "sensibilité" et le "coeur", la capacité d'empathie et de compassion, la bienveillance et la bonté, l'altruisme, l'élan de contribution et de coopération!
Pauvre "Humanité"! Il lui reste donc encore toute la longueur du chemin à parcourir, depuis la profondeur jusqu'à la hauteur ardemment désirée, et il lui faut se hâter, car elle doit encore naître spirituellement à elle-même en s'éveillant, grandir et mûrir, développer, déployer, épanouir et raffermir sa conscience, avant que la Matérialité tout entière, visible et invisible, ne parvienne à sa phase de décomposition, conformément au cycle naturel. Ou bien l'humanité disparaîtra, bon débarras!... ;) Et cela ne fera pas une grande différence dans la marche de l'Univers.
Dans mon livre, je développe davantage tout le vaste panorama d'ensemble qui englobe et embrasse toute l'étendue de ce parcours de l'évolution spirituelle-humaine. Donc, si tu veux en savoir plus, n'hésite pas à te le procurer! Car je n'en dirai guère plus ici, ne souhaitant pas qu'on pille mes précieuses idées, acquises au prix de bien des épreuves, et quelque peu révolutionnaires, selon moi, au regard des conceptions actuelles, bien souvent tristement pauvres, dogmatiques et étriquées!... ;)
En sacrifice à Moloch...
En ce moment, tous les matins, et cela depuis plusieurs mois déjà (- et je sais que je ne suis pas le seul à ressentir les choses ainsi... ;) -), quand le réveil sonne, et que je dois me lever et aller bosser (- car, oui, moi aussi je dois bosser pour gagner ma vie... ;) -), j'ai ces mots qui me viennent spontanément et systématiquement à l'esprit: "en sacrifice à Moloch"… "En sacrifice à Moloch!"...
Un motif biblique qui a donné son nom à un polar suédois ("En sacrifice à Moloch", de Asa Larsson), repris également par d'autres écrivains dans d'autres histoires. Cela provient d'un passage de l'Ancien Testament, dans la Bible, où il est question d'êtres humains qui immolent par le feu certains de leurs enfants en sacrifice à une divinité dénommée "Moloch".
Avec l'histoire du veau d'or, cela, du point de vue symbolique, illustre parfaitement, selon moi, la réalité dans laquelle nous évoluons, l'ordre cannibale du monde, le totalitarisme mou dans lequel nous végétons plus ou moins sans nous en rendre compte, sans le pouvoir, bien installés confortablement que nous sommes (en tout cas, pour certains privilégiés seulement!...) dans la cage dorée de la société de consommation, mère nourricière qui semble pourvoir avec bienveillance à tous nos besoins, à tous nos désirs, sans réaliser qu'en fait nous ne sommes que des prisonniers, des esclaves, des êtres assujettis et non libres en eux-mêmes.
Alors que Moïse, donc, s'était isolé sur les hauteurs du mont Sinaï, pour recevoir de la Lumière les Dix Commandements qui devaient alors structurer la vie en commun, le vivre ensemble, à l'instar d'un simple code de la route, afin que les gens ne se tapent pas dessus dans l'anarchie la plus totale et le chaos, mais apprennent à vivre de façon "civilisée", c'est-à-dire en fait humaine, spirituelle et consciente, en se respectant les uns les autres, évitant ainsi de se charger d'un karma qui ne pouvait que les alourdir et les contraindre à de pénibles retours karmiques lors d'incarnations ultérieures, pendant ce temps-là, donc, les êtres humains constituant ce noyau du peuple juif qui l'avait suivi hors de la captivité en Egypte, afin de renaître à une vie nouvelle, s'inquiétaient de ne pas le voir revenir, s'impatientaient, craignaient de se retrouver abandonnés, de nouveau livrés à eux-mêmes, de ne plus percevoir les signes, de ne plus être guidés, tels des animaux de meute apeurés sans chef, sans leader à suivre et auquel obéir bêtement et béatement. C'est alors qu'intervint Aaron, homme "providentiel", chef "charismatique" (comme il y en a eu tant dans l'histoire et comme il y en a malheureusement aussi tellement aujourd'hui...), il s'interposa entre eux et le projet de la Lumière qui existait déjà pour eux, que Moïse était en train de préparer pour eux, avec le secours de la Lumière, il instrumentalisa toutes ces peurs, craintes et appréhensions, les rassura en leur disant quoi faire, et les incita à se forger un dieu bien tangible, matériel et visible, palpable, qui serait toujours là avec eux: le fameux et mythique veau d'or. Docilement, ces êtres humains, non véritablement humains, car non-éveillés, non-conscients d'eux-mêmes, se comportant davantage comme des animaux de meute, le suivirent aveuglément, parce que cela les rassurait, parce qu'ils y trouvaient aussi leur compte, et que cela leur était également plus facile, exigeait moins d'eux, spirituellement parlant.
Et, finalement, à l'heure actuelle, les choses ne sont pas tellement différentes: certains individus instrumentalisent les ressorts présents en chaque être humain non éveillé et non conscient de sa véritable humanité, s'interposent entre leurs congénères et la Lumière, ultime Source de toute abondance, et ponctionnent sans vergogne, sans aucun scrupule, les ressources de la planète comme celles de l'humanité, à laquelle ils ont donné à adorer un veau d'or des valeurs périssables, purement matérialistes, mais qu'elle s'est aussi elle-même forgé, parce que cela lui convient et n'exige pas trop d'elle, quant à la véritable mobilité spirituelle et à l'activation de la conscience qui sont le propre véritable de tout être humain authentique. Et ce sont des vies entières qui sont ainsi bien souvent sacrifiées, immolées par le feu de cette voracité consumériste du toujours-plus, et plus-vite, victimes impuissantes, offertes en sacrifice à ce dieu "Argent" des valeurs matérialistes périssables.
Et pour ceux dont la conscience est suffisamment éveillée, ouverte sur ce qu'on désigne improprement comme l' "inconscient collectif", qui n'est en fait qu'une réalité invisible, impalpable, qui existe cependant vraiment, et se déroule tout autour de nous, sur d'autres plans, dans d'autres dimensions, si l'on peut dire, dans d'autres niveaux de réalité, à partir des émanations de la vie des êtres humains sur Terre et de toutes les formations - comme les pensées - qu'ils mettent constamment au monde, journellement, eh bien, pour ceux-ci, il est nettement perceptible que ces parasites, tel des vampires, ont leurs crocs et leurs griffes fermement et profondément plantés dans la planète comme dans l'humanité pour en ponctionner, en sucer, pomper, aspirer toute la vitalité, la substantifique moelle. Or, ces gens-là, ces "ponctionnaires", paresseux et fainéants, qui ne cessent de tirer la couverture à eux, s'interposent en travers des courants d'abondance qui circulent naturellement à travers la Création, qui sillonnent l'Univers, depuis la Source la plus élevée, jusqu'ici sur cette planète. Ils s'opposent à l'authentique loi du libre-échange, ils n'ont pas saisi cette loi fondamentale de la Création selon laquelle ce n'est qu'en donnant que l'on peut recevoir, qu'on ne peut prendre qu'à condition de fournir une juste contrepartie, sous quelque forme que ce soit, simple loi de conservation de l'énergie, qui entretient de façon pérenne l'équilibre, l'harmonie et la santé. Tels des animaux mal dressés, ils pillent, saccagent, détériorent; ils détournent, engorgent, provoquent obstruction et stagnation. Par ailleurs, ils sont totalement dépourvus de toute forme d'empathie ou de compassion devant les désastres que cela cause, tant sur le plan humain, avec l'incroyable misère humaine que cela engendre partout, que sur le plan environnemental, avec la pollution et les bouleversements climatiques auxquels tout cela contribue. Leur responsabilité sur Terre, et sur le plan spirituel-éternel, aux yeux des intransigeantes, parfaites, incorruptibles et immuables, inexorables lois de la Création, est terrible!!! Car, du fait de leur statut, de leur situation, de leur pouvoir, de leurs moyens, de leur richesse, ils ont entre leurs mains le destin de peuples entiers, voire du monde et de l'humanité sur cette Terre. Mais, comme des enfants immatures et égocentriques qui s'amusent dans leur bac à sable avec leurs jouets en plastique, tels des animaux de compétition, ils ne voient que la si cruciale question de la sacro-sainte "rentabilité", ainsi que leur égoïste intérêt à court terme, sur le plan matériel-terrestre uniquement. Sous le poids karmique de cette effrayante responsabilité spirituelle, ils s'effondreront un jour, à tout jamais, que ce soit dans la matière la plus dense ou bien dans un de ces nombreux plans d'existence de l'ainsi dénommé "Au-Delà", en sombrant dans l'anéantissement d'où jamais leur conscience personnelle ne pourra resurgir. Quant à la politique et aux politiques, quelles que soient leurs velléités et leurs intentions, ils se sont eux-mêmes également prostitués à ce terrible Moloch du matérialisme qui exige tant de sacrifices, notamment des sacrifices humains, à ce veau d'or des valeurs périssables, ils ne sont plus désormais que les instruments dociles d'enjeux financiers, économiques particuliers qui les dépassent, les dominent, les subjuguent, les écrasent, les instrumentalisent et les asservissent complètement, au détriment des véritables enjeux planétaires, environnementaux, vitaux, humains et spirituels. Tous, quelle que soit leur bonne ou mauvaise volonté, impuissants, pris au piège d'un système qui ne permet plus autre chose, qui n'offre plus aucune autre issue. Et, quand on voit l'immaturité, la bêtise et l'obstination, la violente auto-constriction et auto-restriction de certains de ces individus, leur autoritarisme, il devient évident que ce n'est que par la force, par la puissance absolue d'une Contrainte Supérieure, que cette tyrannie, cette abjecte dictature pourra prendre fin. Seulement par la force du glaive s'abattant sans merci sur leur échine sera-t-il possible de les mettre enfin à genoux, pour le bien commun de tous, et de mettre ainsi un terme à leur despotisme stupide et puérile, tragique et mortifère.
Comment cela se réalisera sur le plan spirituel, par la simple montée des énergies, augmentation du niveau vibratoire de la planète, provoquant dénouement sur dénouement, dans le fil des causes à conséquences, et comment cela se traduira ensuite parmi les êtres humains, en terme de conflits, voire de combat franc et ouvert, entre deux conceptions fondamentalement différentes du monde et de l'humanité, de la vie sur Terre, l'une viable, l'autre non, eh bien, cela reste à voir, on ne peut que le pressentir et l'imaginer, l'appréhender ou l'attendre, le craindre ou l'espérer, mais la pression est bien là, telle une épée de Damoclès, au-dessus de toutes les têtes, tel un orage d'été qui se condense et s'assombrit toujours plus, jusqu'à ce qu'un premier éclair de lumière, de vérité et de lucidité vienne illuminer l'espace, éclairer les consciences, et commencer à faire s'écrouler tout ce laborieux édifice péniblement érigé par la bêtise et l'incroyable restriction des êtres soi-disant "humains" de la Terre, en frappant à la base même ce si fier et si impressionnant en apparence colosse aux pieds d'argile du matérialisme et de l'intellect humain.
Alors, seulement, pourra débuter l'âge de la véritable et authentique "humanité"!
La Danse de la Présence
"Ô Suprême Clarté! Ô Divine Lumière! Ô Toi, Indicible, Qui emporte tout mon être! Source Ineffable de tout ce qui est, Un, Origine du Tout, de tout, Vie, Source de toute vie, Vive-Essence!
A travers le monde entier et tout ce qui l'agite, et tout ce qui m'agite aussi, c'est après Toi seul que languit mon coeur!
Notre existence tout entière, nous ne la passons, tout en avançant pourtant inlassablement, qu'à faire du sur-place devant Ton éternel Mystère.
Nous ne faisons que graviter et tourner et tourner encore autour de ce centre, danser autour de cet espace immensément vide et plein de vie en nous, au coeur de notre être,
un espace vierge, pur et immaculé, quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne à l'extérieur, dans toutes les strates, dimensions, espaces et temps intermédiaires,
un sanctuaire inviolable que rien ne peut envahir, que rien ne peut venir coloniser ou souiller, où toutes ces cogitations et émotions, tous ces soucis et fardeaux ne font que se dissoudre et s'évaporer, se disperser au loin, emportés par le Souffle de l'Esprit,
un espace sacré que rien ne peut venir perturber ni profaner, où seul règne le Silence qui laisse seulement pressentir, au fond de nous, la Présence, Ta Présence,
un lieu saint de pure contemplation et vénération, un temple d'adoration inondé par l'immense clarté qui afflue et abonde, l'indicible éclat de la Lumière Divine, Qu'à l'instar de la Lune vis-à-vis du Soleil, nous ne faisons que refléter.
Ô Indicible, je T'aime!
A travers un interstice aussi ténu que le chas d'une aiguille s'exhale en moi Ta Volonté, telle une vibrante colonne de lumière blanche et silencieuse, à laquelle je veux adosser mon être tout entier, mon existence tout entière.
Laisse pleuvoir sur moi, au milieu du chaos, de la détresse, de la nuit noire, de toutes les nuits, l'espérance et la bravoure, la consolation et l'amour, la joie et la félicité, le contentement ultime qui fait battre et gonfler mon coeur à chaque instant!"
Krishna
as Alexandre Emmanuel
L'Anthropo-Scène
Beaucoup de philosophes et de théologiens dans l'histoire n'ont eu de cesse de déplorer l'imperfection du monde et de l'humanité, et de chercher à comprendre la nature fondamentale du "Mal" en l'être humain, au coeur de l'humanité elle-même, à trouver une réponse à la question cruciale du "Mal" et de la souffrance dans l'existence humaine, une origine métaphysique au "Mal", une justification ou au moins une raison à son existence, tout en conciliant le constat objectif de l'existence de ce "Mal" et le postulat de l'existence transcendante du Dieu Créateur et d'une origine fondamentalement spirituelle de l'être humain, en cherchant à donner un sens, aussi alambiqué soit-il, à tout cela. Il est pathétique de constater qu'à cette occasion beaucoup ne cherchent malheureusement, finalement, qu'à se dédouaner, qu'à se dégager de toute forme de responsabilité; on met trop vite le paramètre du "libre-arbitre" humain de côté, car, en effet, le choix est toujours libre et l'être humain est toujours libre, à partir du donné qu'il s'est formé à lui-même, de faire un choix véritablement libre en son for intérieur, encore faut-il qu'il puisse y accéder, et c'est là que réside tout le problème. Car il n'y a de volonté libre que dans son for intérieur, mais certainement pas dans son intellect, son mental, fruit de l'activité du cerveau assujetti lui-même à une multitude de facteurs extérieurs et de paramètres physiques purement matériels-terrestres. Il ressort de cela que, oui, le libre-arbitre, en tant que "libre volonté", existe bel et bien réellement, mais à condition d'être au clair sur ce que recouvre ici le terme de "volonté", sur le fait que ce mot ne désigne pas ici cette violente disposition unilatérale et bornée du mental, mais ce qui repose à un niveau beaucoup plus subtil et intime de l'être en soi, dans le véritable for intérieur de l'être humain, dans son esprit, son noyau spirituel vivant, la source de sa conscience et de ses ressentis intérieurs. C'est ce que j'explique bien plus précisément dans mon livre.
Or, donc, oui, ce monde est imparfait, et l'humanité qui l'habite est bien évidemment aussi elle-même très imparfaite, comme tout un chacun pourra librement le constater encore aujourd'hui. Le tort de beaucoup d'individus pourtant jugés par leurs propres congénères comme "intelligents", c'est d'avoir cru ou de croire encore aux fables dont les religions ont bercé leur ego et leur vanité, leur ridicule auto-suffisance et leur incroyable présomption, en leur affirmant que l'être humain avait été créé directement par Dieu Lui-même (Qu'on se représente d'ailleurs bien trop souvent malheureusement comme ce mythique Vieillard barbu sur Son trône, solidement campé dans les cieux sur Son nuage, les pieds nus et le corps drapé dans une toge blanche à l'antique, une lourde couronne sur la tête et un sceptre à la main, sous une forme humaine, donc, également capable d'arbitraire), soi-disant comme couronnement de la Création matérielle, placé au centre de celle-ci, destiné à la dominer et à la régenter, ainsi que, par conséquent, aussi, le monde, l'univers, comme la création directe du Créateur Lui-même. Or, cela est faux!
Pour mieux comprendre bien des processus qui passent inaperçus auprès de la sagacité purement humaine et apporter de réelles réponses à bien des intérieurement taraudantes questions existentielles et métaphysiques, il faut d'abord bien planter le décor, au préalable, de "l'Anthropo-Scène", c'est-à-dire du théâtre dans lequel se déroule toute l'existence humaine.
"Un Semeur s'en alla semer…" Cette image se dresse au-dessus du Cosmos. Ainsi, de la main du Grand Esprit Créateur, le Divin Logos, l'Intelligence Universelle, jaillissent les étincelles de vie de la semence spirituelle, constituée par les germes inconscients des esprits humains. A l'instar de la graine, dont tout le développement mystérieux se fait dans la terre, soumise à toutes sortes d'intempéries, dont le rôle est de la fortifier pour qu'elle fasse à un moment donné sauter la gangue de son écorce et qu'elle déploie son potentiel vers la lumière du soleil, de même les germes d'esprits humains sont plongés dans la grande œuvre de la Matérialité pour y poursuivre leur évolution. Or, cette Matérialité, qui englobe de nombreux plans et bien des mondes, n'est pas une création directe, mais seulement une création postérieure, ultérieure, une post-formation, dans le cours logique des événements cosmiques du haut vers le bas, depuis l'Origine, jusqu'ici, dans la Matérialité la plus dense. De même, l'être humain n'étant à la base qu'un germe d'esprit inconscient, portant certes en lui un incroyable et très riche potentiel, il n'en demeure pas moins qu'une créature d'évolution, en perpétuel changement, fondamentalement imparfaite, destinée à évoluer et évoluer sans cesse, au fil de ses expériences vécues, en prenant conscience d'elle-même et de ses interactions avec le grand Tout et tout le Vivant, à déployer et épanouir toujours plus, et indéfiniment, son potentiel, mais sans que jamais une fin parfaite et absolue ne vienne clore cette évolution. Dans ce cadre, le choix de l'orientation de sa volonté intérieure lui est toujours laissé, mais il ne peut compter sans les irrémédiables conséquences de son activité dans le monde, l'univers, activité à laquelle il demeure lié, sous toutes ses formes, et qu'il doit ensuite assumer, dont il doit prendre la pleine et entière responsabilité, en tant que créature pleinement consciente. - C'est cela croquer le fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal... - Ainsi, beaucoup de ces décisions ténues et imperceptibles, parfois inconscientes, constituent certes la base du vêtement que l'infatigable métier à tisser de la Création va former pour lui, sous l'égide des inamovibles et parfaites lois de la Création, et sous la contrainte desquelles sa libre volonté se retrouve parfois, et bien souvent, ensuite asservie, mais il n'est rien à quoi il n'ait pas donné lui-même un motif, une raison, en fournissant lui-même le fil.
Telle est "l'Anthropo-Scène", le cadre du théâtre dans lequel se déroulent toutes les existences humaines en ce bas-monde et dans lequel l'être humain évolue au sein de sa propre vision du monde, de ses propres représentations de la réalité, au milieu des formations auxquelles il donne vie, et dans lequel, donc, il ne se fait finalement bien souvent son propre cinéma qu'à lui-même! Une fois qu'on a compris cela, bien des choses qui en découlent naturellement et très logiquement deviennent beaucoup plus facilement compréhensibles… - Mais ce n'est là qu'un aperçu de ce que je développe avec bien plus de précision dans mon livre!... ;) -
Conscience et Intelligence
Je suis toujours quelque peu consterné et affligé quand je discerne des éloges dans les propos de mes contemporains lorsqu'ils parlent de certaines personnes qui ont fait de brillantes études, dans des établissements scolaires, classes préparatoires ou grandes écoles prestigieux, ont obtenu brillamment de nombreux diplômes, sont agrégés ou docteurs, etc. Qu'on puisse se méprendre ainsi sur la nature véritable de l'intelligence, sur ce qu'est la véritable intelligence, est pour moi incompréhensible, surtout de la part de gens soi-disant "intelligents", justement, à moins d'être tout simplement aveugle ou incroyablement borné. Moi aussi j'ai fait des études, et mon expérience me dit que, pour faire des études et obtenir des diplômes, voire passer des concours, finalement, point n'est besoin d'être vraiment très "intelligent", il suffit de savoir ingurgiter des connaissances et de les régurgiter ensuite de façon appropriée et élégante, car, ce qu'on y fait dans tous ces endroits, c'est surtout du "bachotage", du gavage intellectuel, voire du matraquage psychologique et du lavage de cerveau, un peu comme dans les dérives religieuses et sectaires. Ces gens prétendument intelligents se rendent-ils compte qu'ils se font bourrer le crâne par une façon de considérer les choses unilatérale et partiale, incroyablement conditionnée, restreinte et bornée, qu'ils n'en ressortent finalement que d'autant plus conditionnés, qu'ils sont ainsi aussi mieux adaptés au monde conditionné dans lequel nous vivons?... On pourvoit tout simplement aussi de cette manière au renouvellement et à l'entretien d'une élite dominante, purement "intellectuelle", fonctionnant cérébralement de la même façon, ayant les mêmes références, critères de jugement, valeurs, reproduisant les mêmes schémas et comportements, permettant l'auto-entretien d'un système pas vraiment "humain", pour lequel, seuls, ils sont véritablement adaptés, sans jamais qu'on puisse s'apercevoir qu'il est possible d'envisager les choses autrement, voire même que... la Vérité est ailleurs!!!... ;) Même leur soi-disant "esprit critique", ils ne l'exercent que dans le cadre nettement déterminé et balisé de leurs conditionnements inconscients. En cela, les gens véritablement intelligents sont toujours, en tout cas, au départ, mis à l'index de cette bonne société très "académique", voire fustigés et combattus, comme le seraient, dans une meute de hyènes, ceux qui menacent, par leur pensée trop novatrice, l'intégrité et la stabilité de la meute; le changement pourrait en effet être dangereux pour le groupe. Personnellement, je connais des personnes qui, certes, du point de vue terrestre, selon la majorité de leurs congénères, sont très "intelligentes", bardées de diplômes et de décorations en tous genres, un peu comme ces médailles en chocolat qu'on fait miroiter aux enfants, distinctions purement terrestres sans aucune valeur véritable du point de vue spirituel-éternel, mais qui ne sont pas, à vrai dire, très "intelligentes", voire même qui sont carrément bornées et stupides.
Or, donc, qu'est-ce que l' "intelligence", véritablement? Eh bien, oui, il y a les capacités intellectuelles d'apprentissage, d'analyse, de compréhension, de synthèse, de restitution, mais elles sont bien souvent basées aussi sur de simples facultés opératives mécaniques d'intégration et de reproduction, de réitération de schémas agissants et efficients. Mais l'intelligence se résume-t-elle à cela? A ce titre, Hitler aussi était très intelligent. Certains psychopathes, serial killers, dictateurs, tyrans et despotes en tous genres le sont aussi, indubitablement. Comme, d'ailleurs, beaucoup de gens qui les suiv(ir)ent. Mais alors, qu'est-ce qui fait, finalement, qu'on les trouve si bêtes, après coup, tous ces "intellectuels", par exemple, qui ne virent pas ce qui était en train de se passer sous leurs propres yeux, dans leur propre pays, avec la montée du nazisme? Eh bien, c'est bien la preuve que, malgré toute leur "intelligence", leur savoir, leur culture, leurs connaissances, ils étaient finalement très bêtes, stupides et bornés, pour manquer à ce point de discernement, être incapables de voir la réalité en face, de discerner avec acuité le vrai du faux, le juste du non-juste, le bien du mal. Et si un quelconque Hitler devait d'ailleurs resurgir aujourd'hui, eh bien, je suis bien désolé de le dire, je le regrette, mais au regard du comportement de la majorité des gens, même de ceux qui sont très "intelligents", et pour le moins "cultivés", il me semble évident que la même chose exactement pourrait se reproduire, avec le même empressement qu'on mit notamment en France à "collaborer", avec, au premier rang, des institutions et administrations comme l'éducation nationale, par exemple. Tout simplement parce qu'on ne voit pas ce qui se passe, parce qu'on ne veut pas voir ce qui se passe, car, pour cela, encore faudrait-il un minimum de discernement véritable, oui, de "conscience"… Donc, l' "intelligence intellectuelle" ne fait pas tout, elle n'est qu'un outil, tout dépend ensuite de la façon dont on s'en sert, pour le "bien" ou pour le "mal", ce qui dépend du "cœur", de la "sensibilité", de la faculté d'empathie envers le vivant au sens large, donc de ce qui fait finalement la conscience spirituelle d'un être humain. Et puis, on sait bien maintenant aujourd'hui qu'il y a aussi l'intelligence émotionnelle, artistique, pratique, relationnelle, sociale…, tout simplement l'intelligence "humaine" au sens large, l'intelligence de la vie!
L'intelligence véritable, ce n'est donc pas l'activité de l'intellect, de la raison, du penser, qui ne sont à leur tour que le fruit de l'activité du cerveau, appartenant au corps physique terrestre, faisant partie de la matière la plus dense, incapable donc de saisir, par essence même, tout ce qui pourrait bien se trouver en dehors de ce domaine, tout ce qui échappe à l'emprise terrestre (tout comme la science qui en découle et dont le terrain d'étude n'est que cette matière la plus dense). En outre, n'as-tu jamais entendu des personnes dire de leur voisin psychopathe et serial killer que c'était pourtant quelqu'un de "gentil", de "poli", et ainsi de suite?... C'est bien que leur cerveau, ne se basant que sur les informations extérieures apportées par leurs sens, ne pouvait pas reconnaître en l'autre sa vraie nature humaine, spirituelle, bonne ou mauvaise, parce qu'il y faut un autre moyen de perception, pour discerner ce qui est de même genre, en l'occurrence le spirituel, grâce à la conscience, au ressenti intérieur, qu'on appelle aussi l'intuition.
L'intelligence véritable (du latin "intelligere" = "entendre", "percevoir"), c'est la capacité à "entendre", à "percevoir" la réalité, non pas à travers le filtre déformant et les œillères de l'intellect borné, fruit de l'activité limitée à la matière la plus dense du cerveau, qui ne peut percevoir que la surface des choses, et non leur profondeur, la peau du fruit, et non le noyau, mais grâce à une autre capacité de perception offerte directement par le noyau spirituel vivant de l'être humain, son esprit, source de sa conscience, de ses ressentis intérieurs, de son intuition, bien souvent avertissants sur la véritable nature des choses, personnes ou événements, avant même que l'intellect ne se soit rendu compte de quoi que ce soit.
Pour les êtres humains qui pratiquent assidûment et régulièrement la méditation et qui s'attellent donc à développer leur conscience, tout cela sera évident, car, parvenu à un certain stade, quand on atteint des degrés de conscience particuliers, plus élevés que ceux que la vie en société dans ce monde sollicite chez nous habituellement, on s'aperçoit nettement que les pensées, le penser ne sont qu'une grisaille qui recouvre le monde, la réalité d'un voile trouble, et que, par cette faculté innée qu'est la conscience, de nature purement spirituelle, donc immatérielle et éternelle, on acquiert la capacité d'être en prise directe avec la Réalité Vivante, la Vie Réelle, autrement dit la Vérité. A ce niveau, la vérité, c'est-à-dire le caractère de véracité de quelque chose, ne s'étaye plus par des théories, raisonnements, démonstrations, argumentations, ne se démontre pas, ne se prouve pas, à l'instar de la logique de la science humaine, purement matérielle-terrestre, mais se vit d'expérience, se réalise dans la présence comme une évidence: c'est la logique de la sapience, de la sagesse, par la contemplation intérieure, dans l'être. C'est là une faculté supérieure de relation avec le Tout, avec tout le grand Vivant, qui demeure malheureusement peu connue et expérimentée, plutôt occultée, exercée seulement par certains êtres humains plus évolués spirituellement et méditants avancés, quelle que soit d'ailleurs leur confession, leurs croyances - ce qui relève encore d'un tout autre domaine -, tout cela à cause de la médiocrité du développement spirituel de l'humanité, voire carrément de son engourdissement spirituel, parce que, dans sa paresse d'esprit, pour l'essentiel, elle n'a pas développé le talent qu'elle portait potentiellement en elle-même dès l'origine.
Ainsi y a-t-il des choses pour lesquelles il n'est absolument pas possible de convaincre les autres, en argumentant, en démontrant, en prouvant, en convaincant, il n'est, pour ces choses profondément et purement spirituelles, qui échappent à l'emprise terrestre, au domaine de la matière la plus dense comme de la science, et donc de l'intellect, de la raison pure, du mental, absolument pas possible de faire autrement que de les percevoir, de tout simplement parvenir à être en leur présence, de les réaliser, d'en prendre conscience, comme une évidence, et ainsi de les admettre, de les accueillir et de les intégrer, de les "comprendre" au sens étymologique, c'est-à-dire de les "prendre avec" soi. Il n'est possible ensuite que d'en témoigner auprès des autres, à partir de son degré d'évolution spirituelle, de son niveau de conscience; à eux ensuite de voir comment cela sonne et résonne pour eux, en eux, ce qu'ils ressentent par rapport à cela en leur for intérieur, dans le siège le plus intime de leur conscience, afin d'en faire éventuellement l'expérimentation et de l'intégrer, de l'assimiler par la suite, infléchissant ainsi leurs orientations, choix, décisions, actions.
Par conséquent, de la même façon, en quelque sorte, que "science sans conscience n'est que ruine de l'âme", comme le disait Rabelais, il ne peut y avoir d' "intelligence" véritable à proprement parler, au-delà des simples capacités intellectuelles de compréhension dans la matière la plus dense, sans véritable "conscience", conscience elle-même de nature purement spirituelle, en dehors de la matière, échappant à ses limitations. Ce n'est donc que par le développement de davantage de "conscience" que l'humanité pourra s'acheminer enfin (il serait temps!) vers l'authentique "intelligence" du monde et du cosmos.
- Raison pour laquelle, moi aussi, dans mon livre, je prends le parti de témoigner tout simplement de la vision du monde qui est la mienne, en m'adressant avec le cœur à un ami idéal qui serait à même de tout recevoir, de tout accueillir, de tout comprendre, afin de livrer ainsi sans retenue ce qui fait mon plus précieux, en espérant sincèrement que cela contribue à et féconde celui de l'autre… ;) -
Religions
Quel foin ne fait-on pas, aujourd'hui encore, voire aujourd'hui plus que jamais, avec les religions!!! Cela devient même maintenant, n'ayons pas peur de le dire - tu verras qu'avec moi, il faut avoir les yeux bien accrochés en face des trous, car je ne considère toujours froidement que la réalité objective des faits, sans ambages, sans égard pour la pruderie et les tergiversations avec lesquelles bien des êtres humains n'osent pas affronter la simple réalité des choses… -, cela devient donc aujourd'hui quasiment un problème de société, qui empêche un vivre ensemble harmonieux, voire encombre et obstrue carrément les voies de la vie démocratique. Pour progresser réellement, c'est sans concession pour les sensibleries religieuses diverses et variées qu'il faut affronter, dire, poser et tenter de résoudre le problème. Et il ressort aussi des faits objectifs que c'est avant tout aux religions elles-mêmes, portant une responsabilité spirituelle en la matière, de faire le ménage dans leurs dogmes, croyances, conceptions, comme dans leurs pratiques, pour revenir à l'authentique spiritualité pure du message, de l'enseignement d'origine, dont elles se réclament parfois bien vainement et très hypocritement. Quant aux adeptes, il est bien connu que les royalistes veulent être plus royalistes que le roi lui-même; de même les adeptes des diverses religions veulent parfois être plus "religieux" (c'est-à-dire en fait fondamentalistes, intégristes et fanatiques) que les religieux eux-mêmes (dont certains font preuve de beaucoup plus de bienveillance, de nuance et de sagesse, parce qu'à n'avoir que ça à se mettre sous la dent, du fait de leur choix de vie exclusif, ils savent bien plus que les autres ce qu'est le vide, et connaissent davantage les affres du doute, agissant sainement et de façon salvatrice comme un rasoir d'Ockham vis-à-vis de tout le superflu, permettant ainsi, dans la profondeur, de rejoindre l'essentiel...). Ne parlons même pas de l'aspect institutionnel: chaque regroupement religieux (comme chaque regroupement humain en général) qui s'organise, se structure, dans la matière, dans la société, devient au final une entité à part entière qui, par l'intermédiaire de ses membres, fera tout ensuite pour survivre, pour se défendre, entretenir son existence et subsister, quoi qu'il arrive, coûte que coûte, au détriment de ses propres membres s'il le faut. - La logique qui préside à ce phénomène est exactement la même que celle des "égrégores" dans l'Au-Delà, ou, plus loin encore, des "âmes-groupes" dans le règne animal… -
Mais commençons tout d'abord par définir ce qu'est une "religion". Le mot lui-même peut provenir, en latin, soit de "relegere" = "relire", soit de "religare" = "relier". En effet, une religion, c'est avant tout un système de pensées, de croyances, assorti de tout un tas de pratiques, qui vise à relire le réel, à lui donner un sens, en en faisant une certaine lecture, une certaine interprétation, en offrant une certaine vision du monde, et qui s'efforce ensuite, à partir de là, non seulement de relier les êtres humains entre eux, autour de ces convictions et pratiques communes, mais aussi de les relier à autre chose d'immatériel, de spirituel, d'éternel, voire de divin, de sacré, à des intelligences et puissances supérieures, voire à une Seule et Unique Entité Absolue, en en espérant quelque bénéfice de nature matérielle ou spirituelle, qu'il s'agisse ensuite de quelconques esprits surnaturels, de la Nature ou humains, de défunts, dans l'ainsi dénommé "Au-Delà", ou bien de divinités multiples, de forces supérieures naturelles ou cosmiques, comme les anges, aussi, par exemple, ou bien encore, finalement, de Dieu Lui-même, en tant que Créateur Suprême, Puissance Ultime, Un, Origine du Tout, Source de toute bénédiction et de toute grâce.
Or, donc, nous avons surtout, sur le devant de la scène, de l' "anthropo-scène" du théâtre de l'existence humaine sur cette Terre, les trois religions monothéistes abrahamiques du Livre: le judaïsme, le christianisme et l'islam, elles-mêmes donnant lieu à de nombreux schismes et courants divers et variés (sunnisme, chiisme, soufisme, ... ; catholicisme, orthodoxie, protestantisme, évangélisme, ... ; etc.). Mais nous avons aussi, en Orient surtout, bien évidemment, les religions asiatiques et indiennes: le bouddhisme, essentiellement (se scindant lui-même en trois courants principaux: le bouddhisme "Theravada" des Anciens, dit du "Petit Véhicule", le bouddhisme "Mahayana", dit du "Grand Véhicule", et le bouddhisme "Vajrayana", dit du "Véhicule de Diamant", ou bouddhisme tibétain), mais aussi le taoïsme et l'hindouisme, etc. Sans compter nombre de religions minoritaires, parfois formées à partir de syncrétismes entre deux autres courants. Bref!
Cependant, c'est de l'Unique seul que dérive la multiplicité qui prend forme dans le Cosmos, au service du développement et de l'évolution de tous les êtres humains, correspondant ainsi aux différentes tranches d'évolution par lesquelles leurs germes spirituels doivent pérégriner. Il est donc impératif à chaque fois, à tout instant, de rechercher ce qui est véritablement fondamental et qui relie chaque forme particulière, dans la multiplicité, par son fond essentiel, à l'Unique dont elle découle, ainsi qu'à toutes les autres facettes de l'Unique dans la multiplicité. Cela revient à bien saisir ce qui relie chaque feuille à l'arbre, lui apportant sa sève et sa substance, afin de pouvoir concevoir et envisager le Tout (l'arbre, ses racines, son tronc, ses branches, ses multiples feuilles), sans rester focaliser obstinément sur le détail particulier. C'est comme de reconstituer un puzzle, en remettant chaque pièce à sa place d'après une image de l'ensemble. A rester obstinément et aveuglément focalisé sur un détail quelconque, on perd la connexion avec l'ensemble, et ainsi la relation avec le grand Tout, le grand Vivant, le Tout-Réel, autrement dit la Réalité et la Vérité, et cela dégénère uniquement en fanatisme et en erreur, comme on le voit fleurir un peu partout aujourd'hui de façon extrêmement importune et dommageable, tant pour le vivre ensemble que pour la vraie vie démocratique. (Et c'est peut-être aussi pour ça qu'on dit que... "le diable est dans les détails"... C'est le problème de l'intellect par rapport à l'intuition...)
Mais pour envisager les choses avec autant de clarté, il faut avoir et garder à l'esprit le fait que toutes les religions furent jadis vraiment voulues par la Lumière. Chacun des initiateurs des différentes religions était bien un envoyé ou messager de la Lumière et de la Vérité, un "apporteur-de-vérité", un médiateur de la Sagesse, ou encore un "avatar" de l'Esprit Universel, d'une certaine manière, selon les conceptions, apportant à chaque fois une part de la Vérité, part exactement adaptée au niveau d'évolution spirituelle du peuple concerné, mais aussi incarnée dans une époque, un contexte socio-culturel, politique et économique. Comme le formule très bien Shri Aurobindo dans son introduction à la Bhagavad-Gita, il y a donc à chaque fois, pour chaque religion, comme pour chaque "Livre", "Ecriture" ou "Texte" "Sacrés", une part purement spirituelle, éternelle, universelle, et une part terrestre, incarnée dans la matière, dans l'époque, assujettie au contexte, constituant un filtre, autour du noyau véritable, notamment par le vocabulaire employé, les notions utilisées et tout un tas de pratiques à portée limitée.
Qu'est-ce qui fait donc que les êtres humains en général ne le reconnaissent pas? Ne le voient pas? Ne parviennent pas à faire la distinction entre le noyau de spiritualité pure (qui est, par nature, universel et profondément humaniste, et donc valable en tout temps et en tout lieu, pour chaque être humain qui peut ainsi s'en nourrir comme son bien propre et s'en servir comme d'un outil pour avancer et progresser sur son chemin d'évolution), et la gangue, qui l'enserre, de toutes les scories de nature purement humaine matérielle-terrestre, valables seulement pour un temps et une époque, en rapport avec le contexte socio-culturel, politique et économique de l'époque, et qui n'ont absolument aucune valeur réelle à long terme spirituellement?... Pourquoi, a fortiori à l'heure actuelle, avec cette montée écumante de la violente vermine, de ces replis communautaristes, avec ces poussées extrêmement dangereuses de fondamentalisme, fanatisme et intégrisme (un peu comme une éruption de furoncles... ;) ), s'accrochent-ils aussi convulsivement et agressivement à tout l'extérieur sans aucune vraie valeur d'éternité, au risque de rentrer ainsi constamment en conflit avec les autres, avec leurs congénères, et les sociétés dans lesquels ils évoluent, plutôt qu'à tout l'intérieur, qui, seul, porte une valeur de vérité et d'éternité, et qui, au contraire, leur permettrait de se relier à tout un chacun, du fait de ces valeurs profondément humanistes et universelles qui en découlent très naturellement?... Eh bien, tout simplement, comme je l'expliquais déjà précédemment, parce que la majeure partie des êtres humains sur cette planète n'a pas encore atteint l'authentique humanité, mais demeure sous l'emprise de son animalité, voire de sa bestialité, et que, comme ils ne peuvent ainsi, grâce à une vraie conscience spirituelle éveillée, reconnaître et avoir accès au fond, aux vraies valeurs spirituelles, il ne leur reste que la forme, tout l'extérieur, tout ce qui relève des simples apparences extérieures, au travers des pratiques, salamalecs, règles, rites et rituels, auxquels ils finissent par attacher davantage de valeur, parce que, aussi, outre le fait qu'ils sont incapables de considérer autre chose, cela leur est également tout simplement plus facile, du fait de la paresse de leur esprit pas encore parvenu à l'éveil, car, oui, il est bien plus facile de suivre, de respecter et d'appliquer scrupuleusement et bêtement tout un vaste fatras de règles purement dogmatiques, matérielles-terrestres, extérieures, à l'instar des TOC dont je parlais (pour Freud, à raison dans ce cas, la religion, synonyme de superstition, se résume à ça!...), plutôt que de faire le moindre petit effort véritable sur le plan spirituel intérieur. De même, il est beaucoup plus facile de scinder le monde entier, l'humanité tout entière, en gentils d'un côté et en méchants mécréants impies infidèles de l'autre, de distinguer, seulement d'après l'extérieur, les actes bons, justes, saints, de ceux qui sont mauvais, non-justes, impies, en ne se basant exclusivement que sur des critères extérieurs qui séparent, plutôt qu'en composant avec l'extrême complexité d'un monde en nuances de gris, de la vie humaine sur Terre qui se laisse rarement, dans ses vicissitudes, juger d'après les simples apparences ainsi que sur les actes extérieurs, plutôt également que de se relier au fond, dans la nappe phréatique de notre humanité commune, sur le plan spirituel, qui, seul, peut véritablement relier et unir. Mais cela est tellement plus simple, ça évite de se casser la tête, en essayant de faire preuve d'analyse, de sens critique et de réflexion, en tentant de prendre en compte les innombrables facteurs qui rentrent en jeu, et, surtout, cela leur évite de se mouvoir spirituellement, de faire appel à l'esprit qui est en eux et de le mobiliser, de le bouger un peu, pour qu'il puisse s'activer, au travers de la conscience et de l'intuition, afin de percevoir les choses à un autre niveau. Tels des animaux de meute, cela les rassure de n'avoir qu'à se soumettre et à obéir aveuglément!
C'est là la position que j'essaye de défendre dans mon livre et qui est, certes, difficile à tenir parfois, du fait des extrêmes entre lesquels les êtres humains, aujourd'hui plus que jamais, semble-t-il, ont du mal à se situer et à trouver un juste milieu: entre, d'une part, le fait de reconnaître les valeurs profondément spirituelles, humanistes et universelles à la base de toutes les religions, qui sont pourtant bien nécessaires au nourrissement spirituel intérieur de chaque être humain, qui n'est pas un simple assemblage d'organes, de molécules et d'atomes, à l'encontre de l'athéisme et du matérialisme sans âme, désormais désincarné et moribond, de la société, et, d'autre part, cette effrayante auto-restriction et auto-constriction psychorigide, convulsive et maladive, autour de paramètres purement humains matériels-terrestres, de facteurs purement extérieurs, avec ce relent plus que nauséabond de fondamentalisme, de fanatisme religieux, voire d'intégrisme sectaire, quelle que soit d'ailleurs la religion en question.
De toute façon, à l'avenir - il n'y a pas à tortiller du cul cent sept mille ans autour de cette question (manifestation encore de mon franc parler... ;) ) -, soit les religions, avec leurs représentants et leurs adeptes, procèdent à un grand nettoyage de printemps dans leurs dogmes, systèmes de pensées et de croyances, ainsi que dans tout le bazar de leurs salamalecs, pratiques diverses et variées, rites et rituels, règles purement extérieures, afin de parvenir à une certaine épure, à même de leur permettre de se re-concentrer ainsi sur le noyau de spiritualité pure du message, de l'enseignement d'origine, délivré par un authentique messager de la Sagesse, "apporteur-de-vérité", soit il vaudrait mieux, comme dans la chanson de Lennon, qu'il n'y ait plus de religions, après avoir passé la vermine vindicative, malveillante et malfaisante au lance-flamme afin de s'en débarrasser, avant que la mauvaise herbe n'ait envahi tout le jardin et ne menace de faire crever les plants demeurés sains, autrement dit encore après avoir expulsé le ver du fruit, avant que la pourriture ne se répande partout et ne s'attaque à ce qui peut encore être sauvé de l'aberration et de la perdition. Mais cela, bien entendu, ne nous appartient pas, fort heureusement, n'appartient à l'arbitraire d'aucun être humain sur cette Terre; cela ne repose en effet qu'entre les mains du Jardinier, le Maître du Jardin... ;)
Mes paroles ne sont dures que pour les faibles qui demeurent obstinément aveugles face à la réalité objective des faits et ne veulent pas faire face au problème, mettre les mains dans le cambouis, pour tenter de le résoudre, comme c'est bien souvent le cas aussi au sein des différentes hiérarchies dans le monde professionnel ou bien encore en politique. En tout cas, ça coince déjà. Il y a forcément un moment, avec la montée de l'intolérance et des différentes haines, quelles qu'elles soient (xénophobie, racisme, antisémitisme, islamophobie, misogynie, homophobie, etc.), où cela dégénérera en plus que de simples voies de fait ou altercations entre groupes d'individus, voire carrément en conflits civils. Pour cela, dans cette perspective uniquement, il est clair, que, oui, malheureusement, là encore au risque de choquer, les animaux ont besoin de limites, de barrières et d'être cadrés… ;)
Moralité
Je suis profondément affligé, attristé et meurtri dans ma chair et dans mon cœur d'être humain, lorsque je vois mes congénères se taper dessus, au sens figuré comme parfois carrément au sens propre, se montrer agressifs et violents les uns envers les autres, pour des broutilles extérieures purement matérielles-terrestres qui n'en valent absolument pas la peine, au regard surtout des exigences d'évolution spirituelle et de développement de la conscience qui constituent la seule et unique condition d'existence des êtres humains sur Terre. Cela me fait mal quand je vois ces poussées et ces montées écumantes d'intolérance et de haine, qui, se basant sur un quelconque paramètre purement extérieur, prétendent dénier à certains individus leur humanité, aussi imparfaite soit-elle, et leur droit d'exister, de vivre et d'évoluer sur Terre, comme ils l'entendent. Or, tout un chacun est pourtant bien libre de le faire, y a pleinement droit de façon légitime, aussi imparfait soit-il, car cette Terre n'est qu'une école spirituelle, où l'on est placé avant tout pour apprendre en y faisant des expériences vécues, y compris en commettant des erreurs, car c'est bien ainsi aussi qu'on apprend, toujours à condition, bien sûr, de ne pas se comporter systématiquement et volontairement, sciemment, en chacal vis-à-vis de ses camarades de classe, en animal de meute mal éduqué, malveillant, malfaisant et nuisible, mais de se comporter au contraire en être humain véritable, responsable, au moins un tant soit peu conscient de lui-même et des autres, et ainsi respectueux de ses semblables, ce qui est toujours possible, accessible à tout être humain, digne de ce nom, quel que soit son degré d'évolution et de conscience.
Comment peut-on, par ailleurs, prétendre imposer sa propre vision du monde complètement étriquée, bornée et restreinte, et faire ainsi violence à d'autres, alors qu'ils ne font rien de mal à personne, au nom de valeurs prétendument "morales", empruntées à d'archaïques règles de conduite provenant des religions humaines terrestres des êtres humains de la Terre, tirées elles-mêmes encore de l'interprétation bien partiale et limitée de textes qui n'ont en soi rien d'absolu ni d'irréfutable, puisqu'ils sont largement sujets à caution? Comment peut-on prétendre imposer ensuite ces pseudo-absolus à tous les êtres humains, qui devraient donc ainsi les respecter scrupuleusement et les suivre à la lettre, auxquels ils devraient obéir aveuglément, sous peine d'aller griller en enfer dans le cas contraire? Tout cela est répugnant jusqu'au dégoût. On aurait pu croire que l'humanité, se développant vers davantage de "civilisation", évoluerait en même temps vers davantage de tolérance et de bienveillance, mais non! Et la raison en est bien simple: certes, l'intellect, la raison, la science et la technique ont progressé, mais pas l'esprit, la conscience, la nature profondément humaine en chaque individu, qui ne fait donc qu'engendrer toujours la même chose. Mêmes causes, mêmes effets! Or, l'intellect ne peut faire autrement, de par sa nature intrinsèque, de ne se focaliser uniquement que sur des détails extérieurs, terrestrement visibles, tangibles et palpables, alors que l'intuition, provenant de la conscience spirituelle en l'être humain, est capable, elle, de saisir l'ensemble et le fond, ce qui constitue vraiment l'essentiel et le vivant. Par ailleurs, s'il n'y a pas d'évolution spirituelle intérieure de la conscience des êtres humains, il ne peut y avoir de progrès en matière d' "humanité" véritable et, quelles que soient les progrès de la science et de la technique, les êtres humains se comporteront toujours de la même médiocre manière. Bref! J'ai suffisamment donné d'indices à ce sujet dans mes précédents articles, et je détaille tout cela bien davantage dans mon livre, de A jusqu'à Z, avec tous les tenants et les aboutissants.
Par où donc commencer pour arracher toute cette ivraie? Ce serait un travail sans fin. De même qu'il semble absolument impossible de faire revenir à la raison, la vraie raison, éclairée par la conscience spirituelle, des gens qui sont complètement aveuglés par leur fanatisme, leur intégrisme sectaire, leur agressivité, haine et violence, bouffis d'orgueil spirituel, d'arrogance et de présomption qu'ils sont aussi bien souvent. Là, oui, il faut, comme dans les nombreuses "sectes" humaines, … "laisser les morts enterrer leurs morts"!... (Matthieu 8-22; Luc 9-60)
Commençons par le racisme. Tout d'abord, oui, d'après les scientifiques et biologistes puristes, si j'ai bien compris - bien qu'il soit encore bien souvent utilisé, sans connotation péjorative pour autant -, on ne devrait pas employer le terme de "race" rigoureusement parlant, puisqu'il n'y a en fait qu'une seule "race", une seule "espèce", du point de vue biologique: la race "humaine". Eh oui, tous aussi imparfaits, médiocres et indigents les uns que les autres, tous dans le même bateau, qui prend d'ailleurs l'eau de toutes parts. Il serait peut-être donc enfin temps d'abandonner toutes ces querelles intestines qui ne sont que de puériles enfantillages, pour se préoccuper enfin de l'essentiel et s'atteler à la tâche, parce que, ça, oui, il y a du boulot. Il n'y a donc qu'une seule "race" ou "espèce" humaine à proprement parler, au sein de laquelle se distinguent cependant tout de même des sous-groupes, des sous-ensembles, effectivement différents les uns des autres, dans leur apparence extérieure, d'après de simples critères physiques. C'est une évidence, il n'y a pas à pinailler dessus. Or, chacun de ces sous-groupes, vivant à différents endroits du globe, dispose effectivement, là encore, d'un terreau, d'une histoire, d'un développement, d'une culture, de valeurs différentes, ce qui ne laisse rien présupposer, a priori, de sa valeur intrinsèque sur le plan spirituel-humain. C'est aussi une simple et naturelle manifestation du libre-arbitre humain et de la diversité des genres fondamentaux dans la Nature: à l'être humain s'offre la possibilité, y compris d'une incarnation à l'autre, d'expérimenter différents genres particuliers, afin de mûrir ainsi. Conformément à ce même point de vue, d'ailleurs, il serait parfaitement dérisoire de confondre, là encore, l'extérieur avec l'intérieur, le manteau de chair et de sang emprunté seulement pour le temps d'une incarnation terrestre et l'âme humaine qui l'habite, qui y est incarnée. Selon toute vraisemblance, il est en outre fort probable que certains racistes aient pu par le passé ou puissent encore à l'avenir s'incarner dans des corps "noirs", par exemple. - Ce qui doit être assez comique, d'un point de vue cosmique, il faut bien l'avouer!... ;) - (De même, aussi, au risque d'anticiper sur mon paragraphe suivant, puisque j'en parle ici, il y a fort à parier que certains des plus virulents antisémites furent jadis des juifs, dans une ou plusieurs incarnations. Ce qui montre bien à quel point ils sont ridicules. Ce serait drôle, si cela n'était pas aussi tragique du fait des manifestations auxquelles cela peut donner lieu…) Et, oui, selon les époques, certains groupes d'individus, comme certains peuples, étaient plus ou moins évolués, les uns par rapport aux autres, en terme de développement spirituel, humain, culturel, politique, social, artistique, scientifique, etc. Seulement, avec le temps, cela change. Par exemple, alors qu'à une certaine époque, grosso modo, en simplifiant, les "blancs" occidentaux vivaient en "France" (ou en tout cas l'équivalent du territoire "français") dans leurs châteaux-forts médiévaux comme des sauvages, macérant dans la crasse et la violence, certains peuples arabes pouvaient se prévaloir d'un développement bien plus raffiné en matière de culture, de philosophie, d'art et de science, de conceptions spirituelles, et ainsi de suite. La grosse différence, à l'heure actuelle, c'est que les êtres humains ont défoncé toutes les frontières, toutes les barrières, ont mélangé les peuples, dont la diversité était jadis voulue, comme celle des fleurs des champs, leurs différences ayant été avant tout conçues comme un facteur d'émulation, offrant une nécessaire diversité dans les possibilités d'expérimentation pour le développement spirituel. Mais, dans le cadre de cette "mondialisation" (qui est aussi une conséquence normale de ce temps particulier de clôture des cycles et de dénouement ultime que nous expérimentons) - qui dégénère malheureusement en "uniformisation", en nivellement par le bas -, il n'y a plus aujourd'hui, finalement, quasiment, qu'un seul peuple humain de la Terre, qui, comme je le disais, est embarqué dans le même bateau, confronté à des défis qui devraient stimuler chacun à rassembler ses forces et à les orienter dans la même direction: la survie! Le racisme est donc une aberration, il n'a pas lieu d'être, ce n'est pas une opinion, encore moins respectable, mais une erreur qu'il devrait être honteux d'oser confesser ou professer, un délit puni à juste titre par la loi. Il ne provient que de la xénophobie naturelle de tout groupe d'individus vis-à-vis des autres groupes, comportement purement animal à la base, reposant uniquement sur la restriction à l'intellect qui, par le cerveau et les sens, ne perçoit que la différence apparente sur la base de critères extérieurs, mais pas, au contraire de la conscience spirituelle intérieure intuitive, la nature intérieure commune partagée du fait de la même origine spirituelle. - Ce processus, qui a tout à fait son explication et sa raison d'être dans l'ordre naturel, il faudra que je le développe et l'explique davantage dans un autre ouvrage, qui ne pourra que suivre ultérieurement, car cela nécessite au préalable le fait d'avoir bien posé et compris certaines notions de base sur la vaste Réalité, l'activité de la Création… -
L'antisémitisme, quant à lui, est tout aussi horrible, évidemment. Voire pire, quand on voit ce qu'Hitler et le nazisme en ont fait: l'odieuse justification d'une extermination systématique et industrialisée de si nombreux êtres HUMAINS! Mais il ne s'agit pas d'instaurer de gradations dans l'horreur. Le côté particulièrement immonde provient du fait d'avoir ainsi, au sein d'un peuple soi-disant évolué, civilisé et cultivé, malgré sa culture, ses connaissances, sa sagesse, instrumentalisé la science et la technique pour détruire de façon aussi froide, intellectuelle, comptable et consciencieusement organisée, tant de personnes, tant d'êtres humains, tant de vies!!!! On peut à cela voir ce que donne la science, sans la supervision et la régence de la conscience spirituelle, l'apogée du développement unilatéral de l'intellect, lorsqu'il n'est pas guidé d'en-haut par la conscience, l'intuition, la "sensibilité" et le "cœur", l'empathie, propres à tout être HUMAIN véritable. Bref! Tout cela est abjecte, et après ce qui s'est passé dans l'histoire, dont plus personne ne doit douter, c'est inconcevable que des êtres humains puissent encore professer de telles idées, si tant est que l'on puisse désigner cela ainsi. Ceci est purement et simplement condamnable et ne devrait en aucun cas avoir droit de cité dans l'espace public, sous peine de la plus dure répression. Quant à l'aspect religieux, certains "chrétiens" - de nom seulement, mais certainement pas de cœur - extrêmement stupides, oui, osent justifier une certaine forme d'antisémitisme, non moins dangereuse, car hypocrite et pernicieuse, insidieuse, par le fait que ce furent en effet des juifs qui assassinèrent le Christ Jésus! Tout en croyant malgré tout, de manière totalement illogique et irrationnelle, que… Jésus est venu sur Terre exclusivement pour mourir sur la croix en sacrifice expiatoire, tel un bouc émissaire, afin de racheter les péchés de tous les êtres humains. (Encore une aberration dont je me charge de façon détaillée dans mon livre!... ;) ) Or, oui, d'une certaine manière, cela n'est pas faux, même si, à proprement parler, les soldats auxquels incombait cette exécution étaient en fait romains. Cependant, Jésus lui-même était juif, par sa mère, ses disciples étaient juifs, beaucoup le suivaient parmi le peuple juif. Le seul critère valable qu'il faut considérer dans ce cas de figure précis, c'est uniquement le fait que les seuls ennemis de Jésus, qui voulaient vraiment sa mort et parvinrent à leur fin par différents biais et subterfuges, n'étaient autres que les représentants religieux de l'époque, qui, comme aujourd'hui, ne sont religieux que de façon "professionnelle", sur le plan terrestre, par intérêt matériel-terrestre, parce que cela leur confère pouvoir et richesse, eux, qui, d'ailleurs, d'une façon générale, à toutes les époques, et sous toutes les formes, dans toutes les religions, se sont toujours opposés d'emblée de façon hostile - et très ironique, il faut bien l'avouer!... ;) - à tout véritable envoyé de Dieu, tout messager de la Sagesse, tout apporteur-de-vérité, parce qu'il menaçait l'ordre établi, leur gagne-pain et leur puissance terrestre. Ce fait objectif est évident, l'histoire en témoigne, et il en irait encore aujourd'hui exactement de la même façon, bien que sous une autre forme, sans doute. Bref! Ce qu'il faut comprendre, surtout, c'est que, malgré tous les progrès de la civilisation des êtres humains de cette Terre, à tous les niveaux, s'il n'y a pas d'éveil véritable de la conscience, siège de l'authentique humanité, si la vie intérieure des êtres humains ne changent pas, il ne peut y avoir fondamentalement de changement en ces choses, car ces âmes, qui vivent uniquement dans ces bas-fonds, se réincarnent et ramènent avec elle les mêmes conceptions, les mêmes attitudes, les mêmes comportements, et les fonctions karmiques ne font que s'auto-entretenir ad libitum. Les formes seules, alors, changent, mais pas le fond. Parce que l'humanité dans son ensemble ne change pas vraiment, mais demeure séparée du fond commun de sa nature profondément spirituelle, qui ferait sinon sa véritable humanité. - Petite anecdote karmique: il est singulier de constater que beaucoup d'allemands antisémites nazis, à l'époque, furent justement juifs dans de précédentes incarnations antérieures, notamment du temps de Moïse et de Jésus... ;) -
Mais la liste est encore longue, des aberrations immorales, y compris justement et surtout parmi les considérations qui se veulent pourtant très "morales", et forcément très "moralisatrices", d'êtres humains particulièrement engoncés dans leur restriction illimitée et leur inextricable bêtise. Et, là encore, ce sont bien les religions qui nous posent problème. Ou plutôt, soyons plus précis et honnêtes, ceux qui, incapables d'accéder au noyau de spiritualité pure de leur religion, et donc à ce qui, seul, est réellement vivant, ne s'en accrochent que d'autant plus convulsivement à tout l'extérieur.
Dans cet ordre d'idée, il y a déjà un gros poids énorme, une terrible malédiction, qui pèse sur l'humanité tout entière, et qui entache toutes les religions et tous les peuples d'une souillure nauséabonde et répugnante: le statut de la femme! J'y consacre un chapitre tout entier dans mon livre, car, à mon sens, jamais encore le ménage n'a été fait suffisamment à fond dans ce domaine, sur ce point précis, afin de reconnaître enfin et d'extirper définitivement la racine de ce mal. Là encore, je me permets d'insister, c'est le despotisme religieux qui en est à l'origine, alors qu'il ne devrait en aucun cas avoir autant d'influence sur nos sociétés modernes, soi-disant républicaines, démocratiques et laïques, et qu'il ne devrait certainement pas non plus avoir droit de cité dans l'espace public, parce que n'y repose qu'un germe insalubre de dissension, de rejet et de haine potentielle. Il n'y a pas à pinailler ni à ergoter là-dessus: nous vivons dans un monde phallocratique, machiste et misogyne, surtout à cause des religions, où la femme est depuis toujours considérée comme la tentatrice impure (parce que les hommes, pour la plupart, sont susceptibles de se comporter en fait comme des bêtes sauvages et ne savent pas maîtriser leur instinct sexuel qui les fouaille quasiment constamment), comme un être inférieur, qui doit s'effacer devant et se soumettre à l'homme, et qui n'a donc pas droit de cité dans l'espace public, où seuls les garçons peuvent se tirer dans les pattes, comme des animaux de compétition, dans leur petit bac à sable, avec leurs jouets en plastique. Elle a toujours été réprimée, muselée, bâillonnée, manipulée, asservie, malmenée, violentée, et ainsi de suite. Et comme, là encore, la vie intérieure de la plupart des êtres humains ne change pas, n'évolue pas, à vrai dire, d'une incarnation à l'autre, les manifestations elles-mêmes restent à peu près les mêmes, revêtant juste des formes adaptées à leur époque. En outre - pour parer aux critiques vides, insipides et dénuées de fondement de la part des creux de la cervelle -, si la femme, à un moment donné de l'histoire, a tant cherché à se masculiniser, à faire l'homme, parfois malheureusement au détriment de sa si précieuse féminité, c'était tout simplement par nécessité, par instinct de survie, elle n'avait pas le choix de faire autrement, afin de reconquérir un minimum vital de pouvoir, de liberté, d'autonomie et d'indépendance, afin de ne pas suffoquer, s'étouffer et se faner complètement, face au despotisme machiste méprisant et méprisable. - Ce qui laisse d'ailleurs seulement pressentir, à peine, le terrible karma dont beaucoup d'hommes se sont chargés!!!... - Mais cela va plus loin: la répression de la femme par l'homme trouve son origine dans et est à l'image de la répression, en chaque être humain, de l'intuition, de la "sensibilité" et du "coeur", par l'intellect, la raison, le mental, donc de l'esprit-conscience par la matière, et ainsi du mode de fonctionnement "girafe" (en langage "CNV" = "Communication Non-Violente"), profondément empathique et coopératif, par le mode "chacal", profondément égoïste et compétitif, du fait que l'humanité n'a pas évolué comme elle l'aurait dû vers sa véritable humanité. - Mais j'en dis suffisamment dans mon livre à ce sujet... ;) -
Passons maintenant à toutes ces questions "morales" qui taraudent tellement surtout les esclaves asservis par les religions mortifères des êtres humains de la Terre, ou, en tout cas, pour être plus conciliant, ce qu'ils en ont fait. Toutes ces questions de genres, de sexualités, d'homophobie, de droit à l'avortement, d'homoparentalité, de GPA, de PMA, d'euthanasie, sont polluées par des considérations religieuses, pseudo-spirituelles, qui ne sont certainement pas animées par les meilleures intentions, la véritable bienveillance envers autrui, le désir de comprendre et d'aider. Que de jugements n'y réside-t-il pas! Que de condamnations aussi! Sur la base de croyances tout à fait caduques. Un acte n'est en soi jamais rien d'autre qu'une coquille vide! Comment peut-on en juger extérieurement sur la base de simples apparences, alors que sa valeur intrinsèque et la façon dont il va agir sur les autres et dans le Cosmos dépendent de son noyau vivant, de ce qui l'anime de l'intérieur, des véritables intentions de son auteur? Comment peut-on être aussi étriqué, borné et stupide?!... Et que de violence est ainsi faite à des êtres humains qui n'ont rien fait de "mal", qui n'ont rien demandé à personne! Et cela de la part, justement, au risque de paraître ainsi parfaitement ridicules et risibles, des fervents défenseurs de la "moralité", ou, en tout cas, d'une certaine moralité conçue très étroitement selon eux. Mais j'en brosse un tableau beaucoup plus détaillé et explicite dans mon livre, c'est même un de mes principaux chevaux de bataille, car cela pourrit la vie publique, les débats démocratiques, la société laïque, comme la vraie vie spirituelle, d'ailleurs, et va en fait à contre-courant exactement de toutes les vraies valeurs spirituelles dont beaucoup prétendent seulement très hypocritement et très extérieurement être les dépositaires, garants et défenseurs.
Au fond de tout cela, il n'y a pourtant qu'une seule et unique chose à considérer et à comprendre enfin très sérieusement, et dont tout le reste découle: l'être humain n'est pas une créature parfaite, et n'a pas même vocation à l'être, il n'est pas un "directement-créé" par Dieu le Créateur, mais seulement un germe d'esprit inconscient "post-évolué", une créature d'évolution, en perpétuel mouvement, médiocre et indigente, qui est plongée dans cette post-formation ultérieure qu'est l'Univers, l'Œuvre de la Matérialité, au cœur du Samsara, le grand cycle des réincarnations, afin d'y atteindre l'Eveil spirituel, l'Eveil de la Conscience, puis d'y mûrir, de s'y déployer, développer, épanouir. Ainsi le monde, l' "anthropo-scène", n'est-il qu'un théâtre, un immense champ d'expérimentation où tout lui est possible, où il peut goûter à tout et faire siennes toutes les expériences vécues qu'il désire. C'est uniquement en cela que réside le but de son existence et que repose la véritable signification de l'allégorie biblique: croquer le fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. La seule condition, évidemment, dans ce cadre, pour cet apprentissage, c'est qu'il ne doit pas nuire aux autres, car sinon, ainsi, il noue des fils karmiques qui le plongeront petit à petit dans le désarroi, en empêchant ainsi en plus les autres de faire tranquillement leurs expériences et d'effectuer ainsi leur apprentissage spirituel. Après, oui, il doit être conscient du fait qu'il n'y a pas que la matière dense visible, que tout ne s'arrête pas avec la mort terrestre, qu'il ne cesse pas d'exister pour autant, mais poursuit son évolution sous une autre forme, et que, en effet, chaque acte dans l'En-deçà a sa répercussion dans l'Au-delà. Il lui faut juste en savoir davantage à ce sujet, pour, conscient des éventuelles conséquences de ses choix et décisions à tous les niveaux, visibles et invisibles, prendre les décisions qui s'imposent selon lui, en essayant de faire au mieux, bien sûr, en tentant de discerner s'il sera capable ou pas d'assumer pleinement ses responsabilités ainsi que toutes les conséquences de ses orientations, choix, décisions, actions. Mais comment voulez-vous qu'il apprenne s'il n'essaye pas, s'il n'expérimente pas? Il n'y a bien que celui qui reste paresseusement assis près du poêle qui ne risque jamais de se brûler. Eh bien, sur le plan spirituel, tous ces gens qui veulent avoir et donner d'eux une image de "moralité", voire de "perfection", lorsque l'outrecuidance, l'arrogance et la présomption ne connaissent plus aucune limite, sont exactement comme celui qui reste assis sans bouger près du poêle, de peur de faire une erreur, de peur de se brûler, comme également ces ascètes hindous qui s'assoient sur une pierre et n'en bougent plus et se font admirer béatement (et bêtement) pour ça. Voilà à quoi ressemble votre "moralité", à vous, les êtres humains de ce caillou cosmique qu'est la Terre, depuis le point de vue spirituel, pour ceux qui sont véritablement éveillés et évolués spirituellement! Et la faute en incombe presque exclusivement aux religions, ou plus précisément à ce que des êtres humains limités dans leur entendement purement intellectuel terrestre en ont fait.
En conclusion, la vraie réalité du point de vue spirituel, du point de vue de la Lumière, c'est que toutes ces hordes moyenâgeuses essentiellement (et l'on pourrait même dire "consubstantiellement") misogynes, homophobes, qui militent si hostilement, quitte à se montrer agressives et violentes envers leurs congénères, contre, pêle-mêle, le droit à l'IVG, le mariage homosexuel, l'homoparentalité, la PMA et la GPA, et qui condamnent le suicide et l'euthanasie, parfois à l'encontre du libre-arbitre des autres, sans aucune bienveillance, compréhension, indulgence, compassion ni nuance, sont en réalité immorales et inhumaines! Elles se dressent pourtant en fervents défenseurs de leur sacro-sainte "famille". Savent-elles seulement qu'il y a statistiquement bien plus de chance de se faire violer au sein de sa propre famille que dans les rues sombres et obscures d'une ville la nuit (sans même parler de certains curés dans les églises!!!... ;) - qu'elles balayent déjà devant leur propre porte avant d'aller faire la "morale" aux autres!!!... -)? Que certains couples hétérosexuels, perdus dans les petites campagnes isolées ou même dans les villes, sont en réalité un véritable désastre, une terrible catastrophe pour leurs enfants, qu'ils bousillent complètement psychologiquement, bien pire encore que ceux qu'on désigne par l'expression de " cas soc' " - qui sont déjà, au demeurant, bien "gratinés"!!... -, alors que certains couples homosexuels sont autrement plus civilisés et évolués, humainement et spirituellement, et donc à même d'apporter le meilleur, sur tous les plans, à des enfants?... Sont-ils seulement capables d'imaginer que certains gays ont une foi plus pure que la leur et sont infiniment plus évolués spirituellement qu'eux ne le seront jamais?... Que les modèles mêmes du masculin-féminin et du féminin-masculin existent bel et bien parmi les archétypes spirituels-primordiaux au rang desquels jamais les germes d'esprits humains post-évolués de la Terre ne pourront se hisser?... Que l'âme de certains suicidés, d'une pureté éclatante, s'envole bien plus rapidement vers les hauteurs qu'ils ne pourront eux-mêmes le faire au moment de leur mort naturelle?... Qu'il serait enfin bien plus charitable d'aider certaines âmes en souffrance, prisonnières d'un corps en décrépitude, au bout du rouleau, à le quitter, à partir, afin de poursuivre leur évolution, comme l'attendent d'ailleurs certains aides spirituels dans l'Au-Delà?... Mais non, tout cela, ils ne le savent pas, ils sont totalement stupides et ignorants, abrutis et bornés, spirituellement aveugles, car, peu importe ce dont ils s'obstinent à se targuer ici-bas, ils n'ont aucun savoir réel sur ce qui se déroule vraiment à travers la Création, et ne parlons même pas de la sagesse qui leur demeurera à jamais inaccessible, avec de telles considérations étriquées et bornées, sans coeur. Où se trouve donc là-dedans, en outre, dans toute cette violence qui se déchaîne de façon d'autant plus décomplexée qu'elle croit oeuvrer pour le bien et le juste, la véritable charité chrétienne?... Où l'application de cette éminente parole de Jésus: "Aime ton prochain comme toi-même!", ou: "Aimez-vous les uns les autres!" ?… Ces êtres humains sont la lie de l'humanité, l'exacte illustration et reproduction de ceux contre lesquels Jésus a lutté, grondé et tempêté, en leur lançant: "Que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre!"…
Mais, encore une fois, j'explicite tout cela bien plus précisément, en détaillant tous les tenants et les aboutissants, y compris les impacts et processus dans l'Invisible, dans mon ouvrage auquel je me permets donc encore une fois de renvoyer. Je dirais juste encore ici que je suis profondément consterné lorsque j'assiste, impuissant, à un tel spectacle, quand je vois le poids que prennent les religions, dans ce qu'elles ont de plus nauséabond, coupable et répréhensible, dans une société prétendument républicaine, démocratique et laïque. Le pire étant pour moi le jugement et la condamnation "moraux" qui résident dans les pensées, voire dans les propos de certaines personnes, dans les milieux dits "spirituels" (le comble!!), où l'on devrait pourtant pouvoir s'attendre logiquement à davantage de bienveillance, de compréhension, de compassion et de sagesse. C'est à pleurer!... Et je ne pense pas, finalement, que cela soit "mal", d'un point de vue cosmique, même si cela ne m'appartient pas, ne nous appartient pas, n'appartient à personne, fort heureusement, que de souhaiter que toute cette vermine soit enfin définitivement éliminée de la surface de la Terre au lance-flamme, s'il le faut (- ça, c'est, je l'avoue, mon côté "Gremlins / Stitch / Gozer le Destructeur", pas très sage ni très constructif, je le concède, mais ça fait tout de même du bien de l'exprimer, na!!!... ;) -), afin que les élèves qui veulent véritablement apprendre et expérimenter ce qu'est la véritable "HUMANITE" puissent le faire tranquillement et sereinement, dans cette école qu'est la Terre, sans être constamment menacés, importunés, agressés et violentés. Mais cela ne repose que dans l'Omnisciente et Omnipotente Volonté Divine, l'Intelligence Universelle, le Divin Logos qui régit le Cosmos tout entier et dont découlent toutes les lois de l'évolution spirituelle. La Terre est ainsi saisie dans son entier, dans sa totalité, par cette Justice Divine supérieure, certes miséricordieuse, comme jamais l'être humain n'en sera capable, mais en même temps implacable et impitoyable, comme le montre la science au travers de l'étude des lois physiques de l'Univers. Les êtres humains, qui se croyaient jusque-là tranquilles dans leur petit monde et libres de faire ce qu'ils voulaient comme ils le voulaient, vont bientôt ressentir de façon concrète et incisive la pression et la contrainte d'une Puissance supérieure intervenant directement et vigoureusement dans leurs petites affaires terrestres. Il n'y a donc qu'à attendre patiemment et à observer calmement, car tout cela ne restera pas sans conséquences visibles!...
Pâques
"Pornographie mémorielle"! C'est une expression certes quelque peu sulfureuse qui a fait parler d'elle, qui a provoqué l'indignation, suscité la polémique, voire qui a soulevé encore de l'hostilité et de l'agressivité, parce qu'elle a effectivement été lourdement chargée à l'origine, par certaines personnes pas forcément très bienveillantes, de connotations et sous-entendus peu reluisants, voire carrément malveillants et nauséabonds. Cependant, mettons tout cela de côté, et ne considérons que le concept à lui tout seul, de manière isolée. Moi, au risque de choquer, comme d'habitude, il me plaît!... ;) Certains spécialistes tout à fait respectables parlent eux-mêmes d'une inflation plutôt contre-productive de cette manie des commémorations. Bon, à vrai dire, tout ce qui est d'ordre purement terrestre et sociétal ne m'intéresse guère, moi, il n'y a ici que deux choses, en fait, qui m'interrogent, me questionnent et m'intéressent vraiment…
Premièrement, est-ce que cela change les choses, fondamentalement? Ma réponse à moi est que: non, ça ne change strictement rien! Comme on ne prend pas le mal à la racine, ça ne change rien, ne contribue nullement à faire avancer le schmilblick. Et je suis bien désolé de le dire aussi: au regard de mes expériences vécues parmi les êtres humains de cette Terre, dans certains milieux, il m'est plus qu'évident que si un quelconque Hitler devait resurgir aujourd'hui, il se passerait exactement la même chose, étant donné que l'attitude et le comportement plus que médiocres de la plupart des gens sont exactement les mêmes qu'alors, y compris chez les gens qui sont cultivés et soi-disant "intelligents", qui sont bardés de diplômes, et de tout un tas de distinctions honorifiques purement terrestres absolument sans aucune valeur spirituelle. Et tout cela pourquoi? Parce qu'on n'éduque pas vraiment les êtres humains à devenir et être de réels êtres humains, conscients, évolués spirituellement, dignes et responsables. On ne le souhaite pas non plus, à vrai dire, il faut bien le considérer objectivement et le dire clairement: des êtres humains libres en eux-mêmes seraient beaucoup plus difficilement malléables et manipulables dans une société aussi fausse, faussée, reposant sur des bases totalement erronées, voire, en réalité, totalement corrompues de l'intérieur. Et la seule chose que les politiques savent faire, en gros, pour schématiser, c'est mettre du ruban adhésif sur les fissures d'une maison dont les fondations pourries font qu'elle s'écroule progressivement, s'acheminant lentement, mais sûrement, vers l'état de ruine, alors que, pendant ce temps-là, certains profitent de la situation pour s'en mettre plein les poches, notamment les banques, les "ponctionnaires" et compagnie. Il ne s'agit pas là d'une opinion subjective ou d'une interprétation personnelle, mais tout simplement et très trivialement de la réalité objective des faits. Point! Comme je l'expliquais précédemment, on peut bourrer le crâne des gens autant qu'on veut avec tout un tas de commémorations de toutes sortes, si on ne se pose pas pour réfléchir et analyser en profondeur ce qui s'est passé, afin d'en extirper les racines du mal, eh bien, il est évident que cela ne pourra que se reproduire à l'identique. Mon expérience et l'histoire me prouvent que, à ce propos, je n'ai absolument aucune raison d'avoir confiance en mes congénères humains pour que les choses évoluent dans le sens du bien, du mieux. Si donc l'être humain ne réveille pas enfin en lui-même sa conscience spirituelle, qui ne s'exprime que par ce qu'on appelle le "cœur", la "sensibilité", l' "intuition", et qui se manifeste dans sa relation à l'autre, inévitablement, par du respect, de l'empathie et de la compassion, ce n'est pas le savoir de l'intellect, l'activité unilatérale du mental, qui ne peut considérer que la matière la plus dense dont il est issu via le cerveau antérieur, qui pourra empêcher que d'autres atrocités du même genre ne se reproduisent. Il n'y a que la conscience spirituelle, par une vibration et une résonance purement empathiques, qui est capable de reconnaître l'identique dans le différent, en l'autre, l'autre être humain, de même nature spirituelle, en chaque individu, quel que soit tout l'extérieur. Or, rien n'est fait pour aller dans ce sens! Absolument rien! Donc, toute cette inflation de commémorations de toutes sortes, qui en deviennent "obscènes", au sens étymologique du terme de "mises sur le devant de la scène", ne sert pas à grand-chose, si ce n'est à affliger encore plus les gens.
Deuxièmement, le gros problème, c'est ce qui se passe justement pendant ce temps-là dans l'Invisible, là où la perspicacité de l'intellect ne peut pas accéder: par toutes les pensées qui sont ainsi cultivées, tous ces plans de l'Au-delà, ces "égrégores" ou centrales d'énergie, sont remués, exactement comme la boue au fond d'une flaque d'eau, et toute la souffrance que cela implique est réactivée, ravivée, y compris celle, surtout, de toutes les âmes qui sont liées à tout ça, qui en sont encore prisonnières, et qui pataugent encore dans tout ça. Donc, marquer le coup, se souvenir pour ne pas oublier, honorer, certes, c'est bien, mais cela doit déboucher sur une vraie éducation spirituelle-humaine afin que cela ne se reproduise pas, en allant vraiment au cœur des choses, pour comprendre, en analysant les mécanismes profonds, ce qui implique aussi inévitablement de jeter un regard de l'autre côté du miroir, et en contribuant activement à promouvoir, développer, faire mûrir et grandir ce qu'il y a de plus grand en nous, à savoir notre conscience spirituelle profondément empathique par nature même, par essence (ce que tout ce qui se passe d'ailleurs dans le monde du travail, comme en politique, dément formellement!...), mais il serait bien aussi, plutôt que de raviver la souffrance des événements passés en s'abîmant dans le pathos, dans une sentimentalité très hypocrite, au final, et assurément malsaine, il serait bien mieux d'émettre, d'envoyer des pensées et des ressentis de lumière, de paix, d'amour et de réparation, de consolation, afin de dissoudre tous ces bas-fonds dans l'Au-delà, afin de désagréger ces marécages subtiles, contribuant ainsi à libérer toutes les âmes qui errent ou pataugent encore dans cette souffrance passée. Quelles que soient leurs intentions, bien souvent, ainsi, les êtres humains de la Terre, notamment avec leurs commémorations de dates anniversaires (- Suivez mon regard!... ;) {Nous sommes le 18 avril lorsque j'écris ces mots...} -), se rendent coupables de remuer la merde - passe-moi l'expression, mais l'image est pourtant bien parlante, juste et appropriée -, sans offrir en compensation aucune aide réelle pour promouvoir une quelconque forme d'ascension vers le haut, vers le bien, vers la Lumière (ne parlons même pas de "progrès", car, jusque-là, le progrès n'a été qu'un échec cuisant comme on peut le constater aujourd'hui tout autour de nous: les êtres humains n'ont été, sur Terre, que de petits "bousilleurs"!!...).
Mais, me diras-tu, tout cela est très bien, mais quel rapport avec "Pâques"?... Eh bien, chère amie, cher ami, c'est exactement la même chose. - Je te présente d'ores et déjà mes excuses et je te demande pardon si je parais en cela hautain, condescendant et méprisant, mais, à vrai dire, je ne peux parler ni m'exprimer autrement que de cette manière, en toute légitimité et avec toute autorité, parce que je sais véritablement, moi, de quoi je parle, et suis concerné et impliqué au premier chef!... - Si, donc, les petits êtres humains de la Terre avaient conscience de ce qui se passe réellement sur le plan spirituel (au lieu de seulement se l'imaginer bien présomptueusement comme ils le font, en restant notamment confinés aux plans subtils de la Matérialité la plus grossière, qui n'en sont donc pas moins tous périssables dans leur forme), eh bien, ils se terreraient dans un trou, comme les viles créatures qu'ils sont à vrai dire, aux yeux de la Lumière. - La Vérité est là, sans appel, toute d'airain, froide et intransigeante; contre Elle, l'humanité de la Terre se brisera en vain. - Les êtres humains, notamment les juifs et surtout les chrétiens, avec leur fête de "Pâques", font exactement la même chose: en commémorant un événement spirituel dont ils ne savent à vrai dire rien du tout, dont ils ne mesurent absolument pas la portée, enfouis qu'ils sont tous - comme leurs congénères, d'ailleurs - comme des taupes dans leur matière, eh bien, ils ne font que soulever, raviver de la souffrance, et amoncellent ainsi toujours plus de pierres et de ronces sur les sentiers qui pourraient les conduire à nouveau vers les hauteurs, vers la Sagesse et la Lumière, et qu'il leur faudra au préalable déblayer avant d'entamer leur ascension. (Raison pour laquelle, au lieu de te bercer doucereusement et mielleusement de paroles "sages" en apparence, parfaitement lisses, gnangnans, politiquement correctes et fadement consensuelles, il me semble nécessaire dans un premier temps de prendre ma machette afin de nous frayer une voie dans cette jungle des erreurs humaines, dans ce labyrinthe des errements humains!... D'où le fait que tu trouves peut-être mes paroles bien dures, et impitoyables, pour un type qui prétend apporter quelque sagesse!!… ;) )
Qu'est donc la fête de "Pâques"?
Eh bien, à l'origine, la fête de "Pessa'h", qui signifie en hébreux "passer" ou "sauter au-dessus", est, bien avant Moïse, l'exode hors d'Egypte, la traversée de la mer Rouge, la réception des Dix Commandements et ainsi le passage à une vie nouvelle, tout simplement une fête païenne qui marque le passage de l'hiver au printemps, le renouveau dans la Nature. Car, oui, il ne faut pas oublier le fait que le peuple juif, avant de devenir un peuple à la religion monothéiste, était, exactement comme tous les peuples qui l'entouraient, un peuple "païen", polythéiste, qui croyait aux dieux agissants de la Nature. Dieux dont l'existence n'a d'ailleurs jamais été niée, et qui sont mentionnés à plusieurs reprises dans l'Ancien Testament, dans la Bible (pluriel "Elohim"), mais qui ont été rapidement considérés ensuite, notamment depuis Abraham, reconnu comme le père fondateur des trois religions monothéistes, comme seulement subordonnés, en tout, au Seul Dieu Unique et Vivant, Tout-Puissant, au-dessus de tout. (On retrouve d'ailleurs ici la même idée, par exemple, que dans l'hindouisme, à savoir que l'Un domine le multiple qui en est issu.)
Or, donc, le problème des êtres humains de cette époque, c'est que, du fait de leur niveau d'évolution spirituelle et de développement intellectuel, ils ne pouvaient considérer les dieux de la Nature qu'à leur image, que comme des superlatifs de l'humain, entachés des mêmes imperfections, animés par les mêmes passions, capables du même arbitraire dans leurs décisions. Il fallait donc se les concilier, les amadouer, se les rendre favorables en leur faisant des cadeaux, des offrandes, des sacrifices. Lorsque les peuples étaient plutôt doux et pacifiques, il ne s'agissait que d'encens, d'herbes, de fruits et de plantes, de nourriture ou d'aliments, à la rigueur d'animaux; mais lorsque la décadence les poussait dans la bestialité et la violence, c'était des orgies et des sacrifices humains, d'hommes et de femmes mûrs, ou bien carrément d'enfants et de bébés. Eh oui, on s'imaginait ainsi qu'en donnant plus, on obtiendrait plus, au pire l'apaisement des courroux naturels, au mieux la bénédiction sur les récoltes, par exemple. (Cette façon de penser n'est pas tout à fait fausse en soi, quelque part, puisque, oui, dans l'Univers, c'est une loi: ce n'est qu'en donnant que l'on peut recevoir. Seulement les "puissances supérieures", l'Intelligence de l'Univers, n'ont que faire, pour agir, de choses matérielles, ce qu'il leur faut, c'est la puissance de la vie intérieure, de réelles, vivantes et profondément ressenties intuitions, car c'est cela seul qui constitue le levier qui déclenche, en les ébranlant, les processus auto-actifs dans le grand Invisible, dans l'Au-Delà, faisant figure, par leur parfaite incorruptibilité, de lois inamovibles.)
Et cette croyance de la nécessité du sacrifice expiatoire, livré en offrande, afin de se faire pardonner des fautes et de s'affranchir du divin courroux, voire tout simplement pour en obtenir quelque bénédiction en échange (ce qui fait un peu marchand de tapis sur le plan spirituel, au final...), au lieu de tout simplement faire un réel effort spirituel sur soi-même pour changer d'attitude et de conduite, et donner lieu ainsi à d'autres achèvements, cette croyance, donc, purement "païenne", a la vie dure, est profondément ancrée, enracinée dans le conditionnement humain et devint ensuite, malheureusement, un élément central du christianisme.
Oui, à dire vrai - entendez bien, vous, les chrétiens du monde entier! -, le christianisme tout entier est fondé sur un rite purement païen, tout l'édifice, qui finira ainsi par s'effondrer, repose sur une erreur, une hérésie, un blasphème!!!
En effet, le peuple juif, avec le rite du bouc émissaire, conserva cette pratique purement païenne. Et comme le fer de lance du christianisme naissant fut surtout Paul, Saul de Tarse, pharisien imprégné de cette culture, il fit de la mort sur la croix du Christ Jésus (événement qui ne fut pas compris comme il l'aurait dû) un sacrifice expiatoire par lequel le Fils se trouve donc offert en sacrifice, livré dans la mort à son Père, pour libérer tous les petits êtres humains de leurs nombreux péchés. - Désolé de le dire ainsi, mais il faut tout de même franchement être stupide, pour ne pas dire autre chose, pour penser cela, pour y croire!!! -
Or, donc, que se passa-t-il en réalité?
L'humanité errait de plus en plus dans les ténèbres qu'elle se créait à elle-même. Comme l'explique Jésus dans la parabole du maître de la vigne et des vignerons infidèles, tous les envoyés de la Lumière, les médiateurs de la Sagesse, les apporteurs-de-vérité, initiateurs de religions et prophètes, ne furent accueillis par leurs congénères humains que par l'hostilité, l'agressivité et la violence, sans que leur enseignement, leur message, leur action ni leur ouvrage ne portent suffisamment de fruits pour infléchir la course de l'humanité, ou plutôt, disons, sa chute à un rythme de plus en plus effréné vers le bas, dans les profondeurs. Jésus vint finalement pour insuffler à nouveau la vie dans les "Ecritures" et apporter le message de l'Amour de Dieu, transcendant, réchauffant et animant le précédent message de la Justice Divine et de la Loi. Ce faisant, il bouleversait les interprétations, discours et pratiques des prêtres, des représentants religieux d'alors, il rentrait même en concurrence avec eux, parce que le peuple préférait l'écouter et le suivre, lui, plutôt que tous ces hypocrites. Mis à part quelques rares individus parmi eux, ils voulaient donc se débarrasser de lui, le mettre hors d'état de nuire, comme on dit si bien encore aujourd'hui, le réduire au silence. C'est pour cette raison uniquement que, par divers subterfuges, par le biais de différents leviers, ils le firent accuser de blasphème devant le peuple juif, parce qu'il se disait "Fils de Dieu", mais surtout de rébellion contre César, contre l'ordre politique et public établi, d'où l'accusation de se faire lui-même appeler "Roi des juifs". Bref! Je n'en dirais pas plus ici de ce que j'explique bien plus en détail de manière parfaitement et simplement compréhensible dans mon livre.
Jésus fut donc assassiné! Cette fête de "Pâques" n'est que la commémoration pathétique et tragique, car à côté de la plaque, de l'assassinat, du meurtre pur et simple d'un innocent, envoyé par la Lumière pour sauver l'humanité en lui apportant un enseignement spirituel, un message d'amour. Nous célébrons ainsi le meurtre d'un innocent. Et pas n'importe quel innocent, en plus! Et les êtres humains croient par-là seulement que le chemin leur est ouvert vers une vie nouvelle, éternelle... Pauvres fous! Pauvres êtres humains stupides! N'entendez-vous pas le grondement dans l'air, ne percevez-vous pas l'affliction spirituelle qui règne parmi les êtres véritablement évolués spirituellement qui se situent bien au-dessus du plan terrestre? De la souffrance, une souffrance spirituelle, voilà ce que soulève la mémoire de cet événement à chaque fois, la souffrance spirituelle devant le fait qu'il semble impossible de sauver l'humanité, de lui faire entendre raison, devant son obstination systématique à ne pas entendre et écouter les avertissements spirituels, devant son hostilité systématique envers ceux qui sont envoyés par la Lumière, quels qu'ils soient, pour la sortir de ses bas-fonds. Et il y en a qui ont encore, en plus, l'outrecuidance de se croire abandonnés du Divin et de se demander ce que Dieu fait pour eux, comment Il peut permettre tout ça!!!... Pauvres imbéciles!!!!... Tout a déjà été fait, mais vous l'avez obstinément refusé! Il est désormais trop tard, nous ne pouvons plus que nous préparer à en subir les conséquences.
- Pardonne-moi, ami(e), pour l'impitoyabilité de mes paroles, si tu les trouves trop dures! Mais elle repose sur la légitimité que confère l'expérience vécue! Et si tu y discernes par ailleurs les traces d'une émotion, d'une blessure, d'une souffrance, et d'une rancoeur, toutes personnelles, tu auras deviné juste! Ceci explique cela... ;) C'est ainsi et je n'en peux rien retirer. -
Voilà donc ce qu'est vraiment la fête de "Pâques"!
Jésus, cependant, sachant cela bien avant son incarnation terrestre, ne recula pas devant la forte probabilité de finir crucifié, meurtri, assassiné par les êtres humains de la Terre, parce que le mal se révèle finalement bien souvent le plus fort, le plus puissant sur le plan terrestre, du fait que les êtres humains qui disposent du pouvoir terrestre (encore aujourd'hui) sont eux-mêmes soumis au mal, consciemment ou inconsciemment, volontairement ou non, directement ou pas; il prit sur lui ce fardeau et alla jusqu'au bout de sa mission afin de délivrer son message. Fuir lui aurait permis d'échapper à ce funeste destin, mais cela aurait plongé dans le doute tous les gens qui avaient foi en lui. En allant jusqu'au bout, jusqu'à la mort sur la croix, en se livrant corps et âme, en livrant son sang, sans peur et sans crainte face à l'hostilité, l'agressivité, la haine et la violence des êtres humains, il apposa sur la croix mortifère le sceau rayonnant de sa conviction. Tout ce qui avait été fait contre lui ne pouvait ainsi, devant cela, devant cette bravoure, cette force et ce courage, que s'effondrer lamentablement, et attirer au contraire l'attention sur la si grande importance de son message, qu'elle ait ainsi nécessité un tel sacrifice.
Chaque année, par conséquent, à Pâques, remonte et resurgit un peu, pour les esprits humains véritablement éveillés et évolués spirituellement, liés de près ou de loin à ces événements et authentiquement appelés par la Lumière, quelque part, un peu de toute cette souffrance supra-humaine, planétaire, universelle, cosmique et spirituelle, en partage. Cette blessure, cette faille dans l'histoire spirituelle de l'humanité ne pourra cependant se refermer et cicatriser pleinement, définitivement, dans la joie la plus pure, que lorsque l'humanité elle-même sera enfin, tel un juste rapport de cause à conséquence, crucifiée sur la croix de son hostilité envers la Lumière et le Bien (ce qui est déjà en train de s'accomplir), lorsque retomberont enfin sur les meurtriers symboliques qui l'assassinent ainsi continuellement dans leurs conceptions déformées et erronées, en se rejouant en boucle la vie du Christ et sa crucifixion, d'une façon très morbide, les conséquences de leur terrible erreur. La suite logique et naturelle en sera d'ailleurs aussi l'effondrement des églises chrétiennes, comme de tout ce qui n'est pas fondé sur la paix, sur le juste, le bon et le vrai. Et l'humanité sera coite devant ce qui aura mis autant de temps à s'accumuler, à se décharger et à s'accomplir, mais ainsi d'une façon d'autant plus impressionnante, fulgurante, impitoyable et irrémédiable. La fête de Pâques prendra alors une nouvelle signification, alors seulement pourra-t-elle être fêtée réellement comme ce qu'elle devrait être: la fête du renouveau, de la renaissance véritablement spirituelle de l'humanité!
Les Parangons
Ô vous, Mesdames et Messieurs les Parangons, les faux sages, les vieux singes, les vierges folles, prophètes, rabbins, prêtres, imams, moines et papes en tous genres, maîtres, gourous, guides spirituels, appelés, disciples, apôtres et chevaliers de toutes sortes, que vous me semblez tristes et mornes, coincés, psychorigides et finalement pas très joyeux ni très avenants, très engageants! Pas très "humains", en fait!
Oh, ce n'est pas un jugement, il fut un temps, où, comme vous, j'étais coincé dans mes vues étriquées, dans mon aspiration abrutie vers l'idéal, dans mon illusoire illumination, dans mon maladif et compulsif besoin de perfection, dans ma "vérité"...
C'est un constat, c'est tout, et vous me faites de la peine, vraiment, sincèrement!
On a l'impression que vous vous êtes retirés du monde et de la vie, peureusement retranchés dans un château-fort, le pont-levis obstinément relevé, de sorte que rien ni personne, dans les deux sens, ne puisse passer.
Souriez un peu, vous faites des mines de mormons (no offense!) dépressifs atteints de paralysie faciale, on a l'impression que vous avez des problèmes gastriques, de dyspepsie, que vous vous retenez de péter, ou bien que vous êtes tout simplement constipés.
Regardez un peu par-là, en bas, au pied de la hauteur artificielle et purement illusoire sur laquelle vous vous tenez, tout figés, pour que, surtout, rien d'imparfait ne puisse bouger ni se révéler au grand jour devant tout le monde, regardez et voyez, au fond de vous, derrière la carapace, voici votre humanité immature, indigente et imparfaite, comme un enfant abandonné et esseulé.
Peut-être serait-il temps de descendre de votre piédestal, de prendre votre humaine imperfection par la main pour vous occuper enfin d'elle, à partir de là où elle se trouve, de lui donner tout ce dont elle a besoin, pour l'éduquer et la faire grandir, la nourrir enfin pour qu'elle s'épanouisse, non?...
Entre-temps, tout ceux que vous avez regardés de haut, depuis votre arbre, ont depuis longtemps gravi la montagne, peut-être même ont-ils déjà atteint le sommet?!...
Hâtez-vous donc, de peur que l'orage ne gronde et que la foudre n'abatte enfin l'arbre dans lequel vous vous blottissez comme des singes craintifs, alors que les vrais sages, eux, modestes et humbles, sont en chemin depuis longtemps, malgré les pierres et les ronces, les imperfections du terrain et les dangers de toute sorte, dans le silence, la réserve et la pudeur, vers l'indicible hauteur!
Allez, décrispez-vous un peu, laissez entrer la vie chaotique en vous, n'ayez pas peur de faire des expériences vécues, et tant pis si vous faites des erreurs, c'est bien aussi à ce prix-là seulement qu'on apprend vraiment, qu'on peut mûrir et progresser!
C'est le printemps, profitons-en pour abaisser les ponts-levis de toute sorte, ouvrir en grand portes et fenêtres, et souhaiter le réveil et la résurrection des Parangons, y compris en chacun de nous!...
;)
La déchéance humaine et le feu de la Géhenne
Ami(e), effrayé(e) et incertain(e) te tiens-tu peut-être devant l'implacable sévérité et dureté de mes paroles, et peut-être te demandes-tu également si, par conséquent, il peut y avoir quelque valeur d'amour et de sagesse dans mes propos. Eh bien, sois rassuré(e), il est normal que tu le perçoives et le ressentes ainsi, parce que tu ne vois pas ce que je vois, parce que t'échappent certaines choses qui justifient une telle dureté, qui rendent légitimes de tels propos d'une implacable sévérité. Cette ignorance est en outre partagée de toute façon par bien de nos contemporains - voire tous!... ;) - qui végètent, rampent ou trottent, s'agitent et s'affairent, ça et là, en tous sens, de façon chaotique, anarchique, sans savoir, sans même seulement pressentir.
Je t'ai offert jusqu'ici une rapide ébauche de ce que je développe avec bien plus de précisions dans mon livre, au sujet du déploiement de la Création. C'est depuis l'inabordable hauteur spirituelle de ce point de vue que je me place; viens m'y rejoindre et observe avec moi le tableau qui se présente à nous. Dans ce cadre, donc, les êtres humains de cette Terre trouvent leur origine spirituelle parmi ces germes d'esprits inconscients, plongés dans la grande œuvre de la Matérialité afin d'y parvenir à l'éveil et au déploiement de leur conscience. Ce monde, cet univers n'est donc qu'un champ d'expérimentation, une école, un lieu d'apprentissage. Or, la condition indispensable à une saine possibilité d'apprentissage, comme chaque pédagogue réellement qualifié et expérimenté pourrait le confirmer, c'est bien de réunir dans une même classe des élèves dont les niveaux d'évolution et de conscience respectifs ne soient pas trop disparates, dispersés autour d'une moyenne, afin qu'ils puissent parvenir ensemble au but, malgré leurs différences, sans s'importuner mutuellement, en développant aussi l'entraide et la coopération. Cependant, lorsque, comme c'est le cas aujourd'hui, de plus en plus, malheureusement, on fait entrer dans la classe trop d'élèves perturbateurs (qui auraient normalement dû redoubler...), à l'attitude et au comportement nocifs, nuisibles, parce qu'ils ne sont pas respectueux, ni polis, ni courtois, mais plutôt même agressifs, violents et destructeurs, les conditions d'un apprentissage sain et serein ne sont plus remplies, et, comme toujours, ce sont les bons élèves, les gentils élèves qui en pâtissent, eux qui, quel que soit leur niveau, d'ailleurs, s'efforcent, malgré leurs difficultés et leurs erreurs, de travailler, d'apprendre, de faire leurs exercices et de progresser. Voilà une image qui correspond exactement à ce qui se passe désormais spirituellement sur Terre, à la triste situation de cette planète et de l'humanité qui l'habite!
Ne te préoccupe pas de l'Au-delà, il en va bien différemment en effet dans les plans subtils de la Matérialité, qui nous sont invisibles, et par conséquent au-delà de nos capacités de perception, mais qui n'en existent pas moins, et où tout se déroule toujours conformément aux lois cosmiques universelles et naturelles. La grosse différence, par rapport au plan terrestre, dans la Matérialité la plus dense, c'est que, dans l'Au-delà, ne peuvent se fréquenter, sur chaque plan, que les affinités, c'est-à-dire les degrés d'évolution (à peu près) identiques, autrement dit chaque individu n'a jamais affaire qu'à ses semblables, qu'à d'autres individus ayant le même degré d'évolution spirituelle, de développement de la conscience que lui. C'est ainsi aussi que les êtres malveillants et malfaisants sont privés de la possibilité de nuire, car, dans leurs bas-fonds, ils ne cherchent toujours qu'à faire subir aux autres ce que ces derniers leur infligent, et réciproquement; c'est ainsi seulement qu'ils peuvent apprendre, en éprouvant sur eux-mêmes la souffrance provoquée par ce qu'ils s'efforcent inconsciemment de faire subir aux autres. Peut-être avec le temps leur viendra-t-il un sentiment de dégoût, prélude à une puissante aspiration vers le Bien et la Lumière, s'éveillant peu à peu, se dégageant de la fange, les portant progressivement vers le haut.
Le gros souci, cependant, donc, c'est que, sur Terre, les niveaux d'évolution sont mélangés! Du fait de l'incarnation dans la matière la plus dense, chacun peut être confronté à une multitude de degrés d'évolution spirituelle, et donc de niveaux de conscience, différents. Le but, c'est bien qu'il puisse ainsi sortir et s'affranchir peu à peu des strictes limites de sa "bulle d'univers", "d'espace-temps", constituée par sa façon de vivre les choses, sa capacité à percevoir la réalité, en étant ainsi confronté à autre chose. La raison en est que cela seul peut le stimuler à dépasser ses propres limites, à aller chercher et explorer plus loin, et ainsi à s'élever toujours plus, sans jamais rester stagnant sur le même barreau d'échelle, le même degré d'évolution. C'est aussi pourquoi, au milieu d'un monde bien imparfait, il est indispensable, toujours, qu'il y ait aussi des êtres plus évolués et perfectionnés, consciemment volontaires (comme les "bodhisattvas", par exemple...) ou non, afin de tirer leurs petits camarades vers le haut, que ces derniers puissent s'accrocher à leur exemple pour se hisser de barreau en barreau sur l'échelle de l'évolution spirituelle et de la conscience.
Car, oui, personne ne doit jamais croire avoir atteint ici-bas un tel degré d'évolution qu'il puisse se permettre de stagner et de se reposer sur ses lauriers. En effet, ce que peu d'êtres humains savent, notamment tous ceux qui parlent à tort et à travers de l'Au-delà et de ses différents plans, de conscience et d'évolution spirituelle, et qui manifestent ainsi seulement leur ignorance, voire leur bêtise, leur présomption et leur arrogance (même s'ils sont considérés bien à tort par leurs contemporains comme des "initiés", des sages, des "éveillés", des "plus-sachants" dans ce domaine - Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois!... ;) - ), c'est que ce ne sont là que des étapes intermédiaires dans des plans tout aussi imparfaits en réalité et périssables les uns que les autres, aussi subtils soient-ils. Mais toi, préserve-toi de cette stupidité obtuse et de cette erreur fatale. Sache que tous ces plans subtils invisibles de l'Au-delà n'en appartiennent pas moins à l'Univers, au grand domaine de la Matérialité, qu'ils n'en demeurent pas moins tous "matériels", strictement, même s'ils sont plus "finement-matériels". Il ressort de cela que, oui, ils sont tous aussi périssables et que viendra bien un jour, pour chacun d'eux, une fin. Regarde autour de toi: l'arbre pousse, étire son feuillage vers la lumière du soleil, puis perd ses feuilles à l'automne, qui, tombées au sol, se décomposent en leurs éléments constitutifs, allant ainsi de nouveau nourrir le sol, afin que, plus tard, lors du prochain cycle saisonnier, l'arbre, par ses racines, puisse de nouveau s'en nourrir pour pousser encore, grandir, et porter du fruit. Il en va exactement de même, non seulement avec toute la matière visible que tu peux observer tout autour de toi, ici-bas, sur Terre, dans ce plan terrestre, mais aussi avec chaque corps cosmique, quel qu'il soit, chaque planète, chaque système stellaire, chaque galaxie, qui entraînent également avec eux une part bien plus importante de toute cette matière invisible qui constitue tous ces plans de l'Au-delà, du fait de ses différents degrés de densité. A une échelle plus importante aussi existe donc une sorte de trou noir géant dans lequel cette partie de l'Univers dans laquelle nous nous trouvons accomplit sa décomposition en éléments constitutifs fondamentaux, en substance primordiale. Or, au cours de ce processus tout à fait "scientifique" et naturel, logique et inévitable, si jamais des âmes demeurent liées à la matière d'une façon ou d'une autre, à un de ces quelconques plans de l'Au-delà, même les plus purs et les plus subtils, au lieu de libérer en elles la semence spirituelle parvenue à la conscience afin qu'elle réintègre le secret de son origine, eh bien, prisonnières de la Matérialité en décomposition, elles y subissent malheureusement également la décomposition de leur personnalité spirituelle consciente acquise au cours de toutes leurs pérégrinations à travers les différents plans de la Matérialité dans son ensemble. La semence spirituelle est alors libérée de la matière, certainement pas anéantie, seulement, non pas sous la forme d'une personnalité spirituelle consciente, mais à nouveau sous la forme d'un germe d'esprit inconscient, qui devra de nouveau encore un jour ou l'autre plonger dans la matière, au cours d'un cycle ultérieur, afin d'y accomplir toute sa mystérieuse éclosion à la conscience. C'est cela le "feu de la Géhenne", l' "étang de feu", la "seconde mort", dont il est bien souvent question dans le langage imagé et symbolique de la Bible. Cela n'a rien à voir avec la mort terrestre, qui n'est qu'un passage, ni non plus, encore moins, avec un anéantissement définitif, un quelconque châtiment divin purement arbitraire. C'est un processus "scientifique", naturel, logique, inévitable, à l'échelle cosmique, conséquence de la perfection des lois physiques, universelles et naturelles à l'œuvre dans les multiples couches de la Matérialité, sous toutes ses formes.
Et c'est dans cette perspective uniquement que je me place et que, aussi, tous mes propos trouvent également leur juste place par rapport à l'ensemble. Or, aujourd'hui, malheureusement, sur Terre, du fait de la déchéance et de la décadence de la plus grande part de l'humanité, la main ayant été constamment tendue vers le bas, vers les degrés d'évolution ou niveaux de conscience inférieurs, ce sont, lors des multiples incarnations à l'occasion des nombreuses naissances, bien trop souvent uniquement des âmes bien immatures, n'ayant pas encore atteint, dans leur évolution, le niveau de prérequis indispensable, sur le plan purement humain, pour, normalement, faire partie de la classe "Terre", dans cette école qu'est l'Univers de la Matérialité, qui parvinrent à l'incarnation ici-bas, sur le plan terrestre. Et parmi ces âmes, il y en a ô combien de nombreuses qui ne cherchent qu'à nuire à leur prochain, et se complaisent dans la souffrance qu'elles occasionnent ainsi, en tirent véritablement de la jouissance, d'une manière ou d'une autre. Les âmes plus lumineuses ont ainsi dû malheureusement bien trop souvent céder du terrain devant cette invasion d'âmes plus sombres, obscures, en provenance des bas-fonds de l'Au-delà, où elles étaient privées de la possibilité de nuire, parce qu'elles n'y fréquentaient que leur stricte affinité. Cependant, sur Terre, cela revient littéralement à laisser entrer le loup dans la bergerie! Et c'est parmi ces âmes brouillonnes, immatures, grossières et impures, voire malveillantes et malfaisantes, que se trouvent ce qu'on peut légitimement désigner, sans être pour autant considéré comme injuste, ni dénué d'amour et de bienveillance, simplement objectif, la racaille et la vermine dont on ne peut qu'espérer qu'une intervention supérieure de l'Univers, de la Puissance Divine nous délivre, afin que, nous, les êtres véritablement humains, désirant le Bien, aspirant à parfaire notre évolution spirituelle en déployant et en épanouissant notre conscience, puissions poursuivre sereinement notre existence et notre apprentissage en ce bas-monde, devant servir de tremplin pour atteindre d'autres niveaux d'évolution et de conscience, d'autres barreaux de l'échelle. C'est l'effet que peut, que devrait avoir normalement une incarnation terrestre: nous offrir la possibilité d'un saut de puce.
Tu vois bien, n'est-ce pas, comment est le monde, comment se porte et se comporte l'humanité?! Tu vois bien toutes les impossibilités auxquelles conduisent toujours constamment et systématiquement toutes les solutions que se trouvent les petits êtres humains de la Terre, avec leurs bonobos de chefaillons. Sans l'intervention, non plus seulement d'un professeur de la classe, mais du Chef d'établissement de l'école, seul habilité à exclure les élèves perturbateurs, les éléments nuisibles (ce qui n'a d'ailleurs absolument rien à voir avec de quelconques paramètres extérieurs visibles auxquels s'accrochent les pauvres d'esprit, les pauvres en esprit, c'est-à-dire spirituellement, sur le plan humain), sans une intervention d'ordre supérieur, donc, en tout cas, selon moi, il n'y a aucun progrès véritable qui soit possible, qui puisse être envisagé, au niveau collectif.
Or, d'année en année, de mois en mois, voire même de semaine en semaine, et cela depuis un bon moment déjà, et de plus en plus rapidement, et intensément, le niveau moyen des énergies sur le plan terrestre augmente (bouleversant d'ailleurs l'échelle des unités de mesure en géobiologie...), monte en gamme et en puissance, de plus en plus fortement ressenti par chaque individu un tant soit peu conscient de tout cela, provoquant dénouement sur dénouement, raccourcissant le délai entre cause et conséquence, provoquant bouleversement sur bouleversement, transformation sur transformation, dans tous les domaines, à toutes les échelles, sur tous les plans et à tous les niveaux. Et c'est ainsi, sans doute, qu'on peut espérer qu'à un moment, il y ait une sorte de "décrochage": toutes les âmes qui ne vibrent pas énergétiquement, spirituellement, en conscience, au-dessus d'un certain seuil seront éradiquées de la surface de la Terre, purement et simplement, elles ne pourront plus y supporter le niveau vibratoire moyen pour y survivre, et donc par voie de conséquence naturelle et logique, y subsister sur le plan terrestre, encore moins y accéder à l'incarnation. Elles pourront cependant poursuivre leur évolution dans les plans qui leur correspondent, sans craindre de s'alourdir karmiquement en nuisant à d'autres, tandis que les âmes plus claires, ayant soif de lumière, pourront s'élever beaucoup plus facilement et rapidement vers le haut, même ici dans la matière la plus dense, sur ce plan terrestre, dans ce monde. De même qu'on fait sauter sous le tranchant du bistouri, du scalpel le mieux aiguisé, la tumeur maligne avant qu'elle ne se propage, de même qu'on expulse le ver rongeur du fruit, et qu'on ampute la partie putréfiée, déjà en décomposition, afin que la pourriture ne se répande pas partout, de même la Terre se secouera littéralement pour se débarrasser de la racaille importune, de la vermine nuisible, et ce conformément à la Justice incisive la plus parfaite et dans l'Amour le plus pur. Ainsi va la course de l'Univers, la poursuite de l'évolution spirituelle, sur la voie de la conscience, inexorablement!...
Et c'est ainsi seulement que la parabole de Jésus sur le semeur, le bon grain et l'ivraie, la moisson, la récolte et la fournaise ardente, mais également toutes les croyances en un Jugement ultime, une fin et un renouvellement du monde, non seulement dans le christianisme, avec l'Apocalypse de Jean, mais aussi dans la mythologie nordique avec le Ragnarök, dans le zoroastrisme, dans la philosophie hindouiste Vaisheshika, etc., trouvent leur véritable explication, sur le plan spirituel, dans la plus stricte et logique conformité aux lois universelles de la Création!
- Voilà donc d'où je parle, voilà ce que j'ai spirituellement sous les yeux quand je m'exprime ainsi que je le fais! Des choses, à vrai dire, qui échappent à la quasi totalité des êtres humains tout aussi "initiés", "sachants", "éveillés" qu'ils se prétendent! Voilà donc aussi pourquoi cela sonne bien bizarrement, dans le tumulte de la confusion actuelle, presque comme une voix discordante, alors que c'est là la seule lueur de clarté dans l'obscurité, la seule oasis d'espérance dans la tourmente!!... Le temps ainsi que les événements donneront en cela raison à chacune de mes paroles, non pas parce que ce sont les miennes, mais parce qu'elles illustrent des processus cosmiques qui dépassent largement le cadre de ce que l'humanité est visiblement capable de comprendre, mais auxquels elle demeure entièrement soumise, comme tout d'ailleurs sur cette planète et dans l'univers. Et alors seulement la voie sera enfin libérée et libre pour que l'Amour Divin puisse réellement se déverser en flots abondants sur cette Terre, dans ce plan de matière dense terrestre, exactement comme cela a lieu à tout moment, dans chacun des plans spirituels plus élevés, qui se dressent bien au-dessus de cette Post-Création matérielle offerte comme champ d'expérimentation et d'évolution aux germes d'esprits humains inconscients!... -
La malédiction de la Maya
La Maya, en sanskrit, dans les religions de l'Inde, c'est, entre autres nombreuses choses, l'illusion!
En effet, l'être humain, ici-bas, sur Terre, au coeur du Samsara, le grand cycle des réincarnations, comme également dans tous les plans plus subtils de la Matérialité - qu'on désigne comme "l'Au-Delà" -, ne vit jamais, à vrai dire, que dans l'illusion! En réalité, oui, les êtres humains se bercent constamment d'illusions de toutes sortes. Et cela tient à différents facteurs, paramètres ou aspects.
Premièrement, il y a la fondamentale illusion de réalité dans laquelle l'être humain vit toujours, inévitablement, du fait des simples processus naturels qu'implique son incarnation dans la matière. En effet, les germes d'esprits humains post-évolués inconscients qui peuplent les champs de la Matérialité, dans l'Univers, ne sont que très rarement en prise directe avec la réalité. La pénétration dans la matière conditionne nécessairement le revêtement, par le germe d'esprit, de différentes enveloppes des mêmes genres que tous les plans subtils qu'il traverse, du haut vers le bas, jusqu'à l'incarnation dans la matière dense physique terrestre. Selon l'activation de son libre-arbitre, c'est-à-dire de sa libre volonté intérieure, suivant les choix qu'il fait et leurs conséquences, et ainsi selon le "karma" qu'il accumule au cours de ses multiples pérégrinations dans l'Univers et vies antérieures dans la matière la plus dense, ses enveloppes, donc, s'alourdissent plus ou moins, se colorent et s'obscurcissent de façon corollaire et subséquente. Or, cela constitue un filtre autour de son noyau spirituel, siège de sa conscience, qui n'est donc plus capable de percevoir intuitivement la réalité qu'au travers du prisme déformant de ses enveloppes. De même, dans l'Au-delà, chaque âme vit au milieu de ses œuvres, de ses formations, qui ne sont que l'expression de son vouloir intérieur, exactement sur le plan correspondant à son degré de maturité et d'évolution spirituelle, donc son degré de conscience du moment, ne fréquentant ainsi que ses affinités, ne pouvant recevoir qu'autant qu'elle peut donner, et réciproquement, par voie d'irradiations, de l'extérieur vers son noyau et inversement. Mais tout ce qui constitue ainsi son univers intérieur propre, elle le traîne aussi avec elle, ici même, sur Terre, jusque dans l'incarnation terrestre. C'est ainsi que chaque individu n'est jamais en prise directe avec la grande, totale et vaste Réalité, mais n'est toujours, en réalité, que prisonnier de lui-même, de sa propre "bulle d'univers" ou "bulle d'espace-temps", de son propre monde intérieur, formé avec le temps par ses conceptions, représentations de la réalité et sa propre vision du monde, ses croyances, jugements et conditionnements, ainsi que par, effectivement, aussi, son environnement subtil, qui en est l'expression sur d'autres plans plus finement-matériels. Autre chose, il n'est pas capable de concevoir, tant qu'il ne révise pas ses considérations sur la vie, le monde et les autres; autre chose, il ne peut pas atteindre, tant qu'il ne fait pas lui-même l'effort de se bouger, de repousser ses limites et de changer. C'est ce qui explique aussi la grande difficulté à communiquer réellement avec l'autre dans les relations humaines, en tout cas, sur un plan plus profond, intérieur, à un niveau plus spirituel, sans se contenter de relations purement extérieures, superficielles et convenues socialement - mais c'est là encore un autre sujet -. Parce que le noyau spirituel est parfois tellement pris à la nasse, qu'il n'est plus possible d'y avoir accès. C'est parfois aussi intentionnel: certains êtres humains, en effet, ont passé des vies entières à ériger tout autour de leur noyau spirituel intérieur, un véritable labyrinthe, par peur de souffrir, peut-être, afin que plus rien ne puisse y accéder, y toucher, ou par paresse d'esprit, afin de ne pas se maintenir spirituellement en mouvement et en éveil, en vigilance constante, comme le requière et l'implique obligatoirement la conscience. Ah, ça, certes, au quotidien, dans la vie de tous les jours, malgré les multiples déboires de l'existence, ils sont moins sensibles, moins facilement déstabilisés en apparence, et pensent peut-être à tort qu'il y a là quelque motif de croyance en une quelconque forme de supériorité, par rapport à d'autres, alors que c'est exactement le contraire! Ils se sont figés, stratifiés, sclérosés dans leur évolution spirituelle, sur le barreau de la grande échelle auquel ils s'accrochent convulsivement, ils s'opposent à la loi du mouvement spirituel, ils échouent totalement en ce qui concerne le but véritable de l'existence des êtres humains de cette Terre, qui est bien, comme partout ailleurs dans l'Univers, l'éveil et le déploiement de la conscience. Par conséquent, ils s'exposent à de bien dures et douloureuses expériences vécues, car la Vie frappe constamment à notre porte pour nous faire avancer, évoluer, spirituellement, consciemment, et nous rappeler en définitive à Elle, et plus la porte est massive, épaisse et solide, plus nombreux sont les remparts et les murailles, plus durs seront inévitablement les coups pour abattre les obstacles. De même, combien de temps leur faudra-t-il pour, au milieu du labyrinthe qu'ils ont eux-mêmes péniblement érigé, au cours de leurs multiples incarnations, retrouver le point de contact et de connexion avec leur noyau spirituel vivant?!... Il se peut malheureusement fort bien qu'ils n'en voient jamais le bout et qu'ils ne parviennent pas à s'échapper consciemment de la matière à temps, en célébrant leur résurrection spirituelle hors d'elle, avant la prochaine décomposition de la partie de l'immense Univers dans laquelle ils ont été plongés à l'origine pour leur évolution.
Mais ça, quasiment tous les êtres humains de cette Terre n'en savent rien, n'en ont pas conscience, ne le pressentent même pas. C'est d'autant plus terrifiant, désappointant et décevant de s'en apercevoir. De voir comment le relationner véritable est bien souvent compromis, voire impossible, avec certains êtres qui sont en réalité "morts" spirituellement, parce que le germe d'esprit en eux sommeille, voire dort dans un coma profond proche de l'inertie mortelle, retardant paresseusement l'heure du réveil. Et si quelque chose menace leur tranquillité, il est un ressort puissant qui les en protège malgré tout, détournant tous les efforts qui manqueront inévitablement ainsi leur cible: la vanité! L'imagination déforme tout ce qui arrive et permet de se faire déjà illusion à soi-même, ainsi qu'aux autres, au moins en apparence et passagèrement, sur sa propre valeur.
C'est ainsi que, dans la Matérialité, l'être humain ne vit au final qu'au milieu de ses propres œuvres et de ses propres fantasmes, illusions qu'ils projettent sur la réalité objective. C'est vrai surtout dans l'Au-delà, mais même également dans l'En-deçà, ici-bas, dans le plan terrestre, où l'on pense à tort vivre tous dans le même monde extérieurement objectif et la même époque, alors que, non, chaque individu vit en réalité intérieurement dans son propre espace-temps, est piégé dans sa propre époque, qui ne correspond qu'à un degré intermédiaire de l'évolution spirituelle de l'humanité tout entière, à un barreau seulement de l'échelle de l'éveil et de l'épanouissement de la conscience. Et si quelque chose, de l'extérieur, vient l'importuner, le bousculer, le déranger, il va si bien le déformer, le réinterpréter, le modeler à sa convenance, grâce à son imagination, conformément à sa propre vanité, surgissant du plus profond de sa présomption, que cela n'aboutit pas, ne touche pas finalement son être intérieur pour le remettre en cause, le transformer, le modeler, le faire avancer et évoluer. Mais ainsi, même les circonstances extérieures, apparemment objectives et indépendantes, en apparence seulement, dans les multiples événements qu'il vit, comme dans ses relations aux autres, sont en réalité conditionnées, façonnées par sa propre vie intérieure, ainsi que, surtout, évidemment, par toutes les formations qu'il met constamment au monde: ses ressentis, ses pensées, ses jugements, sentiments, émotions… Bref! Tout ce qu'il projette, colle à la réalité, et qu'il interpose entre lui et la réalité. (Exactement comme le fait que, en mécanique quantique, l'opérateur de mesure influence l'état dans lequel une particule subatomique va se retrouver...) Tout cela, constitue le cinéma qu'il ne se fait toujours finalement qu'à lui-même ou bien encore la pièce de théâtre qu'il ne se joue qu'à lui-même. Et il ressent en toute bonne foi ce qu'il s'imagine comme réel. Ce n'est que par le développement de la conscience spirituelle véritable qu'il peut progresser à ce niveau-là afin de parvenir à une meilleure qualité d'accueil et de relation avec la grande Réalité, en se débarrassant de tous les obstacles qu'il pose sur son chemin, de tous ses jugements, de tout ce qu'il projette sans cesse. Mais cela ne vient pas non plus du jour au lendemain, en faisant juste un peu de méditation régulièrement. Oui, cela aide certes considérablement, je ne dirais certainement pas le contraire - bien au contraire!!... ;) -, mais il lui faut cependant aussi compter avec les nécessaires dénouements karmiques, en tant que conséquences du passé, qu'il doit vivre jusqu'au bout, dans l'expérience pleinement vécue de part en part, afin de rompre petit à petit les fils qui l'emprisonnent comme un piège, un filet, et afin d'alléger et de purifier ainsi ses enveloppes, de littéralement laver sa robe, car c'est ainsi seulement que, progressivement, son noyau spirituel peut par la suite mieux percevoir clairement les vibrations et irradiations en provenance de la vaste Réalité.
Deuxièmement, du même acabit en réalité, il y a aussi le fait trivial que la plupart des êtres humains demeurent sous l'emprise de leur intellect, de leur mental, leur si fière raison, qui n'est jamais que l'activité du cerveau antérieur, "cognitif", le lobe frontal, intellect ou mental qui demeure donc par conséquent lui aussi exclusivement sous l'emprise terrestre, sous la domination de la matière, assujetti à tout ce qui assujettit le corps physique. Ils ne sont ainsi plus à même de considérer tout ce qui échappe à l'emprise terrestre, tout ce qui appartient à ce grand Invisible au-delà de la matière la plus dense, donc tout ce qui est de nature purement-spirituelle, y compris tout ce qui se passe en eux-mêmes, dans leur propre for intérieur, là où est la vie véritable en eux-mêmes, ainsi que dans leur propre environnement subtil, manifestation sur d'autres plans de leur vie intérieure véritable. Ils n'en ont tout simplement pas conscience. Et même ceux qui parlent de tout ça portent les stigmates du même asservissement. Ce n'est pas le fait de le savoir intellectuellement ni de disserter dessus qui en affranchit; pour cela, il faut vivre, expérimenter, ressentir, développer sa conscience, ce en quoi la méditation, correctement pratiquée, est une aide précieuse, salutaire, salvatrice, voire peut-être même la seule clé véritable dans ce domaine, car elle seule permet ensuite d'acquérir progressivement une meilleure conscience et connaissance de soi, de ce qui se passe à l'intérieur de soi, de tous ces mécanismes qui nous agissent, et de faire ainsi la part des choses entre ce qui vient de notre "animalité", de notre part "chacal", l'organisme de survie dans lequel nous sommes incarnés, notre véhicule terrestre conditionné, et ce qui provient de notre esprit véritable, notre noyau spirituel vivant, le siège de notre véritable vie intérieure et de notre conscience spirituelle, notre part "girafe", en quelque sorte, qui est capable de considérer les choses de plus haut, avec bienveillance et empathie, point de départ de l'authentique "humanité". Tant que ce travail-là n'est pas fait, du moins tant qu'il n'est pas en cours, l'être humain n'est finalement qu'un animal social, un intellect sur pattes, dépourvu d' "humanité" véritable, celle-ci ne s'exprimant jamais qu'au travers de ce qu'on désigne diversement comme la "sensibilité", le "cœur", et se manifestant systématiquement envers les autres êtres vivants, quels qu'ils soient, sans distinction, par de l'empathie. Sans cela, donc, l'être humain ne vit en fait jamais en relation, en dialogue avec la Réalité, mais ne vit toujours uniquement que dans l'univers strictement borné et limité de ses propres représentations mentales, en fonction desquelles il juge tout, tout le temps, constamment, ne s'apercevant pas ainsi qu'il s'enferme et s'enfonce toujours plus, se fermant de nombreuses portes et fenêtres, se jugeant aussi lui-même constamment. C'est ainsi qu'une véritable dichotomie s'installe avec le temps entre ce qu'il pense intellectuellement, la représentation qu'il a et veut donner de lui-même, et la réalité de ce qu'il est et vit intérieurement, spirituellement, ne se connaissant même pas lui-même, ne sachant finalement rien de tout ce qui le traverse constamment et l'agit. - N'as-tu jamais rencontré de ces personnes qui ont de tellement beaux discours que tu te dis: "mince, ah ouais, ils sont drôlement bien ces gens-là, je suis vraiment nul à côté…", pour t'apercevoir ensuite que, tout cela, comme partout aujourd'hui, ce n'est jamais que du blabla théorique, et que, tout cela, pas le moindre instant, ils ne le vivent véritablement en eux-mêmes, ne se l'appliquent à eux-mêmes?... N'as-tu jamais été confronté(e) à des personnes dont tu pouvais nettement discerner, percevoir et ressentir les émotions, mais dont elles n'étaient pas elles-mêmes conscientes?... Ce genre de personnes dont l'attitude et le comportement ne parviennent jamais, très tragiquement, à un minimum de cohérence par rapport à l'image qu'elles veulent désespérément donner d'elles-mêmes, à leurs propres yeux ainsi qu'aux yeux des autres... - Dans les relations humaines aussi, c'est une véritable épidémie, un véritable fléau, dont tout le monde souffre aujourd'hui, cela intervient dans le et fait obstacle au vrai relationner clairement et sincèrement. Parce que, toujours, on en revient au même, comme la plupart des êtres humains ne sont pas conscients de ce qui se passe en eux-mêmes, ils ne font pas la part des choses dans tous ces mouvements inconscients qui les traversent et les agissent, c'est-à-dire les poussent à agir ou réagir, de telle ou telle manière. La "CNV" (= "Communication Non-Violente"), mise au point et formalisée par Marshall Rosenberg, peut, à ce titre, constituer une aide infiniment précieuse, une pertinente et judicieuse boîte à outils permettant de décoder et de déchiffrer tout ça, et notamment de dialoguer vraiment, de relationner véritablement, à partir d'un langage certes objectif, figé et statique, sur ce qui fait le vivant subjectif de la vie intérieure de chaque individu, depuis son point de vue unique en soi. Mais je te laisse le soin de découvrir et explorer cette voie par toi-même!... ;)
Voilà ce qu'est la Maya, l'illusion, dans laquelle vit constamment le germe d'esprit humain, tant qu'il n'est pas parvenu à l'éveil spirituel, tant qu'il ne s'inscrit pas dans une démarche d'évolution spirituelle, dans le déploiement de sa conscience! Or, tant qu'il ne réalise pas ce travail, cette tâche, il ne peut pas non plus s'affranchir de la matière, du monde, qui l'emporte avec lui dans sa course irrésistible et ses multiples transformations et changements de forme - il ne perçoit d'ailleurs que ça! -, et il ne peut donc célébrer sa résurrection spirituelle hors de la matière, soumise à l'impermanence et à la disparition, dans la vraie Réalité. La vie sur Terre, en ce bas monde, comme dans la matière en général, quel qu'en soit le plan, n'est qu'un mirage, une illusion, un miroir qui ne nous renvoie constamment qu'à nous-même; mais en rien ce domaine n'est celui de la Vie véritable, dont les êtres humains en général ne savent même pas ce que Cela est!...
Telle est aussi la nature de la malédiction qui repose sur l'être humain: car cela ne tient jamais qu'à lui-même, à sa propre libre volonté! Ainsi, son libre-arbitre, à lui conféré comme gouvernail pour ses pérégrinations spirituelles dans les champs d'expérimentation de la matière, devient-il son pire ennemi, sa propre limitation. A travers ce mur, rien ni personne ne peut lui tendre la main, aussi bienveillante et aimante, ou même toute-puissante, soit-elle, s'il ne fait pas lui-même le premier pas, s'il ne tend pas lui-même la main. C'est pourquoi repose en lui cette inlassable aspiration salvatrice, parfois brûlante et dévorante, dont il cherche à se débarrasser pourtant, à se satisfaire maladroitement par différents moyens qui ne sont que des voies de garage, alors qu'elle devrait le pousser au contraire à repousser toujours plus ses propres limites, pour aller plus haut, spirituellement parlant, et non en s'échouant sous forme d'une vaine exaltation pseudo-spirituelle, d'une basse ambition terrestre, d'une vile soif de pouvoir ou concupiscence vis-à-vis des plaisirs terrestres.
Avoir conscience de cela, le voir spirituellement, est quelque part très effrayant, décevant, attristant à cause du sentiment d'impuissance que cela peut susciter. On ne peut cependant ainsi parvenir à une certaine forme de paix qu'en en faisant son deuil, de toutes ces velléités d'aider de tous ordres, en lâchant prise par rapport aux résultats, car, au final, - pardonne-moi de l'exprimer aussi brutalement -, en définitive, … à chacun sa merde!!!... ;p ;)
Le miroir aux alouettes du développement personnel et de la sagesse de gare à deux balles pour bobos…
Vus d'en-haut, du point de vue des esprits véritablement éveillés et évolués, les êtres humains de cette Terre apparaissent bien singuliers, étonnants, surprenants, pas forcément dans le bon sens du terme, pour le moins bien souvent incompréhensibles, car tout à fait incohérents, paradoxaux, contradictoires, pour ne pas dire franchement stupides.
- Si cette façon de m'exprimer te rebute, si tu ne la trouves pas justifiée, juste, légitime, conformément à tes propres observations, si, en plus, tu te sens toi-même visé(e), concerné(e), n'oublie pas… qu'il n'y a que la vérité qui blesse!!... ;) Et si tu ne daignes pas t'ausculter en ce sens, pour mieux te connaître toi-même et examiner calmement si tu n'es pas un peu comme ça, eh bien, laisse tomber! Passe ton chemin, et va voir ailleurs! C'est ce que je disais déjà d'entrée de jeu au début de cette page, c'est tout simplement que tout ce que je dis n'est pas pour toi, car tu n'as pas encore atteint la maturité spirituelle pour cela et il te faudra passer à travers différentes expériences vécues pour ce faire, avant que nos chemins ne se croisent peut-être à nouveau, inévitablement... ;) Or, je n'impose ce que j'ai à dire à personne, de la même manière que, dans la vie en générale, je ne m'impose pas. Il vaut bien mieux, d'ailleurs, que tu t'abstiennes de quelque chose de juste dans l'absolu si cela ne vit pas vraiment en toi avec conviction, si ça ne correspond pas à ton degré de conscience et d'évolution spirituelle du moment, plutôt que d'adhérer stupidement et passivement à quelque chose auquel tu ne peux accorder un crédit véritable du plus profond de toi-même, de ton intérieur propre. En toute chose, il faut respecter cette loi fondamentale pour la vie en communauté sur Terre des degrés d'évolution, sans quoi ce ne sont qu'irritations, agacements, agressivité et violence. Ainsi, si ce que je dis ne te parle pas, laisse tomber et passe ton chemin!
Par contre, si cela provoque en toi un déclic, éveille en toi un écho, une résonance familière et rassurante, sur la base d'expériences vécues dont tu as peut-être toi-même souffert, viens, suis-moi! -
De la même façon que les adultes sourient avec bienveillance et amusement du babillage fantaisiste de leurs enfants en bas âge, de même, si cela n'était pas aussi tragique et dramatique, voire hideux et abjecte dans ses manifestations, les véritables éveillés et plus évolués spirituellement pourraient sourire du bavardage, des propos et discours, des attitudes et comportements bien singuliers, illogiques et incohérents de la plupart des êtres humains de cette Terre, notamment, et surtout, en l'occurrence, de ceux qui ont quelque ambition ou velléité de développement personnel, de quête spirituelle, de recherche de la "Vérité" et d'accession à la "Sagesse". En fait, clairement, vus d'en-haut, pour la plupart, - désolé si mon jugement, qui n'est en réalité qu'une observation objective factuelle, te semble bien dur! ;) - ils sont franchement ridicules. Comme je le disais précédemment, ils se bercent d'illusions, tous autant qu'ils sont. Ce qu'on ne peut pas vraiment leur reprocher, finalement, - et là, c'est la bienveillance qui parle en moi (si, si, c'est possible!... ;) ) - car, au fond, ils ne savent pas ce qu'ils font...
C'est comme si le bon et juste chemin qui conduit vers le haut était parsemé de tout un tas de pièges, avec, sur les bas-côtés, dans les fourrés, des bandits et des brigands, qui peuvent parfois donner l'impression qu'ils empruntent le même chemin, suivent la même direction, mais qui ne sont là à vrai dire que pour te perdre, t'égarer dans des voies sans issue, et te dépouiller aussi de toute vitalité et énergie, te vider de la force ascensionnelle de l'enthousiasme, afin de t'épuiser et de te déprimer, sous couvert très hypocritement de t'accompagner et de t'aider. En outre, un chemin ne se laisse envahir par les ronces et les pierres que s'il n'est pas entretenu. Il en est ainsi du chemin qui conduit vers les hauteurs lumineuses pour chaque être humain de cette Terre, ce même chemin qu'emprunta jadis le germe d'esprit humain post-évolué inconscient pour plonger dans les champs d'expérimentation de la matière et qu'il devra de nouveau emprunter un jour, du bas vers le haut, pour réintégrer le secret de son origine spirituelle, en ayant acquis cette fois-ci la véritable conscience de soi. Chemin que, en plus, ces mêmes êtres humains de la Terre ne connaissent pas, à vrai dire, puisqu'ils ont été déposés dans la vallée, dans les profondeurs de la Matérialité, alors qu'ils étaient encore inconscients, puisqu'ils ne l'ont parcouru, pour leur évolution, du haut vers le bas, qu'à l'état inconscient, et que c'est seulement ensuite, dans la matière la plus dense, que leur conscience put commencer à éclore. Mais qu'à cela ne tienne, ils sont pourtant, pour certains, persuadés d'en savoir bien plus que ceux qui, descendant consciemment de ces hauteurs à l'origine, ont parcouru ce même chemin consciemment du haut vers le bas, connaissant toutes les étapes intermédiaires, les jolis points de vue, de même que les dangers!... Eh oui, plus on est petit, plus on est présomptueux et arrogant, la petitesse conditionne la prétention, la présomption et l'arrogance, alors que la véritable connaissance, le véritable savoir, l'authentique sagesse conditionne nécessairement l'humilité, la pudeur et la réserve.
Ne parlons même pas de la Vérité, d'une quelconque quête de vérité! La Vérité, ou Vie-Réelle ou Réalité-Vivante, est une asymptote mathématique, un Infini, un Absolu bien inaccessible aux êtres humains de cette Terre, qui n'appartiennent qu'au genre des germes d'esprits humains post-évolués inconscients. Un Absolu éminemment dangereux lorsqu'on essaye de l'appréhender avec un degré de conscience bien bas, et donc une perspective bien restreinte par l'intellect terrestre, surtout lorsque, a fortiori, on essaye de le tirer vers le bas, dans la poussière de ce monde, de la matière, et de le ravaler en quelque chose de nettement défini, strictement limité, écrit noir sur blanc dans un texte "sacré" ou une écriture "sainte", à laquelle ou auquel on n'aurait plus qu'à adhérer bêtement, stupidement, qu'à obéir aveuglément, sans plus se poser aucune question, ni faire soi-même aucun effort d'ordre spirituel, donc intérieur, pour examiner, jauger, juger intuitivement avec le ressenti intérieur vivant. C'est bien, finalement, ce qu'ont fait les êtres humains de cette Terre avec chaque enseignement spirituel, chaque message qui leur est parvenu d'en-haut, de la Lumière, par des intermédiaires appelés et formés à cet effet. Systématiquement, au départ, comme cela les dérangeait, ils s'y sont farouchement opposés, avec hostilité, l'ont combattu, ont cherché constamment à nuire au messager lui-même, à lui causer différentes souffrances, pour ensuite l'éliminer, purement et simplement, et puis, ensuite, avec leur penchant arriviste et leur délirante présomption sans limites, ils s'amenèrent, plantèrent leur drapeau, revendiquèrent cet enseignement, ce message, se présentant comme les seuls représentants légitimes, rassemblèrent, assemblèrent, organisèrent et modifièrent les textes à leur guise, comme cela leur convenait, dans leurs perspectives intellectuelles et matérialistes limitées, décrétant arbitrairement ce qu'il fallait conserver ou pas, croire ou non, uniquement dans le but d'avoir du pouvoir, quelle qu'en soit la forme, et en firent ainsi une "religion", qui ne peut en aucun cas être la Vérité Elle-même, quelle qu'elle soit, mais qui n'est jamais qu'un produit, une construction de l'intellect humain. Ce qui ne les empêche pas non plus, à côté de ça, de fantasmer de façon délirante sur chacun de ces envoyés de la Lumière, messagers de la Vérité, sans se douter un seul instant de la galère, de la pénibilité, des combats et des souffrances que leur cheminement sur cette Terre, en ce monde, au sein de cette humanité, implique, et alors que, en leur temps, peut-être dans une incarnation précédente, ils ne le reconnurent pas, lui tournèrent le dos, voire peut-être levèrent la main pour le lapider, d'une manière ou d'une autre. Pauvres êtres humains stupides! Et avec ça, ils disent qu'ils sont en quête de Vérité et de Sagesse! [série de smileys qui se fendent la gueule!...] Mais ce ne sont que des hypocrites, dans la mesure surtout où, lorsqu'ils ont par hasard encore l'occasion de croiser un véritable envoyé de la Lumière, messager de la Vérité, ils sont non seulement proprement incapables de le reconnaître (parce qu'ils attendent pour cela, paresseusement, des preuves, des manifestations ou réalisations extraordinaires ou de quelconques miracles, au lieu d'examiner sa parole, son enseignement, son message, la seule caution véritable dont rien ne doit les détourner de l'examen objectif, raison pour laquelle il ne peut rien se produire d'exceptionnel qui leur mette la puce à l'oreille et suffise à les convaincre, car il y faut pour cela un véritable travail intérieur, qui seul a une quelconque valeur pour la suite et pour le reste!!...), mais ne font en plus que lui causer des désagréments, voire lui nuire. De même, si l'expression de la Vérité ne correspond pas exactement à l'image qu'ils s'en font, dans leurs représentations étriquées et leurs petites conceptions intellectuelles limitées d'êtres humains de cette atome de boue dans l'Univers immense, ils la rejettent, purement et simplement, sans autre forme de procès, en se faisant juge et partie. - La Grâce passe en silence devant vous, ô êtres humains de la Terre, humble et discrète, sans chercher à vous séduire ni à vous plaire, sans or ni clinquant, sans masque de gloire ni colifichet, sans marche victorieuse ou avancée triomphale, sans miracles ni réalisations extraordinaires. A vous de vous montrer suffisamment vigilants pour saisir la corde de sauvetage qui vous est ainsi tendue! C'est à vous de prouver que vous êtes suffisamment éveillés spirituellement en vous-mêmes, dans votre conscience, par votre intuition, votre ressenti intérieur, pour reconnaître les aides qui vous sont envoyés, aussi imparfaits soient-ils, et non pas à ces derniers de vous prouver à vous qu'ils sont véritablement envoyés d'en-haut. - Bref!
Il vaudrait mieux, par conséquent, comme je l'ai déjà dit sur d'autres sujets à d'autres occasions, plus haut ainsi que dans mon livre, que les êtres humains qui ont quelques velléités ou ambitions d'ordre spirituel, qui se disent "en quête de Vérité et de Sagesse", arrêtent de fumer la moquette murale (- la pire!... ;) -), de se prendre pour ce qu'ils ne sont pas (comme des "parangons", par exemple...), pour autre chose que ce qu'ils sont (des germes d'esprits humains post-évolués inconscients à la base, en cheminement vers l'éveil spirituel, la conscience et la véritable humanité, et donc en perpétuel mouvement, changement et évolution), et qu'ils redescendent d'un cran, voire de plusieurs, voire carrément de leur piédestal artificiel, et qu'ils entreprennent déjà tout simplement de devenir HUMAINS!!!!!! Ça ne semble pas être grand-chose au regard des hallucinantes prétentions de l'être humain de la Terre, mais, eu égard à l'état des lieux que l'on peut faire de l'humanité sur cette Terre à l'heure actuelle, du point de vue spirituel, ce serait déjà beaucoup, voire carrément énorme, en fait, car alors tout pourrait véritablement progresser vers le haut!!
Il y a en effet beaucoup d'erreurs et de confusions, qui conduisent à de douloureux errements, dans les conceptions de ces êtres humains, auxquels on doit tout de même reconnaître cette aspiration vers l'idéal.
En effet, une des premières erreurs, une des premières illusions (- et je te rassure, ami(e), moi aussi, je me suis fait avoir à ce niveau-là, mais j'en suis bien revenu!!... ;) -), c'est de croire naïvement que nous ne sommes ici sur Terre que pour être heureux, pour nous épanouir pleinement, pour nager en plein bonheur!!! Arf! Si tu crois cela aussi, tu es mal barré(e), sans vouloir t'offenser! Fais en ton deuil tout de suite, et tu verras que tout devient ensuite beaucoup plus simple et plus facile, plus fluide, même la douleur qui ne devient souffrance que lorsqu'on résiste rigidement à ce qui est (- et je suis bien placé pour le savoir, je sais de quoi je parle et, même encore aujourd'hui, en ce qui me concerne, je reconnais que ce n'est pas gagné!!... ;) -). Non, nous ne sommes pas ici sur Terre pour être béatement et bêtement heureux, nous épanouir au sens de faire tout ce que nous voulons comme nous en avons envie, satisfaire tous nos incessants et foisonnants désirs et nager à tout instant dans un bonheur placide sans aucune contrariété ni aucun désagrément, sans difficulté ni souffrance!!!! Nous sommes ici-bas pour expérimenter et apprendre, du point de vue spirituel, donc du point de vue de la conscience et de l'humanité véritable et authentique, ce qui ne se fait pas forcément sans heur ni douleur. En tout cas, peut-être à l'origine, mais pas aujourd'hui, pas de la façon dont la plupart des gens se le représentent ni ne l'attendent, tout simplement du fait que les êtres humains, dans leur grande majorité, comme je l'ai déjà expliqué, bien plus précisément dans mon livre, ont contribué à faire de cette planète un panier de crabes, un repaire de brigands, un nid de vipères, une jungle de chacals. En effet, ici-bas, sur Terre, du fait de l'incarnation dans la matière la plus dense, qui agit comme une ancre vis-à-vis de l'âme, pour le temps d'une vie terrestre, tous les niveaux d'évolution spirituelle et degrés de conscience, et donc d'humanité, sont représentés, quasiment, et mélangés, exposés les uns aux autres, et sont ainsi susceptibles de s'importuner mutuellement les uns les autres, à satiété, en se frottant les uns aux autres et en s'arrondissant ainsi les uns contre les autres, à l'instar des grains de sable roulés par le va-et-vient des vagues. Par ailleurs, du fait des sombres penchants pour l'obscurité et le mal, la malveillance et la malfaisance, de beaucoup d'êtres humains, notamment de ceux qui disposent de la puissance terrestre, de la richesse financière et du pouvoir politique, les ténèbres règnent!!! Tu ne dois jamais l'oublier, sous peine de manquer de vigilance, de laisser en berne ton instinct de survie et de te faire avoir, de t'en mordre cruellement les doigts, car nous sommes bien, à vrai dire, en terrain conquis par les ténèbres et le mal!!! Oui, la Terre est la dernière forteresse de lumière en terrain déjà complètement envahi et conquis par les ténèbres et le mal, qui doive pourtant encore être sauvée!... Or, le mal, les ténèbres, l'obscurité, ceux qui sont plus sombres, sont bizarrement et très paradoxalement irrésistiblement attirés, comme d'insupportables moustiques, par la Lumière, par les plus lumineux, sûrement parce qu'ils ressentent inconsciemment que leur salut repose uniquement dans la Lumière et ceux qui en sont des médiateurs et des intermédiaires. Cependant, ce n'est systématiquement que pour leur nuire qu'ils s'en rapprochent, avec hostilité, ils ne savent que les importuner, les titiller, les agacer, les agresser, leur faire violence. Et s'ils parviennent à leur faire faire un faux pas pour les perdre, c'est encore mieux, c'est comme s'ils avaient décroché le pompom!!
Ainsi, toute souffrance, sur cette Terre, n'est pas forcément "karmique", car de nouveaux fils aussi se nouent à chaque instant. Ici-bas, au sein du petit monde des êtres humains de cette Terre, issu de leur délirante schizophrénie intellectuelle et coupé de la Vie véritable, ne règnent majoritairement que l'injustice et l'iniquité, la compétition, l'agressivité, la haine et la violence!! S'il en allait autrement, cela se saurait. Des ouvriers mexicains, par exemple, pauvres, atteints de cancers, car empoisonnés par différents produits chimiques comme des pesticides, ne seraient pas vainement en procès contre Monsanto, à qui ça ne fait ni chaud ni froid, d'ailleurs, parce que ces gens-là ont les moyens de se payer une batterie d'avocats, de faire durer les choses et de noyer le poisson dans l'eau, en se servant même très adroitement des lois humaines terrestres, qu'ils ont parfois d'ailleurs contribué à façonner, histoire de pouvoir, avec de brillantes saillies intellectuelles, en jouant avec les mots, se livrer à de gros coups de filet juteux et fructueux. Des infirmières qui sauvent des vies pratiquement chaque jour ne gagneraient pas moins d'argent (une misère!!) que des mecs qui ne font que jouer au ballon et courir après la baballe!... :p De même en ce qui concerne les enseignants qui ont vraiment la vocation et qui contribuent grandement à éduquer, faire grandir, mûrir et à accompagner des jeunes gens dans la vie, par rapport à des dealeurs de drogue ou des vendeurs d'arme, ou encore des banquiers et des traders... :-P Et ainsi de suite... Seulement... tout cela ne se perd pas! Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, perpétuellement! Ainsi, l'Univers enregistre tout cela au crédit de leur compte débiteur, et ils devront un jour en rendre des comptes, expérimenter la même chose, en bien pire, mais sur eux-mêmes, conformément à la loi d'action en retour, de cause à effet, autrement désignée comme la loi du karma, considérablement renforcée par la loi d'attraction des affinités...
Je sais bien, ami(e), que le tableau que je te dresse n'est pas tellement folichon ni très réjouissant, et certes un peu déprimant (- moi-même, en fait, ça me déprime complètement quand j'y pense!!... -), mais si tu es vraiment "en quête de Vérité et de Sagesse", si tu ne te satisfais pas seulement, très superficiellement et hypocritement, d'une vague sagesse de gare à deux balles pour bobos et neuneus, parfaitement lisse, consensuelle, politiquement correcte et gnangnan, édifiante et exaltante, et donc totalement superficielle et inutile, eh bien, il faut bien avoir le courage à un moment donné d'ouvrir les yeux et de considérer d'abord la réalité objective des faits, telle qu'elle est, et non telle qu'on se l'imagine, telle qu'on voudrait qu'elle soit. Il ne peut y avoir de véritable et authentique cheminement vers la Sagesse et la Vérité, si l'on ne commence pas d'abord par ouvrir les yeux en grand pour voir ce qui est, la réalité des choses, d'où l'on part, à partir de quoi l'on doit cheminer, ici, là et maintenant, car c'est bien seulement à partir de là qu'on peut envisager de progresser!
Donc, à partir du moment où tu t'incarnes dans la matière la plus dense, ici, sur Terre, sache que, inévitablement, tu seras exposé(e) à l'arbitraire importun d'autres êtres humains, pas franchement très évolués, ni "humains", voire carrément malveillants et malfaisants, se comportant au mieux comme des animaux (des "animains"...), au pire comme des trolls nuisibles qui prennent plaisir à tout saccager autour d'eux et à nuire à leur prochain. - Sûrement, avant ton incarnation dans le plan terrestre, n'avais-tu tout simplement pas lu correctement ce qui était écrit en tout petit en notes de bas de page??!!... ;) -
Seulement, si on s'arrête à ça (- et je sais que ce n'est pas facile; moi-même, j'ai encore ENORMEMENT de mal avec ça, et beaucoup de travail à faire sur moi dans ce sens!!!... d'où le fait que j'envisage d'ailleurs de me former sérieusement en CNV, en espérant que cela m'aide au moins un petit peu, même si cela ne résout pas tout... ;) -), eh bien, notre incarnation, le temps que nous passons sur Terre, devient une perte sèche. - Et, encore une fois, je sais que ce n'est pas facile, moi-même, je trouve cela très dur, ce que la vie sur Terre nous impose, exige de nous, et je n'y arrive pas forcément tout le temps, voire, carrément, je l'avoue honnêtement et très franchement, la plupart du temps, ça me fait chier!!!!!... ;) - Il nous faut cependant essayer de suivre en cela l'exemple de beaux êtres humains comme Martin Luther King, Nelson Mandela, Gandhi, Sœur Emmanuelle, l'Abbé Pierre, etc. Pardonner, ce n'est certainement pas effacer l'ardoise vis-à-vis de ceux qui nous ont lésés, puisque, de toute façon, conformément aux lois cosmiques, ils se sont ainsi chargés d'un karma qu'il leur faudra tôt ou tard dénouer avant de pouvoir s'élever à nouveau. Seulement, si tu tombes dans la loi du talion ("oeil pour oeil, dent pour dent"), dans la vengeance et la vendetta, si tu t'enlises dans le ressentiment et la rancoeur, si tu t'obstines - comme moi!... ;) - à attendre justice et réparation pour les préjudices graves subis avant de redémarrer, de te remettre en route, en chemin, et de te remettre aussi à construire et édifier pour toi-même, et en toi-même, tu n'en auras jamais fini et tu risques de passer à côté de plein de bonnes choses positives - n'est-ce pas, moi-même!... ;) -. (Et je dis ça, je le reconnais, encore une fois, alors que je ne suis certainement pas moi-même un exemple en la matière, bien au contraire, bien loin de là... ;) Mais j'essaye, je fais des efforts, et j'ose espérer que, malgré mes rechutes, je progresse toujours un peu plus chaque jour, même si ce n'est que de petit peu en petit peu...) Il y a toujours une différence entre ce qu'on dit et ce qu'on fait, ce qu'on sait juste et ce qu'on parvient à mettre en oeuvre, tout simplement parce que, quelles que soient nos aspirations illimitées, nous avons ici-bas des moyens limités. Apprendre à vivre harmonieusement sur Terre, c'est un art, l'art d'apprivoiser ce décalage et de danser avec l'imperfection pour la faire pousser et grandir autour du tuteur de notre aspiration vers l'idéal, vers le haut, vers la Lumière et vers la Vie.
C'est en cela que l'exemple du Christ s'abandonnant et se livrant, souffrant sans ressentiment et sans haine, sur la croix, mais pardonnant encore à ses bourreaux, car, finalement, les êtres humains ne savent pas ce qu'ils font, est des plus hautement inspirants pour nous! Il ne s'agit pas de faire dans le dolorisme, l'apologie de la souffrance, l'exaltation du martyre, etc., car ce serait profondément malsain et faux. Juste savoir qu'en ce bas monde, l'injustice et la souffrance font partie du lot, des risques, qu'il faut en être averti, et bien conscient, mais qu'il ne faut pas s'y accrocher, focaliser uniquement sur ça, rester accroché à ça, sous peine de voir sa propre évolution effectivement enrayée par les nuisibles, qui, au final, ne cherchent que ça, par jalousie et envie, car ils ne sont plus capables de goûter les joies spirituelles des êtres humains véritables qui aspirent à la Lumière et au Bien. Le véritable héroïsme, c'est de maintenir un cap et de déverser dans le monde son amour et sa joie, sa générosité, son enthousiasme et ses élans, sa créativité et son besoin de contribution et de coopération, envers et contre tous, malgré tout, malgré les nombreux obstacles et les difficultés, sans être pour autant aveuglément optimiste ni benoîtement naïf, mais en demeurant constamment vigilant. Et c'est ce que je nous souhaite très sincèrement du fond du coeur, très chère/cher ami(e)!! ;)
Ça ne sert donc à rien de faire du développement personnel à gogo, tout et n'importe quoi, avec n'importe qui, y compris des gourous tout ce qu'il y a de plus malsains, afin d'être heureux envers et contre tous, d'atteindre ici-bas le bonheur à tout prix, sous une forme en plus purement matérialiste, malgré tous ces facteurs et ces paramètres que j'ai pu jusque-là dérouler devant tes yeux. C'est là qu'on voit d'ailleurs aussi qu'il ne peut y avoir de sagesse véritable sans un minimum de connaissance de la Vérité, c'est-à-dire de la Réalité de ce qui est, des choses de la vie, des processus et phénomènes qui se déroulent dans la Création.
Et c'est pire encore lorsque ce n'est que l'intellect, le mental qui s'en empare et qui fait du développement personnel un instrument de performance et de rentabilité, une obligation despotique et tyrannique d'être positif, optimiste et heureux, en toute circonstance, en dépit de ce que l'on ressent vraiment en soi, de ses propres émotions, de ses blessures et de ses failles, avec plutôt en arrière-plan l'obligation d'être plus performant et rentable dans la société, selon des critères uniquement matérialistes, en se focalisant, verrouillant, crispant sur l'objectif à atteindre, les résultats escomptés! Là, c'est la catastrophe assurée!!! - Sans même parler de la façon bien insidieuse et malsaine, et finalement malhonnête, dont on cherche parfois, par ce biais, à masquer les problèmes politiques, sociaux, économiques et à culpabiliser les gens parce qu'ils ne sont pas "heureux", en dépit du monde pourri dans lequel nous essayons tous de vivre!!... -
Ce n'est intéressant, a contrario, que lorsque cela nous aide à devenir de meilleurs êtres humains, plus "humains", tout simplement, à mieux nous connaître nous-mêmes - car c’est là à vrai dire le premier et principal commandement de l'Esprit à l'égard des germes d'esprits humains de la Terre: "Connais-toi toi-même!" -, comprendre ainsi ce qui se passe en nous, et forcément par voie de conséquence chez les autres, et pouvoir de cette manière apprendre à mieux relationner, plus sainement et harmonieusement, non seulement avec tout le bazar de ce qui se passe en nous, à l'intérieur de soi, mais également avec tout le chaos du monde extérieur, tout ce joyeux bordel des relations et interactions humaines dans ce monde imparfait et bancal (ce qui dérange bien la psychorigidité de l'intellect qui aimerait bien que tout soit lisse et parfait... ;) )! Dans tous les cas, ne t'attends pas à trouver, où que ce soit, auprès de qui que ce soit, sous quelque forme que ce soit, la panacée, la solution miracle, tu risquerais d'être amèrement déçu(e), de t'en apercevoir à tes dépends, de t'en mordre les doigts, car ça n'existe tout simplement pas. Ici-bas, nous ne faisons qu'apprendre à bricoler, mais, pour cela, oui, il nous faut les bons outils!!... ;)
En outre, c'est effectivement effrayant de voir des êtres humains en position de faiblesse, car en souffrance, se livrer aveuglément entre les mains de gourous, quels qu'ils soient, qui ne contribuent nullement à les aider!!! Et des menteurs, des manipulateurs, des charlatans, des escrocs, des gourous (au sens péjoratif du terme), des faux guides, il y en a partout!!!!!!!!!!!! C'est un fait singulier qui tient à ce que j'ai déjà expliqué, à savoir que la plupart des êtres humains de cette Terre n'ont pas atteint l'éveil de l'esprit, donc l'éveil de la conscience et de la véritable et authentique humanité, et qu'ils ne se comportent ainsi que comme des animaux, certes plus doués intellectuellement, mais toujours comme des organismes de survie à la vue courte et bornée, et donc matérialiste, égoïste, à court terme, comme des animaux de meute, en réalité, qui, par conséquent, se cherchent désespérément et obstinément un chef de meute, à suivre passivement et auquel obéir sans plus se poser aucune question, parce que cela leur est plus facile, plus rassurant, plutôt que d'accéder véritablement à leur autonomie intérieure, allant de pair avec leur libre faculté de résolution, et ainsi avec leur responsabilité spirituelle.
La société cherche à lutter contre les sectes, mais pourquoi, au final???!!!... Si les gens rentrent dans des sectes, après tout, c'est comme le fait de boire et de fumer, ou de se droguer, ou même de se suicider, de se nuire en général, c'est leur liberté, leur choix, provenant de leur libre-arbitre, auquel on ne devrait pas pouvoir s'en prendre, mais qu'on devrait toujours respecter, de même que tu préfères, je présume, qu'on te respecte également dans tes libres décisions, surtout si elles ne concernent que toi. Par ailleurs, si les gens sont à ce point dénués du plus petit instinct de survie, de la moindre estime de soi, qu'ils croient devoir subir ça, c'est malheureusement qu'ils en ont besoin pour le reconnaître, s'affranchir de ce qui les entrave dans l'expérience vécue et évoluer ensuite plus loin, plus haut; cela peut paraître froid, dur, impitoyable et cruel, mais ce n'est pourtant là, malheureusement, que l'effet d'une certaine forme de sélection naturelle!!...
Et ça, oui, des menteurs, des manipulateurs, des charlatans, des gourous de toutes sortes, des faux guides et des escrocs, il y en a partout, pas seulement dans les sectes, les mouvements "New Age" et ésotériques, les sociétés secrètes ou ordres de tous genres, dans les approches ou "méthodes" de développement personnel comme dans les "médecines douces" et "thérapies alternatives" - qui peuvent pourtant se révéler en elles-mêmes tout à fait valables, authentiques, correctes, efficaces et efficientes, abstraction faite de ce qu'en font parfois les gens eux-mêmes, de comment ils comprennent, interprètent et pratiquent tout ça -, mais il y en a aussi, attention, tout autant, voire bien plus, et des plus dangereux, dans toutes les religions établies, dans les églises, temples et mosquées, qu'il s'agissent du judaïsme, du christianisme, de l'islam ou du bouddhisme, etc., ou bien dans les partis politiques, parmi les politiciens, chez les médecins et les scientifiques, les tenants des théories pédagogiques, les sociologues, politologues, économistes, les intellectuels, philosophes et chercheurs, dans tous les domaines, et ainsi de suite. L'être humain est ainsi fait: s'il demeure, stagne et végète au stade de l' "animain" (= l'être vivant animé, en lequel le germe d'esprit humain incarné n'est pas encore parvenu à l'éveil ni à la conscience, et donc à la véritable et authentique humanité), il passe ainsi son temps à se chercher des chefs de meute parmi ceux qui n'hésiteront pas à sortir du lot, de la masse, pour embringuer, voire embrigader certains de leurs congénères dans leurs délires, leurs erreurs et leurs errements. - Il n'y a qu'à voir la vie politique partout dans le monde!!!!... ;) -
Encore autre chose: C'est pour moi aussi quelque chose de singulier - moi qui suis farouchement libre, autonome et indépendant, voire un peu sauvage - de voir que, souvent, les êtres humains qui s'engagent dans ce type de voies - ce qui est pourtant tout à leur honneur, d'ailleurs, d'entreprendre une quête spirituelle, de chercher la Vérité, la Sagesse, de vouloir travailler sur eux-mêmes -, s'égarent systématiquement dans le faire et l'agir (au lieu d'être, d'apprendre à être, tout simplement!!!...), en plus au sein de groupes et regroupements humains divers et variés. Être seul, se retirer dans la solitude et l'isolement, en goûter le plaisir aigu, dans l'extrême conscience de soi accrue que cela confère et seul permet, faire face au vide (qui n'est vide qu'en apparence, en réalité, source ultime de vie véritable et jaillissante), apprivoiser son for intérieur, son âme, ce qui se passe en soi, dans le calme, la paix, le silence, la solitude, l'isolement, le dépouillement, le détachement, l'abandon et le lâcher-prise, partir de soi, de ce que l'on a en soi, être à l'écoute de soi, faire en fonction de soi, de là où l'on en est, en respectant ainsi la loi des degrés d'évolution, sans chercher vainement et désespérément à coller à des idéaux inaccessibles ou à des règles et critères extérieurs, bref, se prendre en main sérieusement par soi-même et pour soi-même, et chercher à déployer à partir de là son potentiel intérieur personnel, beaucoup de gens en sont incapables, en ont peur, alors que c'est là fondamentalement la seule voie, la seule issue, la voie royale, en définitive. Alors que, quoique tu puisses faire en plus, cela ne t'apportera vraiment du bénéfice que si tu fais aussi tout ce travail d'assimilation et de maturation intérieures.
Et puis, il ne faudrait pas non plus se perdre dans ce que je désigne comme une sagesse de gare à deux balles pour bobos, qui n'ont que ça à faire - alors que d'autres essayent simplement de survivre et de gagner leur vie -, en en restant à de belles paroles fadement consensuelles, politiquement correctes, bien lisses et gnangnans, délicieusement exaltantes, faussement édifiantes, mais qui ne vont jamais au fond des choses, qui ne remettent jamais vraiment rien en cause, qui n'exigent pas d'efforts, qui ne permettent pas vraiment de comprendre la Réalité, qui ne dévoilent pas les vrais problèmes, les racines des maux, quand il y faut plus de connaissances effectives d'ordre spirituel et de sagesse véritable, afin de répondre aux nombreuses questions existentielles et métaphysiques que tout être humain digne de ce nom porte nécessairement en lui, qu'il ne doit en aucun cas abandonner ou étouffer, surtout si c'est pour tomber dans la morne acceptation soumise et passive vis-à-vis du monde et de l'humanité tels qu'ils sont! Afin de ne pas bouleverser l'ordre établi, dont certains, une poignée seulement, profitent plus que d'autres, que tous les autres!!!! Il faut aussi, dans la vie, se sortir les doigts du cul - ;) - pour entreprendre, agir, transformer, changer ce qui doit l'être dans cette société de moins en moins humaine et de plus en plus malsaine; un minimum d'indignation, de désobéissance civique, de révolte, de rébellion, d'insurrection du cœur, voire de combat, consciemment et correctement transmutés et galvanisés, orientés, est nécessaire, afin de faire bouger les choses (comme Jésus quand il a chassé les marchands du temple - où ils sont encore, d'ailleurs, spirituellement parlant... -). Après, oui, il faut être prêt à prendre des coups! Tout ça n'est pas évident, je te l'accorde, mais la vie sur Terre n'est pas évidente, il faut savoir doser, car c'est un savant et harmonieux équilibre entre le fait d'être au monde, dans le monde, sans être du monde, entre l'engagement, l'action et le lâcher-prise, le détachement, la contemplation, entre le faire et l'être. Il faut simplement apprendre à laisser s'installer ce mouvement de va-et-vient en soi, comme une saine respiration, entre l'arrière-plan et l'avant-plan, car nous sommes certes des êtres spirituels, mais incarnés dans le monde, dans la matière.
Et qu'on ne vienne pas me dire non plus, par exemple, que l'argent ne fait pas le bonheur, car c'est objectivement faux! Avoir suffisamment d'argent, ça change tout, ça résout et évacue même pas mal de problèmes, cela permet d'avoir une vie terrestre digne et sereine, met à l'abri et protège de pas mal d'inconvénients, permet encore en plus de déverser son énergie créatrice et son pouvoir d'expression dans le monde, la seule chose qui nous rende véritablement heureux. Certes, ça ne suffit pas, mais ça y contribue considérablement quand même. C'est aux très riches qu'il faudrait dire ça: "L'argent ne fait pas le bonheur!"... Oui, à partir d'un certain seuil, ça ne suffit plus pour être heureux, ça n'apporte rien de plus, alors autant faire preuve de générosité et d'altruisme, en faire quelque chose de bien pour l'humanité et le monde, au lieu de tout le temps tirer la couverture à soi et de tomber dans le penchant aliénant de la thésaurisation statique et fainéante du toujours-plus de matériel uniquement!!... A bon entendeur, salut!... ;)
Mais, de tout cela, je parle plus en détail dans mon livre, délivrant ainsi aussi des clés de compréhension qui me semblent fondamentales et indispensables à une vraie vie spirituelle, saine, libre et non asservie. Sois prudent(e), donc, mon ami(e), ne te laisse pas illusionner et piéger par le miroir aux alouettes du développement personnel et d'une sagesse de gare à deux balles pour bobos!... ;) Demeure vigilant(e)!
Tango humain
Ah les relations humaines!!! Aïe! Les relations humaines... Quel sacré morceau, quel pan important de la vie humaine terrestre! On aimerait parfois bien souvent pouvoir s'en passer, tellement cela nous apporte de désagréments, d'inconvénients, de problèmes, voire d'agacement, de peine et de souffrance, mais nous ne saurions non plus pour autant nous en dispenser, purement et simplement, parce que nous en avons fondamentalement besoin et que c'est aussi une source de réconfort et de joie, et que, de toute façon, c'est un passage obligé de l'expérimentation du germe d'esprit humain sur cette Terre. Incontournable et indispensable, donc, à moins de vivre tout seul sur une île déserte ou dans une grotte sur une montagne, comme un ermite ou un ascète hindou. Et il n'est même pas dit qu'on puisse y échapper si l'on fait le choix de se retirer dans la vie contemplative et monastique, car il s'agit bien toujours d'une vie en communauté. Car c'est bien seulement en communauté que l'on peut en apprendre beaucoup sur soi-même et progresser intérieurement.
Il y aurait tellement de choses à dire sur le sujet… Mais je vais essayer de rester concis - pas évident... ;) - et d'aller droit à l'essentiel.
Tout d'abord, je précise que je ne suis en aucune mesure un spécialiste, encore moins un exemple en la matière!!!... :-P ;) Car, honnêtement, cela me saoule, oui, très franchement, la plupart du temps, tout ce cirque social superficiel, futile, inutile et vain. Peut-être à cause de mon côté légèrement autiste Asperger, selon moi (cf. les "Troubles du Spectre de l'Autisme" ou "TSA", tels que très bien décrits, relatés et mis en scène dans la BD "La différence invisible"…), ou bien encore du fait de ma très grande sensibilité, notamment sur les plans énergétiques et subtils (mais les deux sont peut-être bien liés...). Mais, finalement, comme toi, peut-être, aussi, d'ailleurs?!... Et je ne suis pas loin de penser que, à juste titre, comme beaucoup de gens: "L'enfer, c'est les autres!". Pas faux! Mais cela peut être aussi le paradis!! ;)
Alors, par quoi commencer pour déblayer le terrain et faire la part des choses…
"Être, c'est être perçu", comme le dit fort bien Sonmi-451 dans le film "Cloud Atlas", pensée probablement fortement inspirée par les thèses du philosophe George Berkeley, pour qui, aussi: "esse est percipi", c'est-à-dire "être, c'est être perçu". Et j'en reviens à ma fameuse mécanique quantique: une particule subatomique se trouve à tout instant dans un état qui est une combinaison linéaire de plusieurs états en même temps. Contrairement à ce qui relève de la mécanique classique, à aucun moment, en aucune manière, nous ne pouvons par exemple savoir exactement, en même temps, et sa position, et sa vitesse. La seule chose que nous pouvons connaître, ce sont les probabilités d'obtenir tel ou tel résultat lorsqu'on procède à une mesure. Pour moi, c'est un peu comme si elle existait à vrai dire en réalité dans une autre dimension, à un autre niveau, sur un autre plan, en puissance et toute en potentialité, sous forme d'une énergie-information diffuse non localisée, et c'est seulement ensuite, lorsqu'on procède à une mesure, donc lorsqu'on interagit avec elle, qu'elle se détermine pour tel ou tel état, qu'elle se trouve à tel ou tel endroit, avec tel ou tel paramètre physique, toujours conformément aux lois de probabilité préalablement calculées et établies. En cela, oui, l'opérateur de mesure n'est nullement un spectateur extérieur objectif, mais bien un intervenant, acteur, subjectif, influençant l'événement en soi. Ce qui n'est pas sans rappeler la question philosophique de notre rapport personnel et subjectif, et donc partiel et partial, à la réalité et la façon dont, par conséquent, nous contribuons à la façonner aussi. C'est seulement lorsqu'on interagit avec quelque chose que cela précipite dans la réalité. Bascule du potentiel en puissance à la réalité en acte, pour reprendre la distinction établie par Aristote. Et je pense que cela reflète simplement ce qui se passe à un autre niveau de la réalité, en dehors du plan physique de matière dense terrestre, dans tout cet invisible impalpable dont relève davantage et beaucoup plus intimement l'âme humaine et tout ce qui s'y déroule. Plus loin, c'est bien ce phénomène d'intrication quantique, provoquant un déséquilibre, obligeant les particules concernées à basculer dans un état déterminé, qui, finalement, crée, engendre, ancre, forme et façonne, détermine et conditionne la réalité du Cosmos, de l'Univers tout entier, dans lequel nous vivons. Car, si toute la matière, à l'origine, était contenue dans un dé à coudre, voire une tête d'épingle, c'est bien que tout dans l'Univers est intriqué, intimement lié, que, donc, tout affecte tout. Et cela permet la précipitation dans la réalité tangible.
Je mettrais également cette considération en relation avec une croyance du judaïsme selon laquelle c'est seulement lorsque deux êtres humains au moins sont réunis pour lire la Torah, que Dieu les regarde! Or, qu'est-ce que "Dieu", si ce n'est l'Un Qui donne naissance au Tout et à la multiplicité dans l'Unité se déployant ainsi à travers le grand Tout, dans le Cosmos, et donc Qui, Seul, est à l'origine de la véritable, grande, immense et vaste Réalité absolue de Ce Qui Est! (- De même, pour tirer les cartes, il vaut mieux ne pas être seul… -) Car, comme je l'expliquais précédemment, finalement, tous autant que nous sommes, nous ne vivons jamais que dans notre bulle d'univers, dans notre champ d'espace-temps, dans notre petit pré carré de réalité, partiel et partial. Oui, au final, quoi que l'on fasse, on est toujours tout seul au monde!... Et c'est seulement dans la relation à l'autre, que, du fait de ce qui est commun, un ancrage dans la réalité est possible. De même que tout ce qui existe en soi, s'il n'est pas perçu, vu, reconnu, entendu, écouté, partagé, apprécié par l'autre, par d'autres, n'existe jamais qu'en puissance, c'est-à-dire en potentialité abstraite, mais pas en acte, en réalité concrète. De même si cela ne voit jamais le jour, ne parvient pas à l'expression, ne se manifeste pas de manière concrète et tangible.
Pendant longtemps, j'ai ainsi fait l'erreur de croire que je pouvais me passer de la dimension horizontale de la relation avec les autres et le monde (qui, il faut bien le dire, est quand même la partie la plus chiante de l'existence humaine terrestre!!!!... :-P ), et ne me contenter que de la relation verticale, toute intérieure, celle de l' "arrière-plan" (ou, comme dit Isa Padovani: "l'arrière-planque"!... ;p ), purement contemplative et méditative, dans le rapport intérieur et intime avec l'Invisible, le Spirituel, le Sacré, le Divin, qui présente certes la facilité de ne dépendre, pratiquement, que de soi, et non pas du bon vouloir ou de l'arbitraire des autres, et d'offrir, en la cultivant pour soi dans l'arrière-plan et l'intimité de son for intérieur, le secret de sa chambre, une certaine stabilité, face à l'impermanence du monde et de tout ce qui s'y passe, notamment des relations humaines, compliquées et complexes, fondamentalement instables et perpétuellement changeantes, du fait que chaque individu dispose finalement d'un libre-arbitre et va toujours, en définitive, son propre chemin. Seulement, j'avais tort (en général, je pense…). Cette relation aux autres est indispensable. En effet, ce n'est bien souvent qu'en nous heurtant aux autres, d'une manière ou d'une autre, qui nous renvoient ainsi à nous-mêmes uniquement, que l'on peut prendre conscience de soi, de certaines choses en nous-mêmes. Et, même si notre origine, notre nature, nos racines et notre patrie véritables sont fondamentalement purement-spirituelles, nous devons déverser tout cela dans la matière, en lui donnant forme, en l'ancrant dans le terrestrement tangible. Par l'effort ainsi suscité, les énergies ainsi mobilisées, se crée une élaboration énergétique de ce bien (uniquement) qui nous élève (dans le remerciement et la gratitude...), nous tire vers le haut, nous ouvre le chemin de l'ascension et du retour à l'origine spirituelle, en renforçant encore notre conscience et notre puissance (non pas au sens terrestre de pouvoir sur quoi que ce soit, mais au sens de la capacité à agir et à coopérer ainsi harmonieusement avec le Tout en déversant notre énergie créatrice dans l'Univers). Et les "autres" sont bien des protagonistes et même des partenaires essentiels et indispensables de tous ces processus.
Or, oui, sur Terre, c'est bien ce qu'il y a à la fois de plus difficile et pénible, et en même temps de plus gratifiant et épanouissant. Car, effectivement, il ne faut pas l'oublier, les relations humaines telles qu'on les conçoit ici-bas, attention, n'existent que sur Terre, que pour la Terre, que dans la matière la plus dense, sur le plan physique terrestre, de cette manière en tout cas. Sur les autres plans de la Création, il en va totalement différemment. Comme je l'évoquais déjà, sur ces autres plans, tout d'abord, seules les affinités se côtoient. Et il n'est jamais possible de communiquer réellement avec une âme que par voie d'irradiations, d'une certaine manière, de plus en plus libre et épurée, dégagée des formes d'expression et de leurs formations, à mesure que l'on s'éloigne du plan terrestre et que l'on s'élève vers le haut, vers les plans de plus en plus subtils. Dans ce cadre, il n'est jamais possible de recevoir qu'autant que l'on peut donner, et inversement. C'est-à-dire que, si l'on ne peut s'ouvrir plus, on ne peut recevoir plus, ni donner plus. C'est bien pour cela que la vie sur Terre, notamment grâce à cette fabuleuse énergie vitale produite par la Nature, qu'on appelle "prana", "kundalini", "mana" ou "force sexuelle", est tellement indispensable, car, d'une part, cette énergie défonce les barrières, abaisse le pont levis du château-fort dans lequel l'âme humaine semble s'être retranchée, dans ce corps physique terrestre bien lourd, opaque et dense, dans lequel elle s'est incarnée pour le temps seulement d'une vie terrestre, et, d'autre part, la confrontation permanente à la différence, à une multitude de degrés d'évolution et de niveaux de conscience, de points de vue et de visions du monde et de la vie différents, permet d'éviter de s'encroûter et de s'enfermer en soi-même, dans sa propre vision du monde, et nous offre ainsi toujours, aussi difficile et pénible, laborieux et douloureux que cela puisse être, une possibilité d'avancement et d'évolution. - Et, effectivement, oui, la plupart du temps, c'est inconfortable!... ;) Mais la vie sur Terre n'est pas faite pour être confortable, car c'est avant tout un outil d'évolution spirituelle pour notre esprit-conscience!!!... ;) -
C'est par conséquent aussi la multiplicité des points de vue, comme le fait de prendre de multiples clichés d'un objet 3D sous différents angles, qui permet de reconstituer l'Unité, l'Unicité de la Réalité, et donc d'accéder à la Vérité, ou, du moins, de s'En rapprocher! Dès qu'on exclue un élément, quel qu'il soit, nous ne sommes plus dans la Réalité. Ainsi, chaque chose est vraie, chaque opinion est valable, oui, tout de même, dans une certaine mesure, suivant le degré d'évolution. Et c'est seulement la véritable Sagesse, la véritable Connaissance de la Création, le Savoir spirituel authentique, issu de la Vérité, qui permettent de reconstituer ce puzzle, de replacer chaque pièce à sa place par rapport à l'ensemble. Seule une représentation, une vision, une conception du monde, de la Vie, du Cosmos tout entier, à même de tout inclure, englober, embrasser, à sa juste place, selon sa juste appréciation par rapport à l'ensemble, peut véritablement receler quelque vérité et provenir en définitive de la Vérité! Car, oui, ici, il est fondamental de respecter la loi des degrés d'évolution: ce qui est valable à un niveau - qui n'est qu'un stade intermédiaire transitoire sur l'échelle de l'évolution, de la conscience et donc de la véritable humanité, et qui ne se justifie en soi que par rapport à ce degré limité - n'est pas valable pour un autre. Et ce n'est que la synthèse de ces degrés qui nous offre une vue d'ensemble cohérente de la Réalité.
Donc, les relations humaines telles qu'on les conçoit ici-bas, ne sont à vrai dire valables, telles quelles, sous cette forme, que pour le plan physique terrestre le plus dense de la Matérialité. Ce qui est valable sur Terre n'est plus valable au-delà, et inversement. Ainsi, aussi, une personne véritablement éveillée et évoluée spirituellement, recelant une véritable sagesse, un véritable savoir spirituel, n'est pas forcément adroite (surtout si elle manque d'expériences sur Terre dans ce domaine...) dans les relations humaines, dans ses relations aux autres, sur le plan terrestre, dans l'enceinte du cirque social que les êtres humains de cette Terre semblent tout particulièrement affectionner, tout simplement parce que cela implique aussi différents facteurs et paramètres, comme la maturité psycho-affective, purement "humaine", sur le plan terrestre, ainsi que l'expérience et l'aisance dans le cadre de tout ce jeu social des relations interpersonnelles, plus ou moins artificiel, superficiel, hypocrite, demeurant à la surface des apparences extérieures, uniquement, qui n'a donc rien à voir avec la vraie maturité spirituelle, ni avec la sagesse en soi, ni même avec la véritable et authentique humanité, encore moins avec le véritable Amour. En effet, on peut être et vibrer dans l'Amour, sans pour autant être niais et se transformer en "bisounours" sentimentaliste et toujours gentil avec tout le monde! Jésus lui-même ne traitait-il pas les pharisiens et les prêtres d'hypocrites, de sépulcres blanchis et de races de vipères?!... Ne s'est-il pas parfois emporté par colère, et n'a-t-il pas ainsi, par exemple, violemment chassé les marchands du temple?... Ne cherchons donc pas à émasculer le chacal pour devenir une girafe, car, d'une part, ce ne serait ni constructif, ni profitable, d'autre part, c'est tout simplement impossible!
Par peur, donc, peut-être, régis en cela uniquement par leur instinct de survie, tels des "animains" apeurés, au milieu de ce qu'ils perçoivent comme une hostile jungle de chacals, et à force de vouloir ainsi cacher ce qui fait à la fois leur sensibilité, leur vulnérabilité, mais aussi leur humanité véritable, les gens se sont ainsi transformés en l'ombre d'eux-mêmes, en des caricatures de l'humain véritable, des êtres à l'humanité desséchée, fanée, flétrie. Car, oui, pour parler de relations véritablement "humaines" proprement dites, il faut bien inclure l'authentique dimension "humaine", telle que je l'ai précédemment définie. Et c'est bien triste! Car celui qui offre le plus d'humanité véritable dans ses relations, n'est bien souvent perçu que comme un trouble-fête, un perturbateur dérangeant, dont il faut se méfier, voire… pire… Surtout si c'est un être fondamentalement conscient de lui-même et donc indépendant, ne fonctionnant pas sur le même mode "lupique", c'est-à-dire sur la base d'un instinct de meute, grégaire, purement animal, que la plupart des gens. L'étincelle jaillissante d'un véritable contact, d'une véritable connexion, n'apparaît cependant que lorsqu'il y a vraiment rencontre de cœur à cœur, mais cela est bien rare, parce que les gens ne cherchent pas à communiquer réellement, mais cachent constamment le seul vraiment vivant en eux.
Oui, donc, les relations humaines en général sont bien tristes, décevantes et frustrantes, et toujours pour les mêmes raisons évoquées et expliquées précédemment: parce que la majorité des êtres humains ne se comporte pas à vrai dire comme de véritables êtres "HUMAINS" dignes de ce nom, mais plutôt comme des "animains", c'est-à-dire comme des animaux, des "êtres vivants animés", comme des organismes de survie; parce que les êtres humains n'ont pas réveillé, éveillé et déployé en eux leur germe d'esprit, leur noyau spirituel, leur conscience véritable et authentique, purement-spirituelle et non-matérielle, seule à même de faire preuve d'empathie et de compassion et de rentrer véritablement en connexion et en relation avec l'Autre, avec l'identique, le semblable, dans le différent, avec ce qui seul est pérenne et vivant, face à l'impermanence de tout ce qui passe, des apparences extérieures, tout ce qui est purement matériel, et ainsi seulement avec les autres et avec le monde, avec la grande et vaste Réalité.
Ram Dass, dans son livre audio "Vieillir en pleine conscience", explique très bien cela: c'est comme la télé, nous avons plusieurs chaînes. Or, alors que certains ne bénéficient que de quelques chaînes, d'autres ont déjà le câble. Ces chaînes (- on peut faire un parallèle avec les chakras... -) correspondent à différents niveaux de conscience, différents niveaux de connexion, de relation et donc d'échange d'énergie - car toute relation véritable implique un lien ainsi qu'un échange d'énergie, dans le donner-recevoir. Par exemple, la première chaîne, ce serait le plan physique, où l'on ne voit que les apparences extérieures, le corps physique, et où l'on ne juge par conséquent que d'après ça. Ceux qui ne se préoccupent que de la première chaîne, c'est bien la seule chose qu'ils peuvent voir et percevoir, à l'exclusion des autres dimensions de l'être. La deuxième chaîne, ce serait celle du psycho-social, du cirque social, des rôles sociaux, des professions et métiers, du statut social, de l'affect, de l'argent et du pouvoir, c'est donc aussi celles des névroses et des thérapies, de ce à quoi l'on croit devoir s'identifier, que l'on croit être, alors que tout cela n'est qu'apparences temporaires et impermanence, monde des désirs matériels et de la perpétuelle et vaine recherche de la satisfaction de tous ces foisonnants et incessants désirs. Cette chaîne est le spectacle du monde qui tourne, nous laisse croire que le monde tourne, exerçant ainsi une fascination sans fin sur la plupart des gens. Ram Dass lui-même dit que 98% des êtres humains se cantonnent en réalité à ces deux premières chaînes, à ces deux seules dimensions de l'être, leur récepteur n'étant réglé que sur ces fréquences, afin de les recevoir, ils ne voient et ne perçoivent donc que ça et sont limités à ça pour trouver leur bonheur. Tout ce qui vient des autres chaînes, ils ne le considèrent que comme des parasites, des perturbations, des dérangements et des motifs de gêne et d'agacement, comme des entraves et des obstacles à leurs désirs et volontés. Selon lui, la troisième chaîne, c'est celle de l' "Astral", celle des archétypes psychologiques de Jung comme de ceux des signes zodiacaux de l'astrologie, donc celle de la personnalité, à laquelle on s'identifie à tort, car ce ne sont là que les produits du contexte de l'incarnation et que des outils pour l'expérimenter et le vivre durant le court laps de temps d'une vie terrestre. Derrière, encore, se situe l'âme incarnée, celle qui pose la question, à l'autre, dans un niveau de relation plus intime, et même à travers tous les autres, précédents et inférieurs: "Ah, toi aussi?... Est-ce que tu es là-dedans?... Comment t'es-tu retrouvée là?..." Et ainsi de suite.
C'est pour cette raison que, disons-le clairement, les êtres humains, véritablement humains, conscients d'eux-mêmes et indépendants, autonomes, cheminant le cœur ouvert, éveillés spirituellement, cherchant, comme des assoiffés dans le désert, un autre type de relationnel avec leurs congénères, se font considérablement chier la plupart du temps, au sein de toutes les interactions sociales que leur offre la société. Rares sont ceux avec lesquels ils peuvent partager, en affinité, un autre type de relationnel, moins superficiel, moins attaché, voire rivé, seulement aux couches externes de l'écorce, plus profond, se situant davantage dans le cœur, dans l'humain véritable, plus spirituel. Raison pour laquelle, finalement, certains d'entre eux apparaissent injustement comme associables ou misanthropes, alors que ce sont eux seuls les véritables êtres humains vivants en eux-mêmes, qui attendent, qui exigent même légitimement à juste titre plus de leurs congénères dans leurs relations. D'où tout le boulot aussi qu'ils doivent faire sur eux-mêmes pour parvenir, à travers tout cela, à comprendre les processus et mécanismes intérieurs pour communiquer véritablement avec les dormeurs, les aveugles et les morts spirituellement. Et c'est effectivement seulement à ces niveaux plus élevés que peut se faire un véritable échange énergétique qui nourrit véritablement la relation à l'autre. Avec des êtres d'un niveau de conscience inférieur, systématiquement, mais totalement inconsciemment, il y a pompage de ces énergies plus subtiles, du niveau énergétique le plus élevé vers le niveau énergétique le plus bas, sans compter toutes les pollutions subtiles que les personnes plus sensibles peuvent récupérer au passage. Parce que celui dont le niveau de conscience est le plus élevé agit toujours comme un médium, un pont, une porte, un passage, seule voie par laquelle ce qui est non-dit, inconscient, invisible, impalpable, cherche toujours obstinément à s'exprimer, à émerger à la conscience et à la lumière du jour. Raison pour laquelle, bien souvent, aussi, les gens d'un niveau de conscience plus élevé agissent comme un miroir vis-à-vis des gens d'un niveau de conscience inférieur.
A ce propos, en effet, il est parfaitement juste de dire: "Tu vois la paille dans l'œil de ton frère, mais pas la poutre dans le tien.", au sens où, effectivement, notre attention doit être attirée sur le fait que bien des défauts qui nous gênent et nous agacent chez les autres, nous les avons en réalité parfois de manière bien plus prononcée en nous-mêmes, mais de manière inconsciente, et peut-être sous une autre forme; cela représente donc une aide précieuse pour la prise de conscience et une meilleure connaissance de soi. - La CNV, d'ailleurs, offre, je trouve, le secours d'un processus puissant et d'outils très efficaces pour travailler sur soi, prendre conscience de soi, à partir de tout ce que les autres nous renvoient, comme si chacun(e) était porteur d'une petite pièce du puzzle. Mais il faut aussi, pour cela, en avoir les moyens, se donner beaucoup d'empathie, beaucoup se ressourcer, et avoir aussi autour de soi des ressources, du soutien et de l'empathie, parce que c'est un travail constant, de tous les jours!!... ;) - Cependant, tout cela n'est qu'une partie de la réalité. Un autre aspect de la réalité, c'est que les gens d'un niveau de conscience supérieur agissent comme des miroirs vis-à-vis des personnes d'un niveau de conscience inférieur; tout simplement parce que leur conscience éveillée, par empathie, capte bien mieux que ces gens eux-mêmes leurs propres émotions, ce qui se passe à l'intérieur d'eux, dans leur tête, comme leurs pensées, qu'ils peuvent très facilement percevoir, discerner et déchiffrer. Or, s'ils ne demeurent pas extrêmement vigilants, s'ils réagissent à cela, à ce qu'ils perçoivent de plus subtil, et donc bien souvent inconscient, ils le renvoient aux autres, qui, n'étant pas conscients de la raison de ces réactions, vont l'attribuer à ces personnes particulièrement sensibles et les accabler de leurs jugements, les rendant finalement responsables de leur propre incapacité. De même que tout ce que les gens projettent parfois est facilement capté par ces êtres plus sensibles qui, par maladresse, parce qu'ils sont mal à l'aise, peuvent agir de telle façon que cela confirme aux autres leurs propres jugements. Alors que tout cela n'est pas réel, n'est réel que dans leur tête, ne reflètent à vrai dire que ce qu'ils sont, comment ils sont de l'intérieur, leur façon de voir le monde et les autres. C'est ainsi que nous façonnons bien souvent nous-mêmes la réalité du fait de nos conceptions, représentations, interprétations, jugements, projections…
Par conséquent, et au final, ce qui manque bien souvent tout simplement aux gens la plupart du temps, pour rentrer véritablement en relation, d'une façon moins superficielle, plus profonde et plus intense, c'est en fait l'intériorité, ainsi que la verticalité! Ils ne savent déjà pas relationner avec eux-mêmes, avec ce qui se passe dans leur for intérieur, au plus profond d'eux-mêmes, avec leur âme, ni non plus avec le grand Invisible, tout ce qu'ils amènent pourtant aussi inconsciemment dans la relation, dans toute cette part non-verbale, invisible, impalpable, ils sont donc forcément bien démunis vis-à-vis du vrai relationner, car incapables de vibrer et de relationner à un autre niveau que le plan purement matériel physique terrestre extérieur, à l'aide de l'intellect, du mental uniquement, et de procéder ainsi à un véritable échange d'énergie, dans le donner et recevoir, à des niveaux de conscience plus élevés. Pour relationner de façon "humaine", finalement, disons-le clairement, il leur manque déjà tout simplement l' "humain" véritable, tel que je l'ai plusieurs fois défini. Et, encore une fois, c'est tout simplement la domination illimitée de l'intellect, la soumission paresseuse au despotisme du mental, qui est la cause de tant de difficultés dans le relationner véritable et les relations humaines, puisque la plupart des êtres humains ne se livrent en fait qu'à des joutes oratoires, des parties de ping-pong cérébral, de mental à mental, ne sachant plus passer par le coeur; et c'est cela qu'ils appellent "communiquer"! Tu parles! Des "autistes" (no offense!), plutôt, oui!
Et au risque de radoter et de paraître insistant, je trouve que la CNV développée par Marshall Rosenberg offre des outils d'analyse, de compréhension et d'action concrète pertinents, judicieux et efficaces pour faire la part des choses dans tout le vaste fatras de ce qui rentre en compte et en jeu (voire en danse) dans les interactions humaines, les relations interpersonnelles, et surtout pour ne plus communiquer seulement de mental à mental, avec le langage limité, étriqué et figé de l'intellect, mais d'âme à âme, avec le langage riche et vivant du coeur, du ressenti, qui passe obligatoirement par une certaine dose de subjectivité. Mais, attention, le formalisme de la CNV, en soi, seul, ne suffit pas tel quel, si ce n'est que l'intellect, le mental qui s'en empare et jongle avec, de façon égocentrique, égoïste, voire manipulatrice, il y faut davantage de conscience et de bienveillance, d'empathie et de sensibilité véritables, afin de réellement percevoir le vivant, pour que cela soit authentique, vrai et efficace, effectif et efficient, et ne se cantonne pas au vocabulaire, à la surface des choses, aux apparences extérieures. Au final, c'est toujours le manque de profondeur chez les gens eux-mêmes qui induit le manque de profondeur dans leurs relations aux autres, et au monde, ce qui représente une grande source de frustration et de peine pour ceux qui cherchent à cheminer le cœur ouvert. Cette approche, donc, peut cependant, justement, éduquer ceux qui en ont besoin vers davantage de conscience d'eux-mêmes, déjà, avant tout. Je m'étonne, d'ailleurs, qu'on n'en fasse pas un fondement de l'éducation des enfants, pour en faire de véritables êtres "humains", car, en dépit de toutes les "réformes" (juste des changements de "forme", mais pas de fond!...), rien ne change vraiment, ni rien ne progresse véritablement non plus. En réalité, les êtres humains sont des autistes (- no offense! -), aveuglés par leur intellect surdéveloppé, leur mental ici bien inutile et impotent, puisqu'ils ont désappris ce qu'Isabelle Padovani appelle, je crois, la "Danse du Vivant" (- d'où le choix du titre de cet article: "Tango humain"... ;) -), c'est-à-dire la capacité à relationner avec ce qui change, ce qui est véritablement vivant, perpétuellement mouvant et changeant, ce dont la psychorigidité de l'intellect, rivé à la forme et aux apparences extérieures, obsédé par le contrôle, par peur, en tant qu'organe de survie, est bien incapable de comprendre, voire même seulement d'appréhender, d'où les structures rigides (notamment politiques, institutionnelles et administratives…) au sein desquelles on nous demande partout d'évoluer, fondamentalement inadaptées à l' "HUMAIN" véritable, tous ces carcans qui sont comme des moules dans lesquels l'humain doit rentrer, s'adapter, se fondre, au lieu de faire l'inverse: créer des structures (- organiques, et non pas minérales... -) souples adaptées à l'humain, car conçues par l'humain et pour l'humain. Seulement, pour cela, encore faut-il la véritable humanité!!! Or, comme j'ai pu te le dépeindre, cela n'est pas gagné. Surtout dans le monde professionnel, où l'on pense très stupidement et à tort que c'est en gommant l'aspect humain qu'on peut le mieux… "être professionnel", alors que c'est totalement contre-productif et bien tout le contraire. Et puis, quoi? Nous allons tous mourir un jour, c'est la seule certitude absolue, parfaitement indubitable et irréfutable, à laquelle nous devons tous, sans exception, nous résoudre, et, quoi que nous pensions qu'il se passe ensuite, dans tous les cas, nous ne sommes pas ici sur Terre pour nous faire chier. Alors, pourquoi ne pas vivre vraiment, pleinement, sainement et sincèrement, au lieu de batailler comme tous les autres organismes de survie uniquement régis par leur "Ça", et chercher enfin à expérimenter la véritable humanité?!... Car, de toute façon, aujourd'hui, nous en arrivons, de plus en plus, à l'essoufflement de toutes ces structures, qui prétendent contenir l'humanité, mais qui n'en sont que le carcan limitant. Se révélant totalement inadaptées, elles voleront bientôt en éclat; elles commencent d'ailleurs déjà à se fissurer de toutes parts, sous les multiples assauts de l'incompétence humaine, car l'humain véritable est fatigué devant ce qui se révèle non-adapté à lui, qui ne le nourrit ni ne le stimule pas, mais au contraire le fatigue et l'épuise. Tous ceux qui disent le contraire, qui pensent que cela peut durer encore longtemps comme ça, que le monde est ainsi fait, qu'on ne peut rien y faire, qu'on ne peut pas y changer grand-chose, ont tort. Ils se rabaissent eux-mêmes au rang d'automates sans âme, renonçant ainsi à leur véritable et authentique humanité. Et ce n'est certainement pas les gens qui cherchent à faire ce travail sur eux-mêmes, à déployer leur conscience et à relationner véritablement, sainement et harmonieusement avec leur prochain qui sont des "bisounours", déconnectés de la réalité, inadaptés au terrain concret, mais, bien au contraire, ce sont plutôt tous les autres qui sont à vrai dire des "bisounours", naïfs, crédules et humainement incompétents, se voilant la face et faisant l'autruche, "autistes" (- no offense! [car les véritables "autistes" ne sont pas ceux que l'on désigne ainsi... ;) ] -), aveugles, incapables de voir la vraie réalité pragmatique de tous ces aspects en face, inadaptés à l'authentique humanité.
Voilà donc tout ce qui pourrit de l'intérieur les relations humaines, ce tango humain perpétuellement animé par la double quête de l'amour et du pouvoir!...
Et je terminerai mon propos par une parenthèse très personnelle… (dans laquelle je sais pertinemment que beaucoup de "petits", dont je me sens d'autant plus proche, se reconnaîtront aussi...) Quand vous n'êtes "rien", ici-bas, sur Terre, que nous n'êtes ni d'une naissance, d'une famille ou d'une ascendance prestigieuses, ni particulièrement beau ou bien foutu physiquement, ni riche, ni même aisé financièrement, ni apparemment extérieurement "intelligent", c'est-à-dire brillant intellectuellement au travers de nombreux diplômes, que vous n'avez ni statut social élevé, ni richesses, argent, aisance financière, que vous ne brillez pas en société, qu'en plus, vous ne vous prenez pas au sérieux, que vous faites juvénile, que vous apparaissez naïf et innocent, eh bien, les gens ne font guère attention à vous, ne vous accordent guère de crédit ni d'importance, ils ne voient tout simplement pas en vous quelqu'un de valeur, qui présente quelque intérêt, tout simplement parce qu'ils se trompent, parce qu'ils ne voient que les apparences extérieures et ne jugent toujours, inévitablement, qu'en fonction d'elles, en fonction de critères erronés, purement matérialistes (même les gens qui ont des velléités de porter d'autres valeurs et qui s'en défient), et sont incapables de considérer autre chose, d'avoir accès aux richesses du cœur, intérieures, purement-spirituelles, du fait que le spirituel en eux, le seul genre habilité à reconnaître son affinité, végète de façon bien indigente, voire, carrément, dort, sommeille, est en dormance, voire sombre progressivement dans une sorte de "coma spirituel". Cela, en tout cas, m'a permis, pour un temps, de faire l'expérience des gens, des êtres humains de cette Terre, tels qu'ils sont vraiment, dans toute leur médiocrité et leur indigence, dès qu'on franchit le voile des apparences, dès qu'on jette un œil derrière la carapace, derrière tous ces masques, oripeaux et colifichets purement matériels terrestres, et, surtout, dès qu'ils ont une quelconque relation de pouvoir avec vous (cherchant ainsi toujours à pallier un manque d'amour et de reconnaissance), car c'est bien en observant comment quelqu'un se comporte avec ses "sous-fifres", ses subalternes, notamment dans le milieu professionnel, qu'on en voit à vrai dire la vraie couleur, la nature véritable. Et, toutes mes expériences en ce domaine, qui agissent comme des blessures maintenant sainement celui qui n'en est pas digne à distance, me confirment quotidiennement ce que j'avance, ce que j'explique dans mes propres écrits, à savoir: que l'humanité n'a pas encore atteint l'humanité véritable! Raison pour laquelle ce n'est même pas la peine qu'elle cherche à atteindre quelque chose d'autre. Un gros travail nous (- je ne m'exclue certainement pas de l'équation, bien au contraire, notamment grâce à la CNV, je sais que tout ce que je dis s'applique aussi bien à moi-même, et que certaines choses m'échappent aussi encore parfois... -) attend donc tous pour faire véritablement vivre notre humanité et lui offrir, dans le cadre terrestre, un environnement et un mode de vie sains et adaptés, un champ d'expression, parce que, de toute façon, c'est bien le seul but de la vie sur Terre!
Les Alluminés
Je t'avoue honnêtement, chère amie, cher ami, que je suis bien souvent consterné, atterré, complètement effaré, voire terrifié, quand je vois comment sont beaucoup de gens soi-disant ouverts à la spiritualité, au développement personnel, croyants en Dieu ou en autre chose, en une ou des Puissance(s) / Intelligence(s) supérieure(s), en l'immortalité de l'âme, l'évolution spirituelle et la vie après la mort, dans le karma, la réincarnation et les vies antérieures, en une dimension énergétique des choses, etc., bref, tout ce qui appartient au même domaine, spirituel, religieux, métaphysique ou ésotérique, dont il est question ici.
Certes, ce ne sont pas les belles, bonnes et nobles intentions qui leur manquent, ni l'aspiration à l'idéal, ni le bon vouloir. Mais que de sottises dans leurs croyances et leurs discours, leurs propos, que d'illusions et de graves erreurs dans leurs représentations et conceptions, que de vanité, de présomption, d'arrogance et de prétentions dans leur attitude gonflée d'auto-suffisance et d'orgueil spirituel! Et, avec ça, ils se disent "chercheurs de Vérité" ou "serviteurs de la Lumière" ou autre! Pff! Quelle aberration! Sont-ils seulement capables de se remettre vraiment en cause, de remettre en cause leurs représentations, conceptions, visions du monde, surtout lorsqu'elles sont fausses, évidemment?! Que nenni! Dès que quelque chose se présente qui diffère un tant soit peu de ce qu'ils aiment à croire, parce que, doucereusement enjolivé, voire déformé, grâce à un enrobage flattant la vanité et la présomption de leur ego, cela leur convient bien mieux, convient mieux à vrai dire à l'image flatteuse qu'ils veulent (se) donner d'eux-mêmes, eh bien, ils le rejettent purement et simplement, sans autre forme de procès, sans prendre le temps d'examiner posément, calmement, objectivement et sincèrement les choses, sans chercher à savoir si vraiment cela ne résonne pas mieux en eux, si cela ne semble pas plus logique et cohérent, intellectuellement et intuitivement, plus proche de la Vérité, Qu'ils prétendent d'ailleurs quêter, rechercher, croyant cependant finalement déjà tout mieux savoir, très paradoxalement, croyant ainsi détenir et posséder à eux seuls déjà toute la Vérité, qu'Elle repose, pour eux, dans le dogme d'une religion établie, dans un enseignement particulier ou dans un livre quelconque, même non dénués d'une réelle et grande valeur spirituelle, mettant finalement cependant toujours systématiquement au-dessus de tout leur propre vision des choses, leurs propres conceptions et représentations, ce qu'ils ont eux-mêmes pensé, qui n'est jamais que le sommet, certes, mais de leur propre bulle d'univers seulement, de leur champ de perception extrêmement restreint. Des "chercheurs" de Vérité qui prétendent déjà La connaître!?... Non, tous ces gens-là, pour la plupart, malgré tout leur bon vouloir et toutes les velléités en apparence de chercher à faire, vivre et être dans le Bien et la Lumière, ne sont que des hypocrites. Cela devient même bien souvent visible physiquement, dès que l'on ose dire quelque chose qui ne leur convient pas: toute la douceur, la gentillesse et la bienveillance (qui ne sont finalement jamais vraiment sincères que jusqu'à un certain point, ni véritablement ancrées au tréfonds d'eux-mêmes) disparaissent soudain bien rapidement de leur visage, de leur avenante façade, comme si un nuage voilait brusquement le ciel, et ils affichent tout aussi soudainement une mine bien fermée, renfrognée, qui n'est que l'expression de leur vanité blessée et de la vexation de leur ego. On s'en est pris à leur système de croyances! Sacrilège! Quelle horreur! Quelle outrecuidance! Quel est l'impie infâme et blasphématoire qui ose?!...
Face à cela, sans même rentrer dans le détail pour le moment, je t'avoue honnêtement que je préfère très sincèrement les gens totalement athées, qui ne croient absolument en rien, ni en un Dieu, ni en la survivance de l'âme, ni en l'Au-delà, ni dans le fait qu'il y ait des lois qui régissent la vie spirituelle invisible, ni en quoi que ce soit, car, lorsque ce sont des gens véritablement humains, humanistes, philanthropes, ils se montrent bien souvent tellement plus respectueux des autres, tolérants et bienveillants (car ils ne jugent pas en fonction de critères extérieurs qui définiraient ce qui est bien ou mal, juste ou non, dans l'absolu), et bien plus ouverts, généreux et altruistes, sans calcul ni arrière-pensée, d'ailleurs, comme le disait Jean d'Ormesson, puisque, lorsqu'ils font le bien, c'est totalement gratuit, sans aucune attente, encore moins exigence, d'en récolter un jour les fruits, que ce soit par la voie du karma ou en obtenant leur place au Paradis, comme les gens se le représentent souvent très naïvement. Il est également souvent bien plus facile de discuter avec eux, parce que, ne croyant a priori en rien, ils sont moins accrochés à leurs représentations mentales. Bref! A mon humble avis, selon moi, il sera bien plus facile à beaucoup d'entre eux d'entrer dans le Royaume des Cieux, qu'à bien des gens soi-disant spirituels, religieux, prétendument croyants en Dieu ou en la vie après la mort, etc.
Par où commencer, là, encore une fois, pour défricher cette lande, déblayer le chemin, arracher toute cette ivraie qui se prend pour du bon grain?!... Ce serait évidemment un travail sans fin, car l'ego humain, avec son orgueilleux et prétentieux intellect, se comporte en cela comme l'hydre à plusieurs têtes: dès que l'une d'elle est tranchée, c'en sont deux qui repoussent, indéfiniment, si l'individu lui-même n'a pas le courage, la bravoure, l'héroïsme et la force intérieure nécessaires pour mener sa propre "guerre sainte", à l'intérieur de lui-même, contre ses propres mauvaises tendances, ses propres démons et ses propres mauvaises herbes. Aussi, ce que je dis ici, comme depuis le début, ne s'adresse qu'à ceux qui cherchent véritablement et sincèrement, de la bonne manière, car eux seuls doivent trouver, dès qu'on leur remet entre les mains le fil d'Ariane pour ce faire.
Ce n'est pas sans raison, donc, que la Vérité Elle-même repousse impitoyablement les fanatiques religieux, les rêveurs sans appui et les enthousiastes sans principes, qui ne peuvent que Lui nuire. Mais il y a bien plus, dans ces simples mots, que ce qu'il apparaît de prime abord.
A la première catégorie, celle des fanatiques religieux, appartiennent certes ceux qui croient avoir déjà trouvé dans un dogme religieux quelconque toute la Vérité, la Vérité Absolue, Parfaite, Seule et Unique, et qui croient également que leur Dieu, leur Divinité, bref, peu importe, Ce en Quoi ils croient (de la manière dont ils Y croient), est la seule et unique Puissance Supérieure, Que tous devraient reconnaître et devant Laquelle tous devraient se soumettre. La problématique fondamentale, ici, c'est qu'ils ont certes une très sincère et très forte, très puissante aspiration vers l'idéal, quête d'absolu ou aspiration "mystique", comme d'aucuns diraient, mais qu'ils laissent malheureusement leur intellect, leur mental, poser des formes et des conditions sur Ce Qui, intrinsèquement et essentiellement, n'en a pas, et qu'ils veulent tirer cet Absolu Auquel ils croient très sincèrement, viscéralement et intuitivement, dans la poussière matérielle-terrestre de leurs représentations et conceptions par trop limitées. Et, de ceux-là, il y en a plein, et pas seulement dans les religions établies, mais partout ailleurs, sous de multiples formes. Sans même parler de ceux qui croient naïvement et très stupidement avoir déjà trouvé Dieu ou avoir atteint le Nirvana, l'Eveil, être à tu et à toi avec le Christ Jésus ou un autre apporteur-de-vérité, être appelé à quoi que ce soit, ni même aussi de tous ces fanatiques de l'Au-delà, qui croient, avec des frissons extatiques, être en relation et en contact avec des êtres supérieurs, des anges, voire carrément des archanges, comme l'Archange Michaël, carrément, chez certains médiums bien présomptueux, ou des guides spirituels élevés, des "maîtres ascensionnés", en recevoir des messages et des directives qu'ils accueillent comme parole d'évangile, la problématique fondamentale de tous ces gens-là (- et j'en sais quelque chose pour être aussi passé par ce stade!... :p -), c'est bien de confondre les idées et les personnes, de mettre, très froidement et cruellement, les idées au-dessus des personnes, comme l'ont fait avant eux tous les fanatiques religieux qui partaient en croisade, en guerre sainte, pour combattre l'infidèle, au lieu de combattre l'infidélité en eux-mêmes, alors que, comme le défendait Aristote, il n'y a finalement, dans une certaine mesure, à ce niveau, de réel que l'individu, non pas l'idée, car l'idée appartient, selon moi, à un autre monde, elle existe bien, est réelle, a effectivement précédé, en tant que modèle archétypal, en principe et au commencement, ce qui a ensuite pris forme et pu exister, mais n'est pas de ce monde, est fondamentalement inaccessible en ce bas-monde, sur le plan matériel-terrestre, où nous devrions surtout, comme le prône la CNV, chercher à préserver, sauvegarder à tout prix la qualité de la relation avant tout, plutôt que de chercher à avoir raison, à convaincre, ce qui engendre forcément des conflits, en se basant d'ailleurs sur ce processus mis au point par Marshall Rosenberg qui permet de se relier à la vie intérieure réelle, toute subjective et relative qu'elle soit, en soi et chez l'autre, mais qui n'en demeure pas moins absolument réelle, tout cela en respectant la loi des degrés d'évolution, en s'adaptant à la vie mouvante de l'Au-delà, au lieu de rester accrochés aux formes terrestres rigides, étroitement conçues par l'intellect humain, qui ne peut produire autre chose que des moules rigides, pensées, mots ou paroles, car il n'est pas adapté, fondamentalement, à ce qui est vraiment vivant. Et je sais que cela n'est pas évident, lorsque les différences de conceptions et de convictions impliquent et engendrent nécessairement un mode de vie, une manière de vivre, d'être, de se comporter et d'agir, qui peuvent devenir importuns, gênants, agaçants, voire agressants, les uns pour les autres. Raison pour laquelle il serait vraiment salutaire, ici-bas, sur Terre, de mettre à la direction des peuples des gens vraiment éveillés, éclairés et évolués spirituellement, afin qu'ils veillent à ce qu'on respecte ici-bas cette loi fondamentale des degrés d'évolution, basée, en partie, sur la loi d'attraction des affinités, mais ici en ce qui concerne le degré d'évolution spirituelle, de conscience et d'humanité (et non pas le genre fondamental), comme cela a déjà lieu dans l'Invisible, dans l'ainsi désigné "Au-delà", comme à l'échelle de l'Univers tout entier, dans son ensemble, où des mondes différents correspondent à la fois à des degrés de densité et d'évolution différents. Bref! Les fanatiques religieux dans leur ensemble pensent que leur foi en Dieu, Yahweh, le Christ, Allah, Bouddha, Ahura Mazda, Brahma, Gaïa (ou autre) doit leur suffire pour parvenir au but, sans avoir à travailler sur eux-mêmes ni à faire d'efforts vis-à-vis de leur prochain, de concessions aux autres, pour vivre en harmonie avec eux. (- Et je dis cela, attention, en ayant pertinemment conscience qu'il n'est pas forcément toujours possible de vivre de façon sereine et harmonieuse, pour des êtres éveillés et évolués spirituellement avec ce que je désignerais comme des "trolls", et, je pense, ami(e), que tu as forcément dû en faire l'expérience au moins une fois dans ta vie pour comprendre ce que je veux dire par là; sinon, eh bien, je te tire mon chapeau, tu as bien de la chance, et je te souhaite sincèrement qu'il continue d'en être ainsi pour toi!!... ;) -) Donc, les fanatiques religieux, convaincus qu'ils sont de détenir la Vérité dans une religion, un enseignement ou un livre, qu'il s'agisse maintenant de la Bible, de la Torah, des Evangiles, du Coran, des discours du Bouddha ou autre..., sont véritablement imbuvables, car ils sont incapables de décrocher intellectuellement du texte, auquel ils se raccrochent convulsivement, désespérément, parce qu'ils n'ont à vrai dire pas d'autres support ni soutien que le texte écrit noir sur blanc, ils sont désemparés face à la Vie, ne savent pas lire dans le grand Livre de la Vie, le meilleur, le plus pur et le plus parfait qui soit, ils sont aussi tellement démunis spirituellement, du fait de leur conscience non éveillée, qu'ils sont tout simplement incapables d'utiliser autre chose que leur intellect pour appréhender et gérer cette flamme d'absolue qui brûle en eux. Et c'est pour cette raison qu'ils ne peuvent que rejeter en bloc tout ce qu'ils ne parviennent pas à intégrer de façon cohérente dans leur vision du monde étriquée, mais qui fait pourtant partie de la Réalité et de la Vie, tout simplement du fait que cela existe déjà! Et c'est finalement très tragique, mais tout à fait compréhensible, dès que l'on plonge un regard éveillé, dans une vision claire et pénétrante, au cœur de ce problème. Ce sont malheureusement des âmes qui se retrouveront piégées et retenues, entravées, sur le plan mental de l'Au-delà, car elles sont proprement incapables d'appréhender la Vie véritable autrement qu'au travers de leurs représentations mentales, autrement qu'avec le soutien des simples et provisoires béquilles que sont les conceptions intellectuelles de la Vérité, de la Vie Réelle, tellement vaste, qu'Elle ne pourra jamais être contenue et restreinte de manière absolue dans aucun texte qui soit, même inspiré spirituellement ou révélé divinement, comme le dit très pertinemment Shri Aurobindo dans son introduction à la Bhagavad-Gita, et comme je l'évoquais déjà précédemment, parce que la VIE est trop VIVANTE pour ça! Dans ces plans mentaux du crépuscule spirituel, elles brandiront en vain leurs livres (Torah, Bible, Evangiles, Psaumes, Coran, Bhagavad-Gita, discours du Bouddha, Message, etc.) ou leurs objets sacrés (étoile de David ou sceau de Salomon, croix chrétienne latine, crucifix, icône, hostie, croissant, main de Fatma, statuettes de Bouddha, clé de Ânkh, triskell, croix à branches égales, etc.), elles seront cependant entravées et stoppées dans leur évolution par les fermes barreaux que constituent leurs représentations et conceptions mentales erronées. Ainsi donc les fanatiques religieux au sens large en général ne jurent que par un "truc" dans lequel ils voient toute la Vérité, là et là uniquement, alors qu'ils sont incapables de le comprendre véritablement, et sont ainsi impuissants vis-à-vis du relationner souple et véritable avec le Réel, avec la Réalité, la Vie, le monde et les autres. Ce sont simplement des handicapés de l'esprit, même si leur aspiration à l'idéal est authentique, sincère et très puissante. Il est juste dommage qu'ils ne fassent pas le travail d'éveiller leur conscience afin que ce ne soit pas que leur intellect qui s'en empare.
Passons maintenant à la grande gamme des rêveurs sans appui. Oh, il y en a tellement! Que ce soit dans le domaine religieux, mystique, ésotérique, "New Age" ou spirituel en général. Comme les précédents, ils se caractérisent par une puissante aspiration à l'idéal, à la différence que, pour eux, bien trop souvent (- et je parle encore une fois aussi en connaissance de cause… :-P -), cet idéal a des allures d'ailleurs, d'autre part, d'indicible inaccessible. Même si, en effet, dès que le germe d'esprit humain s'éveille véritablement (sans seulement se l'imaginer - j'explique en détail, dans mon livre, de quoi relève l'Eveil spirituel véritable, le fameux "Eveil" auquel aspirent tant de personnes en cheminement sur la voie de la Conscience, et sur lequel beaucoup se leurrent... -), il ressent puissamment l'action magnétique des archétypes spirituels fondamentaux, qui existent bel et bien, mais en des hauteurs inaccessibles. Il peut même lui arriver qu'il éprouve intérieurement, très profondément et très puissamment, un pressentiment de ces hauteurs lumineuses, purement-spirituelles, dont il est issu sous forme de germe inconscient, et qu'il quitta jadis, comme le fruit se détache de l'arbre, afin de s'acheminer sur la voie du développement de sa conscience personnelle. Et, effectivement, cela peut se manifester sous la forme d'une ardente et brûlante nostalgie, un irrésistible élan vers l'Indicible, bien inaccessible en ce monde, lui préparant les heures bien douloureuses d'une profonde mélancolie, voire d'une grande tristesse, face, en plus, à un monde médiocre et vil, une aspiration inassouvie vers le Pur, le Beau, le Bon, le Vrai, vers Ce Qui recèle en Soi la totalité de l'Essence même de la Pureté, de la Beauté, de la Bonté et de la Vérité. Moi aussi, je suis passé par là, et c'est effectivement très difficile d'avoir cette conscience aiguë de cet Indicible et en même temps de se sentir prisonnier de ce monde, de cette matière, de cette société des êtres humains de la Terre, comme une mouche engluée sur un papier tue-mouches et qui vibrionne désespérément dans l'espoir vain, semble-t-il, de s'en échapper. Seulement, plus loin, sur son chemin, s'il persévère, il s'apercevra qu'en lui aussi réside du Spirituel auquel il peut s'abandonner et dans lequel il peut se réfugier sans crainte. La méditation, correctement comprise et exercée (qui n'a donc rien à voir avec une quelconque activité de l'intellect, du mental) permet de parvenir à cela. Alors la Voie vers la Source, et ainsi vers le ressourcement véritable, spirituellement parlant, vers l'assouvissement de cet inextinguible soif, à l'origine de toutes les autres, est ouverte. Il comprend alors qu'il porte déjà le Paradis, le Royaume en lui-même, au cœur de son noyau spirituel vivant, source de sa conscience, de ses intuitions, ses ressentis profonds, à l'origine eux-mêmes de ses intentions véritables. En lui se trouve, non pas la Source Elle-même, mais la porte et la voie d'accès vers Celle-ci. Cependant, tant qu'il ne parvient pas à ce stade, il sera toujours en quête d'un ailleurs qui n'est pas de ce monde, et donc jamais dans le présent, en lui-même, jamais solidement et fermement ancré dans la Réalité, ni campé comme il se doit ici-bas sur le plan matériel-terrestre, afin de faire face efficacement à toutes les difficultés, voire à tous les dangers qui ne manqueront pas d'advenir sur son chemin, puisque, comme je te l'ai déjà expliqué, mon ami(e), tel est aussi ce que nous réserve l'incarnation sur cette Terre. Beaucoup sont ainsi dans le fantasme d'inaccessibles hauteurs, d'un état irréalisable ici-bas de pureté, de sainteté, comme de perfection, qui n'est finalement qu'entravant, qui ne sied pas aux petits pèlerins des univers, qui sont là avant tout pour expérimenter, vivre d'expériences vécues, et qui, s'ils veulent vraiment s'élever vers le haut, doivent aussi être quelque part des combattants de la Lumière, n'ayant pas peur de se salir un peu les mains ni du moindre danger, de la moindre tentation, ou de la plus petite erreur, ne s'en offusquant d'ailleurs pas non plus, parce que le cheminement terrestre d'évolution nécessite aussi parfois cela, la plongée (un véritable "baptême" [de "baptein" = "plonger", "immerger", en grec]) au cœur de la matière. Souvent, ce sont bien ceux qui ont le plus expérimenté la fange qui portent d'ailleurs en eux une tellement brûlante et ardente aspiration vers la Pureté et la Lumière, que, malgré toutes les difficultés, les fautes et les erreurs, ils ne pourront jamais se perdre définitivement, quoi qu'ils doivent leur en coûter, parce que leur esprit est parvenu à l'expérience vécue de cette prise de conscience, et les contraindra, même à leurs dépens, la plupart du temps inconsciemment, à poursuivre inlassablement dans cette direction. Dans cette catégorie se rangent donc aussi tous ceux qui fantasment désespérément, en décrochant de la réalité concrète et en se faisant tout un tas de films, voire en délirant carrément, sur le Paradis, les hauteurs spirituelles, les plans plus subtils de l'Au-delà, sur les envoyés de la Lumière et différents apporteurs-de-Vérité (qui sont en réalité autrement plus pragmatiques, réalistes et les pieds sur Terre que ça), ou sur les "maîtres ascensionnés", sur les anges (enfin, ce qu'ils désignent bien souvent à tort ainsi, dans leur ignorance…), les guides et aides spirituels, ou même les entités de la Nature, et ainsi de suite. Comme les autres, ainsi que je l'ai déjà dit et expliqué, plus haut ainsi que, surtout, en détail, dans mon livre, comme ils ne commencent pas par sortir de l'enfance spirituelle, du monde merveilleux des contes de fées, des fables initiatiques et des belles histoires, et qu'ils ne descendent pas déjà de leur piédestal illusoire, de leurs hauteurs imaginaires, des échasses sur lesquelles ils se sont hissés afin de faire les plus-grands, ils ne peuvent jamais vraiment s'incarner en prenant contact avec le sol, le terrain sain du concret, de la réalité, ce par quoi ils ne peuvent pas non plus évoluer vers le haut, à partir de la simple réalité de ce qui est, de là où ils en sont. Pourtant, comme le fils prodigue, il leur faut quitter leurs rêves, en apparence, pour un moment seulement, et se plonger dans la matière, dans le monde, dans l'expérience vécue, pour pouvoir véritablement mûrir et grandir, et en resurgir, émerger et ressusciter un jour. ("Seul celui qui s'abaisse, sera élevé...") Encore une fois, je sais bien que cela n'est pas facile. Il m'a personnellement fallu longtemps pour en arriver là, et ce n'est pas complètement gagné, en plus… :-P ;)
Et, enfin, il y a les enthousiastes sans principes. Ce qui est très paradoxal, parce que, des principes, ils en ont beaucoup. Mais, dès qu'il s'agit de se heurter à la densité de la matière, au côté laborieux de l'expérience vécue, à la pénibilité que représente le fait d'essayer de réaliser des choses concrètement ici-bas, dans la matière la plus dense, qui tiennent la route, qui soient bien ancrées, enracinées, structurées, organisées, afin de demeurer saines et pérennes, eh bien, comme beaucoup d'entre nous, parfois, bien sûr, ils se dégonflent, et n'arrivent jamais à rien. Ils soupirent, parce qu'ils en restent toujours à l'état d'aspiration à l'idéal, à des idéaux, des rêves, extérieurs, inaccessibles et irréalisables, pour ne pas dire invraisemblables, et ne passent pas à l' "aspirer-idéalement", qui commence très pragmatiquement, à partir du terrain du présent, réel, concret, par un tout petit pas dans la direction souhaitée, désirée, une toute petite goutte dans la jarre qui nourrit le besoin, permettant ainsi d'avancer petit à petit, concrètement, et de s'acheminer fermement vers la réalisation. Et je sais pertinemment aussi que cela n'est pas facile. Parce qu'il faut aussi faire avec le monde et l'humanité tels qu'ils sont, avec les nombreux obstacles, difficultés, empêchements et entraves que la société et les gens en général peuvent bien souvent représenter. Moi aussi, cela m'arrive encore souvent de désespérer complètement et d'avoir envie de laisser tomber. Mais il faut s'accrocher encore, et encore, au moins jusqu'à ce qu'un premier coup du Glaive justicier de la Lumière vienne fracasser et briser le plus gros des entraves sur cette Terre et dans ce monde. Ces gens, donc, s'enflamment bien vite sur un truc, puis un autre, papillonnent de fleur en fleur, sans prendre le temps d'en extirper vraiment le maximum de jus, pour s'en nourrir, l'assimiler et l'intégrer, fonctionnant ainsi toujours un peu à vide, au final, alors qu'ils ont tellement envie de se remplir.
Finalement, je te ferai grâce aussi de tous ceux qui, bien naïfs et crédules, croient finalement à tout et n'importe quoi, tout et son contraire, quasiment, notamment en des choses qui, d'après la perfection logique et immuable des lois de la Création, qui traversent tout ce qui est visible et invisible, sont tout à fait impossibles. Mais il n'y a pas lieu ici d'en dire plus, de donner plus de détails, car il s'agit bien essentiellement d'assimiler de façon vivante ces notions en soi, ce phénomène, ces schémas de fonctionnement, de les intégrer, afin de ne pas tomber dans le piège très classique de les reproduire sous une autre forme, après les avoir combattus sous une ancienne forme… ;)
Oui, finalement, tous ces gens-là, qui se veulent des "illuminés", au sens positif du terme, c'est-à-dire des "porteurs de lumière", des êtres humains en lesquels la Lumière a fait son lit, ne sont à vrai dire en réalité que des "allumés" qui prétendent être des "illuminés", détenteurs et dépositaires de quelconques vérité, sagesse, savoir, connaissances et pouvoirs, purement imaginaires et illusoires. C'est pourquoi je les désigne donc plus simplement et plus justement comme des "alluminés"!!... :-P ;)
- Et, de tout cela, je parle en connaissance de cause, d'autant plus facilement que, les conneries, je les ai faites aussi, que je suis passé par là... :p ;) -
Evidemment, en définitive, chacun a bien le droit de croire ce qu'il veut, et… "qui suis-je après tout pour en juger et en dire quoi que ce soit?!...", pourrait-on très justement et légitimement me rétorquer. Cependant, cela ne change absolument rien au fait que, en réalité, objectivement, il y a bien du vrai et du faux, en dépit des croyances des êtres humains (comme par exemple le fait que la Terre n'est pas plate, au centre de l'univers, mais bien ronde, tourne sur elle-même et autour du Soleil, et cela depuis bien avant que l'humanité ne s'en rende compte, et sûrement pendant encore bien longtemps après qu'elle aura disparu), et que, aussi, il y a bien également des êtres humains plus évolués, avancés, initiés et savants spirituellement que d'autres, qui, contemplant les choses depuis un point de vue plus élevé, les voient et les connaissent bien mieux, et il est bien naturel qu'ils cherchent à en rendre témoignage auprès de leurs congénères; après, bien sûr, c'est à ces derniers de voir librement ce qu'ils en font pour eux-mêmes. Mais, dans tous les cas, il y a des croyances fausses qui empêchent d'être véritablement en prise et en harmonie avec la grande et vaste Réalité et de s'ouvrir aux nombreuses aides qui existent sur le chemin de l'ascension spirituelle, et il se pourrait fort bien que les âmes en question arrivent au-devant d'un trop tard pour elle dans le cycle de l'Univers et soient emportées dans la décomposition de la matière formée, ce qui aura pour conséquence inévitable la désagrégation de leur personnalité spirituelle consciente acquise et donc leur retour à l'état de germe inconscient.
Mais à chacun de voir pour lui-même… ;)
Les plans subtils de la matière, les corps subtils de l'être humain et ses chakras
Comme il y a énormément d'erreurs dans ce domaine, qu'on retrouve partout les mêmes généralités superficielles et poncifs abscons du même genre, qui n'expliquent à vrai dire rien du tout, totalement vides de savoir véritable, omettant l'éclairage essentiel des rapports entre tous ces éléments et avec l'ensemble, du haut vers le bas, je propose ici une image, des schémas explicatifs, détaillés et légendés, qui permettront au moins partiellement temporairement, à ceux que ce domaine intéresse vraiment sérieusement, d'avoir ainsi provisoirement une base véritablement solide et sûre, sur laquelle fonder un savoir authentique. Car même parmi les médiums, clairvoyants, énergéticiens, géobiologues, radiesthésistes, etc., confirmés, réellement compétents, efficaces et fiables, et qui ont une expérience solide en la matière, subsistent encore de grossières erreurs, des confusions, qui ne leur permettent pas à vrai dire d'aller au bout de ce qu'ils pourraient vraiment faire, réaliser et atteindre autrement.
Je précise en outre quand même que, oui, effectivement, il y a un lien, selon moi, entre les 7 chakras, centres et ouvertures énergétiques dans le système énergétique / radiant de l'être humain (son "aura"), visibles dans son corps éthérique, et les 7 corps ou plans principaux de la Matérialité-Grossière. Et, oui, également, avec tous ces plans subtils, même avec le fameux plan "causal" (autrement dit la Matérialité-Fine, qui est encore en réalité tout un vaste domaine en soi, constitué à vrai dire de nombreux plans de densité différents, dans laquelle, donc, baigne la Matérialité-Grossière, comme dans un liquide amniotique, lui servant ainsi de guide dans son développement), nous ne nous éloignons pas de la matière périssable! Tout cela, en effet, fait encore partie des grands champs de la Matérialité de l'Univers, du Cosmos, dont les formes sont destinées, tôt ou tard, à passer, trépasser, péricliter et disparaître, pour se reformer de nouveau. Il ressort de cela, comme je l'expliquais auparavant, que, oui, là encore, le processus de décantation, d'épuration, de purification et d'évolution dans l'Au-delà n'est pas éternel, mais a bien une fin, un terme. Raison pour laquelle il est grand temps de se hâter au maximum, grâce à l'authentique Savoir de la Création apporté sur Terre, qui peut permettre ainsi d'abréger considérablement son temps d'évolution dans la matière.
Mais, là encore, ce n'est qu'un rapide et bref aperçu; pour tous les détails et toutes les explications logiques - et beaucoup plus encore... -, je renvoie à mon livre... ;)
Vue d'ensemble de la Création
De même, comme il y a là encore énormément d'erreurs, d'illusions et de prétention dans les conceptions de la plupart des êtres humains de la Terre, même de la part de ceux qui s'y connaissent un peu dans ces domaines, je souhaite délivrer ici un autre schéma, une image qui dévoile une vue d'ensemble claire et logique de la Création. Ainsi, déjà, premièrement, les êtres humains cesseront de croire naïvement qu'ils sont d'origine ou de nature "divine" ou qu'ils peuvent le devenir au terme de leur évolution, au mépris des distances incroyables, du gouffre infranchissable et insurmontable, qui les séparent véritablement du Divin. De même, deuxièmement, les gens qui sont quelque peu versés dans ce domaine cesseront aussi de croire stupidement qu'avec les plans du haut-astral ou astral supérieur, par exemple, ils ont déjà atteint le "Paradis" purement-spirituel. De telles affirmations sont parfaitement ridicules aux yeux de ceux qui savent vraiment. Ils sont tout simplement confondus par l'immensité de ces plans (avec leurs nombreux degrés intermédiaires) qu'ils découvrent, du bas vers le haut, avec toute la vie multiplement foisonnante qui les traverse et les agite, sans en avoir une claire vision pénétrante intérieure d'initié, du haut vers le bas. De plus, au final, ces croyances erronées constituent un véritable danger pour ces âmes humaines elles-mêmes, car des fils tissés et projetés vers le haut, vers le Royaume Spirituel, voire vers l'authentique Sacré, en tant qu'unique et ultime Source de toute vie, de toute grâce, de toute abondance et de toute bénédiction, tiennent bien mieux et plus solidement les âmes précipitées dans la tourmente que des fils uniquement ancrés dans le haut-astral, plan qui fait lui-même encore partie de la matière périssable dans ses formes, et même seulement de la Matérialité-Grossière, même pas de la Matérialité-Fine, qui est d'un genre encore différent, aux comportements et manifestations différents également.
Cette image servira donc à prévenir momentanément et partiellement les questions éventuelles et pourra également servir de précieux support de représentation à ceux qui désirent sincèrement étudier mon livre avec sérieux.
C'est uniquement à cette fin qu'elle est délivrée. Et je sais d'ores et déjà pertinemment qu'elle bousculera dans certains milieux, ne sera pas accueillie, sera rejetée, abondamment critiquée par tous ceux qui sont vides de savoir véritable, qui désespèrent d'atteindre quelque savoir ou pouvoir authentiques, qui sont remplis à ras bord de présomption, de prétentions diverses et variées et de futiles vanités de toutes sortes. Cependant, par leurs attitudes, jugements, propos, comportements, ils prononcent eux-mêmes leur propre jugement uniquement et donnent seulement à voir au grand jour ce qu'ils sont, comment ils sont en réalité. Mais cela n'empêchera pas les véritablement humbles de recevoir avec gratitude ce qui provient d'un Savoir réel et bien supérieur, plus élevé que ce que les êtres humains de la Terre peuvent atteindre par eux-mêmes. Là, encore, c'est une épée plantée en terre contre laquelle chacun ne se heurte jamais qu'en fonction de ce qu'il est. A lui ensuite d'en assumer pleinement et entièrement les conséquences qui ne manqueront pas de ne retomber que sur lui uniquement!...
Le Virage des Mondes, la montée des énergies et le bouleversement climatique global
C'est rigolo, à vrai dire, toute cette exaltation et cette excitation perpétuelles et foisonnantes, exubérantes et finalement très enfantines, qui règnent chez la grande majorité des gens qui s'intéressent à la spiritualité, au développement personnel et/ou de la conscience, qui sont versés dans l'énergétique, l'exploration de l'Au-delà, de la vie après la mort, du karma, des vies antérieures, sans même parler de l'ésotérisme et de l'occultisme, et ainsi de suite. Comme des enfants, ils sont émerveillés dès qu'ils découvrent une petite chose tout à fait anodine en réalité qui, à vrai dire, fait partie intégrante du fonctionnement normal et banal de la Création, conformément aux lois de bases qui la régissent, et lui donnent des désignations et dénominations particulières, si possibles originales, exotiques et ronflantes, afin de gonfler d'importance un concept trivial, mais ainsi aussi afin de gonfler la valeur de leur propre ego, de satisfaire leur vanité, leur présomption, leur prétention, par orgueil spirituel. Car, oui, dans ce milieu-là, de l'humilité, il n'y en a que très peu. Derrière le soi-disant prétendu vouloir vers le Bien et la Lumière, ne se cachent bien trop souvent que de la vanité, de la prétention, de la présomption et de l'orgueil, ainsi que de nombreuses blessures de l'ego, des manques affectifs, la tyrannie du mental, de l'intellect, beaucoup d'imagination, de la frustration, ainsi qu'une volonté désespérée de reconnaissance et de pouvoir (parce qu'on a tout simplement perdu le véritable pouvoir sur soi-même!...). Mais tout cela n'est jamais le fait que des êtres humains immatures qui ne sont pas encore véritablement parvenus à l'Eveil spirituel (quoi qu'ils puissent en dire sur Terre ou prétendre de façon totalement illusoire et erronée dans ce domaine), et qui ne sont pas encore ainsi réellement rentrés en contact, connexion, relation intime avec la Lumière, la Source de toute vie, l'Unité Qui préside à la multiplicité dans le Cosmos et Qui embrasse et embrase la Création toute entière, sinon leurs perspectives, conceptions, propos et discours seraient bien différents. En outre, ce ne sont pas ceux qui parlent le plus de l'ego, du mental, de l'intellect, qui s'en sont le mieux affranchis, pour percevoir clairement toutes ces choses, car ils n'abordent en fait tout ça qu'avec leur propre ego, finalement, leur mental, leur intellect. Ce n'est jamais que l'ego, le mental, l'intellect qui se regarde le nombril et ne parle que de lui-même, se juge, se sermonne, se congratule, s'encourage et se félicite lui-même, à tour de rôle, comme un clown qui endosserait différents personnages, mais ne ferait jamais que soliloquer!
De même, encore, les explorateurs des différents plans de l'Au-delà, lorsqu'ils perçoivent, discernent, voire distinguent très confusément, loin, très loin, là-haut, le Spirituel dont est issu l'être humain, ils trouvent cette essence tellement lumineuse et vivante, porteuse intrinsèquement de conscience et d'unité, d'une grande force et d'une grande énergie, qu'ils pensent à tort qu'il s'agit du Divin. Cela n'est dû en fait qu'à leur ignorance, c'est l'indice de l'incroyable médiocrité et du terrible retard dans le développement spirituel-humain de l'humanité, des êtres humains de cette Terre, qui se sont coupés de leur noyau spirituel vivant, en se soumettant à leur intellect et en s'enfouissant dans la matière, au point de prendre pour du Divin le Spirituel qu'ils portent en eux, par émerveillement, comme des enfants dont les yeux brillent et qui ont les joues en feu devant ce qui leur semble tellement fantastique et extraordinaire, tout simplement parce que, dans leur attardement spirituel et leur ignorance, dans la faiblesse du développement de leur véritable conscience, ils ne connaissent à vrai dire ni l'un ni l'autre. Pourtant, il est une distinction et une différence fondamentales, qui permettent d'éviter l'erreur de cette confusion: le Divin trouve en Lui-même Sa propre Origine, est illimité, à tous points de vue, a en propre une énergie illimitée, Se renouvelant Lui-même éternellement, en Lui-même, alors que l'être humain, lui, est limité, à tous points de vue, et, comme toute créature, ne dispose jamais que d'une énergie et de moyens limités, pas seulement dans la matière la plus dense, mais aussi dans tous les plans subtils de l'Au-delà, jusque dans son plan d'origine, le Paradis purement-spirituel; il est, reste et demeure à tout jamais entièrement, complètement et totalement dépendant, comme toute créature, de la Source de la VIE Elle-même, Dont l'énergie est inépuisable et illimitée, alimentant perpétuellement tout ce qui existe. Il y a pourtant là, clairement, une différence intrinsèque fondamentale de nature essentielle, et suffisamment substantielle, pour que les êtres humains versés dans tous ces domaines ne fassent pas si facilement la confusion. Mais, encore une fois, comme des enfants, ils sont tellement fascinés, exaltés et enthousiasmés par ce qu'ils découvrent - qu'ils ne font en fait que RE-découvrir -, du bas vers le haut, qu'ils ne perçoivent pas cette différence primordiale, aveuglés qu'ils sont par leurs émotions, leurs sentiments, qui oblitèrent complètement leur raison, leur capacité de jugement, d'intuiter clairement, correctement et sainement la réalité, s'interposant comme un filtre au travers de leur imagination.
De même, aussi, lorsqu'ils croient à tort que les plans du haut astral ou astral supérieur, qui ne font jamais partie que de la matière périssable, et encore, seulement de la Matérialité-Grossière moyenne, même pas de la Matérialité-Fine, correspondent au Paradis de nature fondamentalement purement-spirituel, eh bien, ils se trompent grossièrement et gravement. C'est tout simplement parce qu'ils ne progressent que du bas vers le haut, sans savoir véritable, et qu'ils sont confondus par l'immensité qu'ils découvrent, de ces plans, avec tous leurs nombreux degrés intermédiaires, et par la vie foisonnante multiplement formée qui traverse et agite tous ces mondes. Qu'ils demeurent tous vigilants, cependant, car, dans l'astral, dans cette matière profondément émotionnelle, gluante, visqueuse, collante, extrêmement plastique, malléable et façonnable, prenant forme à la vitesse de l'éclair, sous l'impulsion de tout ce qui traverse l'âme (ressentis intuitifs, pensées, paroles, sentiments, émotions…), tout, donc, prend forme, non seulement ce qui fait réellement partie des réels processus de la réalité, de l'activité rigoureusement logique des immuables lois de la Création, mais aussi toutes les imaginations, projections, et donc toutes les confusions, tous les délires, et toutes les exagérations du cerveau humain surexcité et surchauffé, chatouillé par des frissons extatiques, titillé par la vanité, la présomption et la prétention profondément enracinés en l'être humain. C'est ce qui fait de tout ce domaine (de l'astral, surtout!) un vaste champ d'épandage des nombreuses imaginations, illusions et erreurs humaines, où il est bien difficile de s'y retrouver, de distinguer le vrai du faux, de faire la part des choses entre le réel vrai et les projections de l'être humain sur la réalité, avec lesquelles il habille et déguise constamment la réalité. - C'est la raison pour laquelle il vaut mieux être fermement ancré sur Terre, dans la matière la plus dense, quand on veut aborder ce vaste domaine… - Gare à eux, lorsque les coups de glaive de la Lumière frapperont ces bourbiers infâmes pour y faire le ménage!!! Il y aura des pleurs et des grincements de dents, et plus d'un médium, spirite, "canal", clairvoyant, énergéticien, mage ou initié, bavard de l'Au-delà ou prétendu "maître ascensionné", etc., risquera d'y laisser des plumes, voire d'y disparaître, après avoir mis tant de temps, d'énergie et d'obstination à s'y enliser. L'Eveil spirituel-humain véritable n'a rien à voir avec l'exploration de l'Au-delà, des plans subtils du grand Invisible, ni avec toutes les bagatelles qui en font partie. Bref! De toute façon, on peut crier autant qu'on veut en plein jour, c'est comme si l'on prêchait la nuit dans le désert, auprès d'âmes aveugles, sourdes et muettes, errant dans le labyrinthe qu'elles se sont elles-mêmes créé. Peine perdue! Autant donc, ne s'occuper d'abord que de soi, déjà, avant tout, en priorité, car… après tout: "Charité bien ordonnée commence par soi-même!", de même que: "Aide-toi, et le Ciel t'aidera!". Vouloir aider les autres n'est bien souvent qu'une illusion, un piège, un fruit de la vanité, et une fuite de soi. Gare aussi aux retours de bâton, car les foules sont capables, un jour, de crier "Hosannah, hosannah!" et, le lendemain, "Crucifie-le! Crucifie-le!", et surtout à l'encontre des innocents qui veulent vraiment les aider spirituellement à l'aide de la Vérité!!!! Autant également ne transmettre qu'auprès de ceux qui peuvent recevoir, avec un minimum d'humilité, même s'ils sont peu nombreux!... Ce n'est d'ailleurs pas la quantité qui compte, mais bien la qualité. Les autres iront au-devant du destin qu'ils se sont eux-mêmes tissés, convaincus qu'ils sont d'avoir raison. Et ils verront bien par eux-mêmes ce qu'il en est, où cela les mène… S'arrêteront-ils à temps pour s'apercevoir qu'ils marchent au bord d'un gouffre et s'y précipitent, c'est encore une autre affaire, qui n'appartient, là encore, qu'à eux-mêmes, conformément à leur libre-arbitre.
Passons maintenant au sujet principal de cet article. Dans tous ces milieux, on parle de plus en plus de cette fameuse "montée des énergies", qui consiste effectivement dans le fait que le niveau moyen des énergies de la Terre augmente régulièrement, parfois lentement, parfois par à-coups, en tout cas, de façon certaine, sûre et irréversible. C'est en effet une indéniable et incontournable réalité, à laquelle j'ai déjà fait allusion plusieurs fois. Tout se passe comme pour les plantes d'une serre chaude. La pression de la Lumière sur la matière, jusqu'ici-bas, sur Terre, augmente, poussant tout à l'expression, au développement et au dénouement. C'est ainsi que, non seulement, cela provoque de nombreux dénouements karmiques pour tout le monde, obligeant chaque être humain à prendre conscience de lui-même, à se connaître véritablement, en se regardant tel qu'il est en réalité, et à travailler ainsi sur lui-même, avant toute autre chose, à liquider aussi son karma en cours d'activité, dénouer, se libérer de toute entrave, mais cela accélère à tel point ces processus logiques que les causes seront bientôt très rapidement suivies des conséquences, voire, un jour, que les effets seront immédiatement visibles. Tout est traîné dans la Lumière de la Conscience! Cela est voulu, prévu depuis longtemps, et participe à l'éducation spirituelle de l'humanité. C'est ce qu'on désigne comme le "Jugement dernier", le règne de la Justice divine; peu importe la désignation selon la tradition spirituelle ou religieuse, cela revient au même, en substance, en ce qui concerne l'événement lui-même. Les êtres humains ne pourront ainsi plus nier ou occulter cette principale et fondamentale loi de la Création qu'est la loi d'action en retour, de réciprocité des effets, qui fait une avec la loi du donner-recevoir, et qui conditionne non seulement le karma, le tissage du destin, mais également la loi du mouvement perpétuel, évitant ainsi la stagnation, loi de la circulation perpétuelle des énergies, en vue du nourrissement, de l'entretien et de l'assainissement perpétuels de tout ce qui existe. Cependant, là encore, comme les gens sont perdus au milieu de l'ampleur des phénomènes, dans lesquels ils sont eux-mêmes inclus, et qu'ils ne découvrent que du bas vers le haut, sans véritable claire vision pénétrante ni savoir, connaissance ou sagesse, du haut vers le bas, ils n'en comprennent pas complètement la logique, l'origine ni les conséquences, les tenants et les aboutissants. Pour prendre un exemple tiré de la physique, il en va comme d'un observateur qui serait placé dans un référentiel en mouvement rectiligne uniforme: il est en mouvement, mais, comme tout, autour de lui, participe au même mouvement, il n'en voit rien, il ne sent rien (car il n'y a pas d'accélération, de modification de ce mouvement). Il en va d'ailleurs ainsi pour nous sur Terre: nous bougeons avec la surface de la Terre, mais nous n'en percevons absolument rien du tout; c'est comme si, pour nous, tout était immobile. Ce n'est que pour un observateur extérieur, placé dans un référentiel absolument immobile (si tant est que cela puisse exister…), que ces mouvements seraient perceptibles, et ce dernier en effet serait capable de voir ces autres observateurs en mouvement avec le référentiel auquel ils appartiennent. Ainsi donc, si un éclairage nouveau n'est pas apporté de l'extérieur, du haut vers le bas, par un messager, un envoyé supérieur, provenant d'ailleurs, d'en-dehors, aucun des êtres appartenant à l'Univers matériel en perpétuel mouvement ne pourrait prendre conscience de tout ce dans quoi il est emporté, avec tout le reste de ce qui l'entoure.
Quant au bouleversement climatique global, oui, l'être humain est responsable de beaucoup ici sur Terre, mais pas que… Ce bouleversement climatique va de pair avec le bouleversement énergétique global. Même si l'être humain n'avait pas pollué, abîmé, voire disons-le carrément bousillé la planète, il n'est pas dit qu'il n'y aurait pas eu de bouleversement climatique global, qui est donc aussi une conséquence de cette montée des énergies.
Mais qu'en est-il alors vraiment de tout ça? Quel est le pourquoi du comment? Eh bien… si tu veux vraiment, sincèrement et humblement, savoir ce qu'il en est, viens, suis-moi en pensée!
Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, Laodicée. Tels sont les noms des 7 Eglises de l'Apocalypse! Mais que sont donc ces 7 "Eglises", si ce n'est les 7 communautés ou colonies de germes d'esprits humains qui se sont constituées dans l'Univers, dans la grande, immense et vaste Matérialité?!... Et, à vrai dire, il en est bien ainsi: il s'agit bien là en réalité des 7 parties de l'Univers matériel ayant accueilli en leur sein des germes d'esprits humains pour leur évolution, l'éveil et l'épanouissement de leur conscience spirituelle, dans l'expérimentation, l'expérience vécue. Selon moi, d'après l'image que j'en ai aujourd'hui, après bien des tergiversations, évolutions et modifications, ces 7 parties de la grande Matérialité dans son ensemble, de l'Univers grossièrement-matériel, baignent, en arrière-plan, dans la Matérialité-Fine (- la "matière noire"!?... -), comme dans un liquide amniotique, comme je l'ai déjà dit, qui sert de plan-guide ("causal") au niveau énergétique, pour leur parcours et leur évolution, subissant comme des mouvements de convection, parties cosmiques dont les galaxies sont réparties en une structure discrète, comme le long de filaments, suivant des trajets reproduisant la même forme d'ensemble que celle que suivent les lignes du champ magnétique terrestre, et, au centre, là, se produisent la décomposition et la purification, le renouvellement et la néoformation. Ces 7 cités sont donc les 7 colonies spirituelles-humaines du Cosmos.
Et, à leur pointe dans le temps, sur le plan de l'évolution, se trouve Ephèse, et en elle, la Terre, car elle fut la première, et en elle, la Terre, à avoir accueilli en son sein des germes d'esprits humains pour leur mûrissement.
C'est pourquoi tant de choses importantes s'y déroulent, qui se répercutent ensuite dans les autres mondes, dans tout l'Univers de la Matérialité. C'est également la raison pour laquelle des âmes affluent de partout dans l'Univers et de tous les autres plans, vers la Terre, quand cela leur est possible, parce qu'elles sont en quête du trésor inestimable qui y a été déposé, sur le plan spirituel, et qui peut leur ouvrir la voie vers la Lumière de la Vérité, vers l'achèvement de leur évolution, leur résurrection définitive hors de la matière et leur ascension joyeuse vers leur plan d'origine, le Royaume Purement-Spirituel, le Paradis. - Ainsi, lorsqu'il est question d' "extraterrestres", il n'y a pas lieu de s'en offusquer et de rejeter en bloc l'expérience de nombreuses personnes, il ne s'agit peut-être tout simplement pas du plan physique terrestre lui-même, mais des plans subtils, sur lesquels ces âmes (provenant parfois effectivement d'autres endroits, d'autres planètes, dans notre univers) cherchent à se faire connaître, à réveiller aussi les habitants de la Terre, afin qu'ils sortent de leur torpeur, qu'ils se réveillent pour prendre conscience du trésor qu'ils ont à leur portée et du pouvoir qu'ils ont encore entre leurs mains de modifier leur destin, avant qu'il ne soit trop tard. - Car il ne faut pas s'illusionner non plus, même si l'Univers est d'une bienveillance infinie, même si le Créateur est Amour infiniment miséricordieux, Il est aussi la Perfection Naturelle de la Logique la plus Pure, la Loi et la Justice implacables, et rien ne peut empêcher, endiguer ou retenir l'achèvement et l'accomplissement des parfaites et immuables lois de la Création. Réfléchis un instant, au lieu de te laisser embobiner par ces bandits de grand chemin sur le plan spirituel, par ces nombreux bavards de l'Au-delà et "maîtres ascensionnés", guides, anges ou archanges, complètement bidons: peu importe que l'Univers et le Créateur soient d'une bienveillance infinie et d'un amour inconditionnel, si jamais tu es suffisamment bête ou maladroit pour te faire tomber une enclume sur le pied, eh bien, tu risques de dérouiller et de morfler, voire de perdre ton pied, mais ce, bien évidemment, dans la bienveillance infinie de l'Univers et dans l'Amour inconditionnel, certes, du Créateur! Tel est cependant l'inexorable effet de la loi de la gravité ou attraction de pesanteur. Il s'agit de l'immuable accomplissement logique des lois de la Création. Tout choix, toute décision, toute action, ne sont pas sans conséquences; il faut y réfléchir à deux fois, afin d'être sûr qu'on est capable de les anticiper et de les assumer. Bref!
Ephèse est donc - et avec, en elle, la Terre - la première à avoir accueilli en son sein des germes d'esprits humains. Elle est par conséquent à la pointe de l'évolution dans le temps. Cependant, sur le plan subtil, c'est-à-dire dans la Matérialité-Fine (ou matière "causale"), en parallèle, c'est la deuxième en partant du bas au niveau de la densité de la matière comme au niveau de l'obscurcissement. Celle qui se trouve encore en dessous, Pergame, est beaucoup plus sombre et plus dense, au point qu'elle s'achemine rapidement et inexorablement vers la décomposition. Ce qui engendre naturellement une migration des âmes humaines qui peuvent spirituellement s'en échapper, parce qu'elles ne sont pas aussi denses et obscures...
La Terre est bien ainsi la dernière forteresse de lumière en terrain hostile conquis par les ténèbres. Les êtres humains peuvent tourner et retourner les choses comme ils veulent, dans tous les sens, peu importe, il s'agit bien là d'une réalité. Et, sans l'aide de la Lumière, du fait de l'orientation du plus grand nombre de ses habitants (- "Démocratie" oblige!... :p ;) -), la Terre aussi aurait dû aller par le fond et sombrer dans les profondeurs de la Matérialité, au-devant de l'entonnoir, du cratère ou trou noir de la décomposition, qui est le cœur ou poumon de la Post-Création matérielle, où s'accomplit, en même temps que la décomposition, désagrégation ou dissolution, la purification, le renouvellement et la rénovation de toutes les substances matérielles, en vue de la néoformation des mondes.
Cependant, pour le petit nombre de "justes", de véritablement fidèles envers la Lumière, d'âmes cherchant le Bien, de cœurs purs, Dieu intervient avec force!
Voilà bientôt presque un siècle déjà (90 ans maintenant) que la Terre a été hameçonnée par la Lumière. - Ce que très peu de gens savent; mêmes les gens doués et évolués, qui farfouillent dans tous ces domaines, n'en ont à vrai dire aucune idée, de même que de tout ce qui se déroule sur le plan purement-spirituel. - Une corde de sauvetage y a été en quelque sorte accrochée. La Terre a ainsi été brusquement détournée de la voie qu'elle suivait jusque-là auparavant et qui ne la conduisait logiquement, sous l'action des lois de la Création, que vers la profondeur et l'anéantissement. Tel est le "Virage des Mondes"! Des hauteurs lumineuses, cela afflue. Notamment à travers les courants cosmiques, les courants spirituels, en particulier, émanant du Paradis, qui sillonnent l'Univers, la Matérialité, le Cosmos, et qui innervent aussi la Terre. Et cela se concentre ensuite et augmente naturellement le niveau vibratoire de la planète. Et la Terre et son environnement remontent dans la Matérialité-Fine dans laquelle ils baignent, progressivement, vers un plan plus accessible aux irradiations en provenance des hauteurs lumineuses. C'est un événement, un accomplissement colossal, dont la grande majorité des êtres humains de cette Terre n'a absolument aucune idée. La Terre est littéralement bombardée d'énergies supérieures élevées; parfois, cela ressemble même à des coups de boutoir énergétiques, comme des salves ou des éruptions énergétiques, des secousses qui bouleversent tout, comme le ressentent plus ou moins consciemment les âmes sensibles, les êtres humains sensitifs.
Et cette montée des énergies, outre le fait qu'elle provoque des dénouements en tous genres, dans une sorte de puissant phénomène d'accélération temporelle, réveille aussi ce qui est mort. Résurrection des morts! Résurrection en réalité de tout ce qui est mort! Toutes ces formations humaines malfaisantes ainsi que toutes ces âmes humaines impures, obscures, ayant sombré dans les profondeurs des plans subtils, notamment du bas-astral, dans les degrés de densité inférieurs, en-dessous de la surface de la Terre, sont rappelées à la vie, au mouvement, remontent à la surface, peuplent notre environnement le plus proche, dans cette partie du bas-astral ou astral inférieur qui est le pendant de notre réalité physique terrestre, le premier plan subtil concomitant au plan terrestre, dans lequel peuvent se balader tout un tas de choses, mais qui ne devrait normalement être qu'un plan transitoire, de transition et de passage. On y trouve finalement la concrétisation de ce que vivent les êtres humains sur Terre, de comment ils vivent vraiment, de ce qui émane d'eux. D'où les nombreuses infestations… que ce soit par des âmes humaines désincarnées, ayant peut-être parfois sombré au point de devenir méconnaissables, en déformant leurs enveloppes subtiles, ou par des "entités" ou "démons" qui ne sont jamais que les formations du vouloir intuitif intérieurement ressenti des êtres humains. Et toutes ces choses squattent, polluent, parasitent et vampirisent les énergies, l'aura, les chakras et les corps subtils des êtres vivants sur Terre, dans la matière la plus dense, dans leur corps physique, ce qui engendre aussi bon nombre de troubles psychiques, psychologiques, énergétiques, voire de problèmes de santé physiques.
Et cela va de plus en plus vite, de plus en plus fort. Comme je l'ai déjà dit, c'est même vraiment comme s'il y avait parfois des éruptions énergétiques d'un invisible soleil, d'un astre inconnu, des coups de boutoir énergétiques, des salves ou pulsations d'un lointain pulsar, ou encore des vagues d'une invisible mer…
Cela accélère, renforce, exaspère, met sous pression, traîne dans la lumière, tire vers la conscience, exacerbe les ressentis, les émotions, notamment via le rayonnement des astres et les aspects planétaires. Avec également, par voie de conséquence logique, tout ce que cela peut charrier sur les plans subtils de la Matérialité-Grossière, notamment sur les plans astraux de l'émotionnel... D'où le comportement des gens… Et cela se déchaîne sur l'âme perdue de l'humanité, parce qu'elle a perdu la connexion avec son noyau spirituel vivant, sa conscience, et ainsi avec la Lumière, Source de toute vie. Or, dans tout ce charivari, c'est là la seule ancre salutaire qui puisse encore exister et tenir bon!
Bref! Amplification et accélération. C'est un foisonnement exubérant de hautes énergies en tous sens. Ce que cela donnera finalement concrètement ici-bas, sur Terre, dans notre réalité physique, dans le monde et la société dans lesquels nous vivons, nous n'en savons rien encore, cela dépend aussi en grande partie de l'humanité dans son ensemble, des choix qui seront faits, notamment par les "élites" dirigeantes… (- On est donc mal barrés!!!... : p ;) -)
Il n'y a cependant pas lieu de craindre quoi que ce soit dans la tourmente si l'on ancre, dans un désir brûlant, son ardente aspiration vers la Lumière, par les fils du vouloir le plus pur, le plus fort et le plus élevé pour le Bien véritable, jusque dans les plus hautes sphères, c'est-à-dire dans le Règne Spirituel, bien haut au-delà de toute la matière, de tous les plans subtils de l'Au-delà, jusque dans ce plan d'origine, à l'état inconscient, des germes d'esprits humains de la Terre.
Et tout cela a aussi inévitablement des conséquences jusque dans la matière la plus dense. C'est ce qui explique ce bouleversement climatique global, qui n'est pas seulement dû qu'à l'action néfaste et destructrice des êtres humains, mais qui ne fait en réalité que révéler, comme tout, au grand jour, comment l'être humain a perverti son environnement, comme tout ce à quoi il a touché, dans son inextricable présomption et son incorrigible folie des grandeurs. Bref! Toutes ces choses que beaucoup d'êtres humains préfèrent obstinément garder sous silence, en faisant l'autruche, parce qu'elles leur renvoient une mauvaise image d'eux-mêmes. Et il importe peu finalement à ces êtres humains qu'il s'agisse pourtant bien là de la réalité, crue, froide, objective, et ainsi d'autant plus impitoyable; l'illusion et le mensonge dans lesquels ils s'obstinent à vivre leur conviennent bien mieux, leur suffisent. Voilà quelle est la véritable réalité de la situation dans laquelle nous sommes! Celui qui ne peut s'en rendre compte, est spirituellement aveugle. Celui qui ne veut pas s'en rendre compte, est obstinément obtus et spirituellement stupide. Il dort déjà dans une sorte de coma spirituel, perdant ainsi du même coup son droit d'appartenance à l'authentique humanité. Le tri est là; au-dessus de chaque individu se dresse une épée de Damoclès: à lui uniquement de décider pour lui-même. Cependant, lorsque vient le temps de l'ultime décision, les conséquences ne peuvent plus être endiguées ni arrêtées. Ce sera, pour chacun(e), soit l'ascension vers la Lumière, soit la chute dans les profondeurs, au-devant de la décomposition de la matière dans laquelle l'âme reste prisonnière, si elle ne peut s'en affranchir et s'en échapper, par une réelle, sincère et authentique aspiration vers la Lumière et le Bien, qui ne se laisse pas décourager par les dénouements karmiques, les obstacles et difficultés… Et la séparation aura même lieu jusqu'ici sur Terre, dans la matière la plus dense!!... Toutes sortes de choses que les "alluminés" en tous genres, à vrai dire, ne veulent ni même ne peuvent entendre, eux qui préfèrent végéter doucereusement dans l'illusion flatteuse d'un amour inconditionnel pardonnant tout, acceptant tout, dans une vision idyllique, paradisiaque et purement illusoire de l'avenir.
Que chacun(e) se le tienne cependant ainsi pour dit! Cela n'appartient finalement qu'à lui(elle)-même!